Torchwood-Passion
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 L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17

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aviva94
Conquête d'owen
aviva94


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MessageSujet: Re: L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17   L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17 - Page 2 Icon_minitimeVen 19 Nov - 7:44

Chapitre 19
Ils mangèrent tranquillement et lorsqu’ils eurent fini, Ianto alla faire du café. Quand il revint avec les tasses, le Capitaine était près de la baie vitrée et regardait à l’extérieur.

– Jack, peux-tu me dire ce qu’est cette peau que tu as laissée dans la chambre, j’avoue que je n’ai pas vraiment compris.
– Comment la trouves-tu ?
– Elle est magnifique, mais dis-moi, elle ne vient pas d’ici ! Enfin pas de la Terre !
– Non, c’est grâce à elle si tu n’es pas mort de froid quand tu étais avec Tosh. Elle a réussi à tuer la bête qui vous avez attaqué et pour te réchauffer, elle l’a dépecée. J’avoue qu’elle m’a bien bluffé sur ce coup-là. Je n’aurais jamais imaginé qu’elle puisse faire une chose pareille.
– Je n’avais que deux balles et, malgré sa taille, la créature était trop rapide. Je l’ai loupée et elle m’a blessé.
– Oui, mais d’après Tosh, tu lui avais fourni l’arme qu’il fallait.
– Comment ça ?
– Le morceau de bois, elle s’en est servie. Quand la bête a chargé, elle a posé un bout sur le sol et a présenté l’autre extrémité pour se protéger. Elle l’a tuée de cette manière, en fait, c’est la créature qui est venue s’empaler d’elle-même. Tosh n’a eu que quelques blessures. Vous n’en avez pas parlé ?
– Non, pas vraiment ! Nous avions d’autres soucis. Après, je suis parti sur l’activation et je suis tombé dans un piège. Quand je suis revenu à moi ici, je n’ai pas voulu que les autres me prennent en pitié et je les ai repoussés. Il va falloir que je leur demande de me pardonner.
– J’ai moi aussi quelque chose d’important à te dire, fit le Capitaine. J’aimerais que l’on s’assoie, si tu veux bien !

Ils allèrent s’installer et Ianto attendit que son amant commence à parler. L’immortel semblait chercher ses mots et le Gallois espérait qu’il ne voulait pas qu’ils se séparent. Il ne pourrait plus vivre sans son amant.

– Owen est au courant de ce que je vais te dire. Il était présent quand ça s’est produit, mais il ne dira rien. Il est tenu par le secret médical.

Il prit la main du jeune homme dans la sienne comme pour se donner courage et commença son récit.

– Quand nous avons réussi à te retrouver, tu as pris un mauvais coup lorsque tes agresseurs ont voulu fuir. Avec tout ce que tu avais déjà subi, ton cœur a lâché.

Ianto leva les yeux sans comprendre, mais garda le silence. Le médecin était avec son amant, il avait donc dû le choquer pour faire repartir son cœur.

– Owen n’a rien pu faire pour toi, c’est moi qui t’ai ramené. Laisse-moi finir, fit-il en le voyant ouvrir la bouche. Je ne sais pas comment j’ai fait, mais c’est la seconde fois que ça se passe. La première, c’était lorsque Lisa était ici. Quand elle t’a balancé, tous ont pensé que tu avais perdu connaissance, moi également. Quand je t’ai pris dans mes bras, j’ai constaté que tu n’étais pas qu’inconscient et j’ai eu envie de t’embrasser pour te dire adieu, tu m’attirais déjà terriblement, mais je t’ai senti bouger et tu as ouvert les yeux. Ton cœur était reparti sans que je comprenne pourquoi. Puis après avoir réfléchi, j’ai pensé que cela venait de ma particularité, peut-être qu’il m’était possible de rendre la vie sous certaines conditions ! Et il s’est passé la même chose dans l’entrepôt, tu as recommencé à respirer et lorsque Gwen s’en est aperçue, elle a voulu te tirer dessus, mais je ne lui en ai pas laissé le temps.

Le Gallois le regarda, mi-étonné, mi-incrédule, Jack l’avait sauvé par deux fois depuis qu’ils se connaissaient !

– Alors, je te dois la vie ! s’enquit-il.
– Non, tu ne me dois absolument rien, je l’ai fait parce que je le pouvais et parce que je ne peux plus vivre sans toi. Il faudra que tu t’y fasses, tu vas m’avoir encore un bon moment sur le dos.
– Je ne vais pas m’en plaindre, répondit Ianto en se blottissant contre son torse.

Ils restèrent quelques instants silencieux, puis Jack posa la question qui lui brûlait les lèvres.

– Ian, pendant que tu étais inconscient, j’ai tenté de communiquer avec toi, mais tu t’es totalement fermé à toute pensée extérieure, à un niveau que, moi-même, je n’ai jamais atteint. Peux-tu me dire comment tu as fait et pourquoi ?
– Je l’ignore. Je ne savais même pas que j’avais cette capacité, j’en suis le premier surpris, crois-moi.
– Kiram a dit que, peut-être, tu pouvais percevoir son don...
– Peut-être, qui sait ! Le cerveau garde bien des mystères !

Ils s’embrassèrent tendrement puis le jeune homme se mit à bailler. Toute cette agitation l’avait épuisé et malgré son envie de se donner à nouveau à son amant, il dut accepter d’aller se coucher. Ils s’endormirent lovés dans les bras l’un de l’autre, un sourire sur les lèvres.

Quand l’immortel s’éveilla, il resta un long moment à détailler le jeune homme. Ces trois semaines loin de lui avaient été difficiles, mais maintenant, il était bien décidé à rester à ses côtés et à le rendre heureux. Ianto bougea et glissa sa main sur son ventre, faisant soupirer le Capitaine. Le contact sur sa peau éveillait son désir, mais il voulait que son amant se repose encore un peu. La veille, Owen lui avait parlé de l’incident du pub et le leader avait laissé le Gallois lui donner sa version. Il se rendait compte de la souffrance qu’il avait dû endurer, mais il savait qu’il ne lui avait pas menti. Son récit corroborait parfaitement ce que le médecin lui avait expliqué.

Il se pencha et déposa un baiser sur les cheveux du bel endormi puis s’écarta doucement pour aller dans la salle de bain. Depuis quelques jours, il ne sentait pas vraiment bien, mais il ne s’inquiétait pas outre mesure. Son voyage dans le Tardis avait sans doute perturbé son organisme et tout allait bientôt rentrer dans l’ordre.

– Jack, tu vas bien ? s’enquit le Gallois qui venait de rentrer à son tour.

Il s’approcha et posa sa main sur son front. L’immortel était pâle et il s’inquiéta. Il le fit asseoir et lui donna un verre d’eau.

– Qu’y a-t-il ?
– Ça va passer, ce n’est pas grave, traverser l’espace a dû me fatiguer plus que je ne l’aurais cru.
– Quand nous serons à la base, j’aimerais que tu ailles voir Owen.
– Si tu veux, mais c’est inutile.

Après quelques minutes, ils retournèrent dans la chambre et Ianto alla préparer du café. Quand il revint, son amant était allongé, les yeux fermés.

– Tu es sûr que ça ira, tu es pâle comme la mort.
– Elle me connaît bien, mais ne t’en fais pas, elle ne veut pas de moi, fit le Capitaine en tentant de paraître ironique.

Il avait le cœur au bord des lèvres et se leva précipitamment pour aller vomir. Quand il revint, Ianto était au téléphone.

– Ok, Owen, nous n’allons pas tarder. Il n’est vraiment pas bien, il a dû choper quelque chose… Merci, à tout à l’heure, fit-il en raccrochant.

Le Capitaine s’assit sur le lit, se passant la serviette sur le visage, il sentait des suées le parcourir et frissonnait.

– Jack, je suis vraiment inquiet, Owen nous attend, il faut y aller.

L’immortel acquiesça sans rien dire et s’habilla sans même avoir touché à son café. Le Gallois s’en aperçut et cela le conforta dans son idée que c’était plus grave que son amant le pensait.

Quand ils furent prêts, ils quittèrent l’appartement pour se rendre au Hub où le médecin les attendait. Tosh et Eirian les saluèrent mais ne dirent rien en voyant le visage de leur leader. Les deux hommes se dirigèrent vers la baie médicale et Ianto le laissa pour aller faire du café.

– Que se passe-t-il ? s’enquit la Japonaise en venant le rejoindre.
– Je n’en sais rien. Quand je me suis réveillé, il était dans la salle de bain, il ne semblait vraiment pas dans son assiette. Il n’a même pas bu son café, c’est pour dire !
– Oui, effectivement, ça doit être grave, enchérit-elle.

À l’infirmerie, le médecin avait tourné l’écran vers lui et regardait l’image qui s’était affichée. Le scanner avait révélé une anomalie qu’il n’arrivait pas à comprendre. Il baissa les yeux sur son leader puis s’assura qu’il n’y avait personne près d’eux.

– Jack, tu en as encore beaucoup des secrets comme ça !
– De quoi parles-tu ?
– De ça, fit-il en montrant l’écran.

L’immortel suivit le doigt et blêmit. Sur l’image, on voyait très clairement un point noir à l’endroit même où les femmes avaient un utérus.

– Quand avais-tu l’intention de m’en parler ?
– Je…
– Eh Jack, reste avec moi ! fit le médecin en le voyant perdre connaissance.

Quand il entendit les éclats de voix, Ianto se rapprocha vivement et le médecin éteignit l’écran, il devait protéger le secret de l’immortel.

– Qu’est-ce qu’il a ?
– Il vient de s’évanouir. Je vais lui faire une prise de sang et l’analyser.
– Tu sais ce qu’il a ?
– Non, mentit-il. Je cherche toujours. Ne t’en fais pas, je suis sûr que tout va bien se passer.
– Ok, préviens-moi quand il se réveillera.
– D’accord, fit Owen en piquant le bras de son leader.

Le cœur serré, le Gallois quitta la baie médicale. Il était vraiment inquiet, son amant avait une santé de fer, qu’est-ce qui pouvait bien le mettre dans cet état !

Le médecin fit son analyse qui confirma ses doutes. Il devait attendre que son ami reprenne connaissance pour savoir ce qu’il devait faire. Il était devant un dilemme, comment un homme…

Quelques minutes plus tard, le Capitaine ouvrit les yeux. Owen s’approcha et fit un signe à Ianto qui attendait des nouvelles. Quand il voulut les rejoindre, son ami l’en empêcha, il devait d’abord discuter avec son patient. Il déplia un paravent et revint auprès de lui.

– Jack, je te confirme ce que nous avons vu. Je t’ai fait une prise de sang et ton taux de Bêta HCG corrobore le fait que tu es… enceint, fit-il après une hésitation. Peux-tu m’expliquer comment cela est possible ?
– C’était courant chez nous. Au 51e siècle, nous avions besoin que les deux parents puissent procréer, il en allait de la survie de notre peuple.
– Très bien, donc, tu peux donner la vie !
– Oui.
– Je suppose que le père, c’est Ianto.
– Oui.
– Il le sait ?
– Non, je ne pensais pas que cela pouvait arriver, j’étais persuadé que j’étais stérile. Malgré toutes les relations que j’ai eues, ce n'est que la seconde fois que ça m’arrive et je pensais que l’intervention précédente y était pour quelque chose.
– Très bien ! Alors, que souhaites-tu faire ?
– Comment ça ?
– Tu veux le garder ou…
– Il n’y a pas de ou, je vais le garder, asséna l’immortel.
– Il va falloir le dire à Ianto.
– Oui, mais pas maintenant, je ne suis pas prêt.
– Très bien ! Alors je vais te donner ce qu’il faut pour tes nausées, mais mets-toi bien dans la tête qu’il n’a pas les yeux dans sa poche, il va bien finir par se douter qu’il y a quelque chose de pas normal.
– Je verrai ça à ce moment-là. Je peux y aller ?
– Oui, mais fais gaffe. Il ne faudrait pas que tu perdes connaissance pendant une intervention. De plus, ne te fais pas tuer !

Devant l’air interrogatif du Capitaine, il poursuivit.

– Si tu meures, je ne peux pas te garantir qu’il survivra. Privé d’oxygène, il risque…
– Je serai prudent, le coupa-t-il.
– Bien, maintenant, je vais parler Ianto. Ne t’inquiète pas, je ne vais pas le lui dire, je te laisse ce privilège.

Le leader le remercia puis se rhabilla. En enlevant le paravent, Owen appela le Gallois. Celui-ci s’approcha rapidement pour l’écouter.

– Bien, ça va, c’est juste un peu de fatigue. Il a sans doute mangé quelque chose qui lui est resté sur l’estomac. Le voyage qu’il a fait a dû le perturber. Ça risque de se reproduire, mais il a ce qu’il faut pour palier au problème, ne t’en fais pas.
– Merci Owen.

Le Capitaine lui sourit et Ianto passa sa main sur sa joue en un geste tendre.

– Dis-moi ce que tu as !

L’immortel le fixa en percevant la demande, mais il se contenta de lui prendre la main et de l’entraîner vers son bureau. Il ne pouvait rien lui dire encore, mais il avait envie d’être dans ses bras. Il ferma soigneusement son esprit, évitant ainsi toute échappée intempestive. Arrivé dans la pièce, le Capitaine le serra contre lui.

– Je t’aime Ianto, souffla-t-il avant d’embrasser ses lèvres.
– Dis-moi, insista le Gallois. Je sais que quelque chose ne va pas.
– Non, au contraire, tout va bien. Je te le dirai bientôt, fit-il en reprenant le baiser.

Dans la zone informatique, les autres membres avaient vu les deux hommes monter l’escalier et Eirian se tourna vers le médecin.

– Que se passe-t-il ?
– Rien, juste quelques perturbations dues au voyage avec le Docteur, répondit-il.

À ce moment, l’alarme retentit et Tosh se tourna vers son ordinateur.

– Des Weevils, lança-t-elle.
– Ok, on va y aller, fit Neill.
– J’arrive, répondit le Capitaine en venant les rejoindre.
– Ce n’est pas prudent, intervint Owen. Tu devrais rester ici.
– Non, je vous accompagne, tout se passera bien. Tosh, Eirian, je vous confie la base, les autres, avec moi, fit-il en partant vers le garage.

Le médecin était inquiet, malgré sa mise en garde, son leader ne semblait pas vouloir se ménager.

Dirigé par sa collègue, le Capitaine se rendit sur les coordonnées. Une fois sur place, ils partirent chacun de leur côté. Le Gallois jetait des coups d’œil fréquents vers l’endroit où son amant avait disparu. Il espérait qu’il n’aurait pas un autre malaise. Soudain, des coups de feu se firent entendre et chacun reconnut l’arme de Neill. Ils convergèrent vers le militaire qui tentait de repousser deux Weevils qui s’approchaient. À quatre, ils arrivèrent à les faire fuir et retournèrent au véhicule. Cependant, une créature était encore tapie et lorsque le Capitaine passa devant elle, elle chargea, tentant de planter ses crocs dans sa gorge.

Le médecin mit en joue et tira, exécutant littéralement l’agresseur. Il se pencha sur son leader et soupira en constatant qu’il n’était qu’assommé.

Le Gallois arriva en courant et s’accroupit auprès de son amant. Il aida Owen à le relever et ils l’amenèrent au SUV puis rentrèrent à la base. Sur le trajet de retour, l’immortel ouvrit les yeux, passant sa main dans ses cheveux.

– Tu vas bien ? s’enquit Ianto en quittant la route du regard un instant.
– Oui, j’ai juste un peu mal au crâne et l’impression d’être sur un bateau en pleine tempête.
– Tiens, prends ça, intervint le médecin en lui tendant un comprimé. Fais-le fondre sur ta langue, ça va aller mieux.
– Merci. Personne n’a été blessé ?
– Non, tout le monde va bien, mais tu m’as fait peur.
– Tu sais bien qu’il ne peut rien m’arriver de grave !
– Peut-être, mais avec ton malaise de ce matin, tu devais être un peu plus prudent, poursuivit Owen.

Le Capitaine se tourna et le regarda en hochant la tête. Quand le Gallois gara le véhicule, tous descendirent puis l’immortel attendit que son amant le rejoigne. Les autres étaient déjà partis et Ianto s’arrêta devant lui, de l’inquiétude dans le regard.

– Je vais bien, ne t’en fais pas. Je suis plus solide qu’il n’y paraît, fit le leader avec une pointe d’ironie.
– Je le sais bien.

L’immortel le prit dans ses bras et l’embrassa tendrement puis ils se rendirent au Hub. Ianto allait faire du café et Jack monta dans son bureau. Il se sentait un peu vaseux et ce que le médecin lui avait appris lui occupait l’esprit. Il se demandait comment annoncer une nouvelle pareille au Gallois. N’allait-il pas le faire fuir en lui avouant que, comme les femmes, il pouvait enfanter !

En entendant toquer, il releva la tête et poussa le dossier qu’il essayait de lire. Le jeune homme entra et lui tendit une tasse. Il la prit et le remercia puis trempa ses lèvres dans le chaud breuvage.

– Tu as déjà eu ce genre de problème, lorsque tu étais avec le Docteur ? s’enquit Ianto.
– Non, mais cela ne veut rien dire. Tu sais, chaque voyage est différent, on ne peut jamais savoir à l’avance ce que l’on va ressentir.
– Oui, n’empêche que tu es mal au point de ne plus boire ton café, lâcha-t-il en regardant la tasse.
– Je suis désolé, j’ai l’estomac un peu barbouillé, mais ton nectar est toujours aussi délicieux.
– Ok, je vais te laisser, il faut que je prévoie le repas de ce midi, fit le Gallois en sortant, tu as une préférence ?
– Non, je te laisse faire, répondit-il.

Il le regarda sortir, Owen avait dit vrai, Ianto n’avait pas ses yeux dans sa poche, il fallait qu’il prenne rapidement une décision. Après quelques tergiversations, il se dit que le meilleur moment était le réveillon du Nouvel an. Nouvelle année, nouvelle vie ! C’était décidé, il allait faire sa demande à ce moment-là. Mais pour que tout soit parfait, il avait besoin d’aide. Il descendit voir Tosh et lui demanda de réserver une heure de son temps pendant l’après-midi pour venir le voir.

Quand le Gallois croisa son regard, il lui sourit.

– Nous avons des choses à voir sur un de ses dossiers, fit-il comme pour se justifier.

Le jeune homme se détourna et monta à l’office où il resta jusqu’à ce que le livreur dépose la commande.

Installée dans la salle de conférence, l’équipe discutait des prochaines fêtes de fin d’année. Neill avait l’intention d’inviter Eirian pour un séjour à la montagne pour aller faire du ski et la jeune femme semblait radieuse. Owen et Tosh avaient, quant à eux, décidé de partir pour Paris. La cité de l’amour attirait beaucoup la Japonaise qui voulait profiter de son séjour pour visiter la capitale française.

Jack regardait Ianto avec insistance. Celui-ci ne disait rien et paraissait perdu dans ses pensées. L’immortel sourit puis brusquement, il eut une idée.

– À quoi peux-tu bien songer ?

Le Gallois sursauta et le fixa.

– J’essaye de savoir ce que tu me caches !
– Tu le sauras bientôt, fais-moi confiance.


Owen s’était aperçu de l’échange, mais ne dit rien. La télépathie était effectivement très pratique pour se parler sans être entendu.
À suivre…
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MessageSujet: Re: L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17   L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17 - Page 2 Icon_minitimeSam 20 Nov - 7:43

Chapitre 20
Le jeune homme se leva pour aller faire le café et se retourna en percevant une demande de son amant. Il ne chercha pas à comprendre et acquiesça sans rien dire. Quand il revint, il déposa les tasses devant chacun et reprit sa place. En sentant l’odeur qui se dégageait de la boisson de son leader, Tosh leva les yeux. Elle ouvrit la bouche, mais la referma aussitôt en voyant le médecin secouer la tête.

Une fois le repas terminé, ils retournèrent à leur travail et le Gallois monta ouvrir l’office pour l’après-midi. Tosh se présenta au bureau du leader et celui-ci l’invita à entrer et à fermer la porte. Il alluma la CCTV et brancha la caméra du bureau. Il voulait s’assurer que Ianto ne les surprendrait pas pendant leur discussion.

– Alors, Jack, quel est le dossier qui pose problème ? fit la jeune femme.
– Aucun.
– Mais…
– Il fallait que je détourne l’attention, rien de plus, la coupa-t-il. En fait, j’ai besoin de ton aide.
– Que veux-tu que je fasse ?
– J’aimerais que tu m’aides à préparer une soirée.
– Pour une raison particulière ou simplement une sortie ?
– Je ne peux pas tout t’expliquer, mais je voudrais que ce soit romantique, le plus romantique possible.

Tosh le regarda en souriant et se pencha par-dessus la table pour se rapprocher.

– Tu veux lui faire ta demande, c’est ça ?
– Oui, entre autres !
– Bien et tu as choisi une date ?
– Le réveillon du Nouvel An !
– Hum, c’est important alors, il vaut mieux que je m’y mette maintenant.
– Oui, mais je souhaiterais quelque chose de simple, pas de fioriture ni de tralala…
– Aucun souci, je pense qu’il va se souvenir de sa soirée.
– Je le pense aussi, fit l’immortel en imaginant la réaction de son amant lorsqu’il lui demanderait sa main et qu’il lui dirait qu’il allait être père !
– Tu as une préférence pour le cadre ?
– Non, je te laisse faire. Je pense que tu seras plus à même de trouver l’endroit idéal.
– Ok, je m’y mets et je te tiens au courant, fit la jeune femme en se levant.
– Merci Tosh !
– De rien, je suis heureuse que tu te sois décidé.
– Tout ce que j’espère, c’est qu’il accepte.
– Il n’y a pas de raison, ne t’inquiète pas, tout se passera bien, fit-elle en sortant de la pièce.

En descendant l’escalier, elle avait le sourire aux lèvres. Son Capitaine lui avait demandé son aide pour préparer une soirée propice à une demande en mariage, elle était aux anges.

– Que se passe-t-il ? demanda Owen en la voyant aussi radieuse.
– Rien, moi aussi j’ai des secrets, fit-elle en lui volant un baiser.
– Je n’ai pas de secrets, se défendit le médecin.
– Bien sûr que si, tu sais quelque chose sur Jack et tu ne veux pas le dire.
– Je ne le peux pas, tu t’imagines bien que si je le pouvais, je te l’aurais déjà dit.
– Il n’est pas malade au moins, s’inquiéta-t-elle.
– Non, ce n’est pas ça.

Il mourait d’envie de lui confier ce qu’il avait appris, mais il n’avait pas le droit de divulguer ces informations. Il espérait simplement que l’immortel déciderait de les mettre au courant. Pour le protéger, ce serait préférable. Le médecin monta voir le Capitaine pour s’assurer qu’il allait bien.

– Jack, je peux te voir ? fit-il du seuil.
– Oui, bien sûr, que se passe-t-il ?
– Rien de particulier, je voulais juste m’assurer que ça allait.
– Je vais bien, j’ai juste quelques soucis avec le café et Ianto s’en est aperçu.
– Je te l’avais dit !
– Oui, mais pour le moment, je ne veux pas le mettre au courant.
– Il a le droit de savoir, insista le médecin.
– Je suis d’accord, mais ce n’est pas quelque chose que l’on annonce comme ça, de but en blanc. Imagine qu’il s’affole, je ne veux pas qu’il pense que je suis un monstre, quoique à sa place, je pourrais réagir de cette façon.
– Tu devrais lui faire confiance, les sentiments qu’il a pour toi sont profonds, je suis certain qu’il ne pense pas ça.
– J’ai prévu quelque chose de particulier, fit Jack. Pour ce qui est du reste de l’équipe, il faudra attendre un peu, je voudrais que Ianto soit le premier à l’apprendre, en dehors de toi, évidemment.
– Bien sûr, par contre, il faudrait prévoir une échographie, je voudrais m’assurer que tout va bien et te dire quand il a été conçu.
– Pour ça, ne t’en fais pas, je le sais.

Devant l’air étonné de Owen, le Capitaine sourit. Oh oui ! Il se souvenait parfaitement du jour où le Gallois l’avait possédé et une seule fois avait suffi pour qu’il tombe enceint !

Jack se redressa, il venait de voir Ianto quitter l’office pour descendre les rejoindre. Le médecin retourna à son poste pour ranger ses affaires. Quand il passa près de Tosh, il la vit écrire et se pencha sur son épaule, mais elle posa sa main sur la feuille et se tourna vers lui, le regard pétillant. Il l’embrassa rapidement puis s’éclipsa. Quand il fut prêt, il vint la chercher et ils quittèrent la base après avoir salué leurs collègues.

Le Capitaine sortit de son bureau et vit Ianto qui l’attendait. Il descendit les marches et s’approcha avec un sourire.

– Tu m’invites chez toi ? souffla-t-il en le fixant.
– Quelle question !

Ils passèrent le sas sous le regard amusé de Neill qui attendait qu’Eirian termine la mise en route du programme de surveillance puis à leur tour, ils quittèrent le bâtiment pour aller dîner au restaurant.

En traversant la place, Ianto jetait des coups d’œil à son amant. Il avait meilleure mine que le matin, mais il aurait voulu s’assurer que tout allait bien. Il avait beau essayer de capter ses pensées, le Capitaine était hermétiquement fermé et ne laissait rien passer. Ce dernier coula un regard de biais, sentant les tentatives du Gallois et sourit intérieurement. Il devait être méfiant afin de pouvoir garder son secret.

Quand ils arrivèrent chez le jeune homme, Jack lui laissa juste le temps de refermer la porte avant de le plaquer contre le mur et de l’embrasser passionnément. Ianto répondit au baiser et glissa ses mains sous le manteau de son amant, sortant la chemise du pantalon pour aller caresser la peau. Lorsqu’ils se séparèrent à bout de souffle, le Gallois se perdit dans l’azur des prunelles de l’immortel. Il sentait une douce chaleur monter au creux de ses reins et lui prit la main pour l’entraîner vers la chambre. Il le poussa sur le lit et se coucha sur lui.

– J’ai envie de te faire l’amour, fit-il en picorant le bord de ses lèvres.

Jack ne répondit rien, se contentant de lui sourire puis reprit sa bouche pour un nouveau baiser enfiévré. Bien vite, ils se retrouvèrent totalement nus et Ianto traça un sillon brûlant sur le torse de l’immortel, l’écoutant soupirer. Ses doigts se firent légers comme un papillon, effleurant à peine la peau sensible. L’immortel se tendit, laissant échapper des gémissements de bien-être. Le Gallois continua sa lente descente vers le bas-ventre et déposa un baiser sur le bout du gland avant de le glisser dans sa bouche.

Avec un sourire, il entendit le râle de son amant et débuta un lent va-et-vient, la main serrée à la base du sexe durci. Lentement, il passa des doigts dans l’entrejambe qui s’ouvrit pour lui laisser l’accès à l’anneau de chair convoité. Rapidement, il humidifia ses phalanges et les reposa sur l’intimité, appuyant doucement avant de s’y glisser. Il sentit l’immortel sur le point de jouir et stoppa brusquement.

– Ianto, pourquoi tu t’arrêtes comme ça ? grogna-t-il.
– Je voulais faire durer le plaisir, fit-il avec une moue coquine.
– Je voudrais te sentir en moi, viens, répondit le leader en l’attirant à lui.

Le Gallois récupéra le lubrifiant et s’enduisit le sexe puis il s’approcha, le Capitaine pliant les genoux pour le laisser passer. Une lueur gourmande brillait dans les prunelles du jeune homme et il caressa le torse de son amant avant de l’embrasser délicatement tout en le pénétrant. En entendant le gémissement de l’immortel, il s’arrêta en se redressant et posa ses mains sur ses hanches, fixant le visage crispé par la souffrance. Puis peu à peu, il progressa dans la gaine chaude et le plaqua contre lui.

– Ian… oui, bouge…

Le jeune homme reprit ses mouvements très lentement. Il commença à aller et venir dans l’étroit canal, soupirant du bien-être ressenti. Il ressortit presque entièrement pour se rengainer aussitôt d’un geste rapide et percuta la prostate de son amant, lui envoyant une décharge de plaisir. Plusieurs fois, il recommença le même mouvement, touchant sa cible à chaque retour. Les coups de reins se firent plus rapides, les gémissements et les râles étaient de plus en plus nombreux. La chambre résonnait des claquements de peau et des mots d’amour prononcés. Le Gallois se sentait partir, il se saisit du sexe de l’immortel et le masturba vigoureusement jusqu’à ce qu’il se libère dans sa main en criant son prénom. Ianto le suivit dans l’instant, tiré vers la jouissance par les spasmes des muscles qui l’enserraient.

Il s’abattit sur le Capitaine et posa sa tête sur son torse, restant profondément enfoui au fond de son corps. Il entendait le cœur de l’immortel battre la chamade et passa ses doigts sur sa peau humide puis il se redressa et se retira doucement pour s’allonger près de lui. Jack prit ses lèvres pour un tendre baiser puis il le fixa un instant.

– Je peux te poser une question ? fit-il.
– Oui, bien sûr !
– Avais-tu l’intention d’avoir des enfants ?
– Comme tout le monde, je suppose, répondit Ianto sans vraiment comprendre le pourquoi de la question.
– Et ça ne va pas te manquer ?
– Peut-être, mais ce n’est plus d’actualité. J’ai fait mon choix et je l’assume. Je préfère être près de toi, avoir ton amour et vivre cette vie. Ne t’en fais pas, tu voulais me rendre heureux, eh bien, tu as réussi, je le suis ! fit-il avec un sourire. Mais pourquoi me poses-tu cette question ?
– Comme ça, je voulais être certain que tu ne regretterais pas de rester avec moi.
– Absolument pas, tu peux en être sûr. Je t’aime Cariad et je voudrais que tu me gardes près de toi.
– Je n’ai pas du tout l’intention de te laisser partir, fit-il en le serrant contre lui.
– Elle est vraiment magnifique, murmura Ianto après un instant.
– Qui ?
– Cette plage !

L’immortel avait formé l’image de l’étendue sablonneuse sur laquelle il allait jouer étant enfant et l’on voyait les vagues venir mourir aux pieds des visiteurs.

– Oui, j’aimais beaucoup m’y promener. J’y ai vécu de bons moments. J’aurais voulu t’y emmener, mais malheureusement, il faudra te contenter de mes pensées.
– Ne t’en fais pas, tu es un très bon guide. J’ai vraiment l’impression d’y être. Pour un peu, je pourrais presque sentir le soleil sur ma peau.

Puis l’image s’évanouit brusquement et le Capitaine quitta précipitamment le lit pour aller dans la salle de bain. Ianto le rejoignit et lui passa une serviette puis alla lui chercher un verre d’eau.

– Tu ne vas pas me dire que c’est normal ! fit-il en le voyant se redresser.
– Ce n’est rien, je t’assure. Owen m’a donné ce qu’il faut.
– C’est où ?
– Dans mon manteau !

Le Gallois sortit et revint quelques instants plus tard avec une petite boite sans inscription. Il la donna à son amant et le regarda prendre une pilule. L’immortel s’assit sur le tabouret le temps que le produit agisse puis il se leva et retourna dans la chambre.

– Bien, allonge-toi le temps que je commande quelque chose à manger. Tu as envie de quoi ?
– Quelque chose de léger si tu veux bien, je suis encore barbouillé.
– Très bien, attends-moi, je reviens, fit-il en passant dans le salon.

Il revint dix minutes plus tard en portant un plateau qu’il posa sur la table de chevet. Jack ouvrit les yeux et vit un bol rempli de potage. Il s’assit plus confortablement et Ianto lui glissa un oreiller dans le dos puis le laissa se servir.

– Je ne suis pas malade, fit-il en regardant le Gallois.
– Avale ça et si tu arrives à le garder, on pourra envisager autre chose demain, répondit le jeune homme en ressortant.

Le Capitaine ne répondit rien et goûta la soupe. Quand il avala, il fut agréablement surpris. Lorsque son amant revint, il le fixa avec un sourire au coin des lèvres.

– Tu es aussi doué pour les potages que pour le café, il est très bon, merci. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas autant régalé.
– C’est ma grand-mère qui m’a appris à les faire. Elle avait un grand jardin et toutes sortes de légumes. De temps en temps, je m’en prépare que je mets au congélateur.
– Tu me gâtes.
– C’est bien normal, je t’aime, fit-il simplement.
– Moi aussi, mais je ne suis pas autant doué en cuisine, répondit Jack ironique.

Quand il eut terminé, le Gallois le débarrassa du plateau et revint s’allonger près de lui. Il glissa sa main sur son ventre et posa sa tête sur son torse écoutant battre son cœur.

– Tu as prévu quelque chose pour le Nouvel An, fit-il après un très long silence.
– Oui.
– Et je peux savoir ?
– Non, c’est une surprise. Je voudrais que tu me laisses faire, je t’assure que tu te souviendras de la soirée.
– Ok, répondit Ianto en fermant les yeux.

Quelques instants plus tard, Jack s’aperçut qu’il s’était endormi et sombra à son tour.

Au matin, le Gallois s’éveilla le premier et détailla longuement son amant endormi. Il était rare qu’il puisse ainsi le contempler, le Capitaine dormant très peu. Dans son sommeil, il gémit et Ianto passa sa main sur son visage. L’immortel ouvrit les yeux et croisa les prunelles bleues qui le fixait avec insistance.

– Bonjour, murmura-t-il en tendant la main pour la passer derrière la nuque de son amant.
– Tu vas bien ?
– Oui, embrasse-moi.

Le jeune homme obéit et posa ses lèvres sur les siennes. Le baiser fut long et sensuel puis ils se séparèrent, vrillant leurs regards.

– Tu veux un café ? demanda le Gallois en se levant.
– Je veux bien, mais léger si possible.

Ianto le regarda un peu surpris mais ne dit rien. Il y avait définitivement quelque chose qui clochait dans l’attitude de son leader. Il partit préparer les boissons et revint peu de temps après. Il s’assit près de lui et lui tendit sa tasse.

– Tu es bien silencieux, fit le Capitaine en posant son mug.
– Je n’arrive pas à comprendre ce qu’il t’arrive et j’avoue que ça m’énerve un peu.
– Tu te fais du souci pour rien, je te l’ai dit, il n’y a rien de grave.
– Pourquoi ne veux-tu pas me dire ce que c’est ?
– Tu es bien trop curieux, tu le sauras en temps utile, répondit l’immortel en se levant pour aller prendre une douche.

Ianto le rejoignit mais n’insista pas, il savait que son amant ne lui dirait rien. Sous l’eau, les mains se firent caresses et ils se câlinèrent puis sagement, ils se séchèrent et allèrent s’habiller.

Quand ils furent prêts, ils quittèrent l’appartement et sur la place, le Gallois laissa son leader se rendre seul au Hub, il devait aller chercher le petit déjeuner de l’équipe.

En passant le sas, Jack constata que les autres membres étaient déjà au travail. Owen s’approcha et lui demanda comment il se sentait.

– Tout va bien, ne t’en fais pas.
– Je voudrais prendre ta tension, viens avec moi, fit le médecin.

Le Capitaine le suivit et s’assit sur la table médicale. Owen écouta son cœur et prit ses constantes puis lui donna la date prévue pour l’échographie. À ce moment-là, l’alarme du sas retentit et la lourde porte bascula pour laisser entrer le Gallois.

– Pas un mot, Owen, fit l’immortel en sautant de la table.
– Je serai une véritable tombe, ne t’en fais pas. Mais je voudrais que tu te ménages, essaye de déléguer un peu plus, c’est important.
– Comment veux-tu que je fasse sans qu’il se pose de questions ?
– C’est à toi de voir ! Tu as l’intention de lui dire dans combien de temps ?
– Bientôt, très bientôt !
– Ok, attention, le voilà qui arrive, fit le médecin en se retournant.

Effectivement, Ianto venait de descendre les marches et posa son plateau sur le bureau. Il tendit une tasse à Owen et un thé au Capitaine. Surprenant le coup d’œil de son collègue, le jeune homme fit une petite moue.

– Il est en froid avec mon café, fit-il un brin amusé.
– Mais non, se défendit l’immortel, seulement, j’ai quelques soucis en ce moment, mais ça va passer, je t’assure.
– Mais bien sûr ! lâcha le Gallois. Comment va-t-il Owen ? Il a encore été malade ce matin. Tu as trouvé ce qu’il a ?
– Ce n’est rien, ne t’en fais pas. Il faut qu’il se repose un peu, c’est tout. J’aimerais également qu’il espace les interventions, mais tu le connais, il ne veut pas écouter.
– Pourquoi ne doit-il plus faire de sorties ?
– Juste pour éviter les ennuis, tu as vu la dernière fois, si nous n’avions pas été là, il aurait pu y rester.
– Oui, c’est évident, mais tu le sais aussi bien que moi, il revient toujours. Owen, que me caches-tu ?
– N’insiste pas Ianto, je ne peux rien te dire, ça relève du secret médical.
– Très bien, fit le jeune homme brusquement. Continuez à comploter, moi, j’ai du boulot !

Sur ces mots, il quitta la zone informatique et Jack n’eut pas le temps de le retenir quand il passa devant lui.

– Ianto ! lança-t-il en s’élançant à sa suite.
À suivre…
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MessageSujet: Re: L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17   L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17 - Page 2 Icon_minitimeDim 21 Nov - 7:47

Chapitre 21
Mais le Gallois continua son chemin et passa le sas pour monter à l’office. Tosh le regarda sortir puis se tourna vers son leader.

– Il y a un problème Jack ?
– Rien d’insoluble, rassure-toi, mais je ne peux rien lui dire pour le moment. Où en es-tu de ce que je t’ai demandé ?
– Ça avance, j’ai trouvé le restaurant et réservé la table. Vous aurez un menu déjà prévu comme cela vous n’aurez plus qu’à vous laisser aller, fit-elle avec un sourire qui en disait long.
– Je te remercie ma belle. Si tout se passe bien, nous aurons pas mal de choses à fêter l’année prochaine.
– En plus de ton mariage ?
– Oui, mais pour le moment, motus ! fit le Capitaine en simulant une fermeture éclair sur sa bouche.

Elle sourit puis retourna à ses fichiers. Elle aussi devait préparer son séjour en France et décida de passer à l’agence de voyage pendant l’heure du déjeuner. Elle appela le Gallois par la com interne et patienta le temps qu’il prenne l’appel.

– Ianto, c’est Tosh !
– Oui.
– Tu vas bien ?
– Oui, bien sûr, fit-il un peu cassant.
– Oh, je te dérange peut-être.
– Non, du tout, mais Jack et Owen me cachent quelque chose et j’enrage.
– Ce n’est certainement rien de grave, ne t’en fais pas. Je voulais juste te prévenir que je ne serai pas avec vous ce midi, je dois aller m’occuper de notre voyage à Paris.
– C’est une ville magnifique, fit le Gallois brusquement calmé. Tu vas aimer, j’en suis certain. Les choses avancent dis-moi, il ne t’emmènerait pas là-bas s’il ne te réservait pas une surprise !
– Mais non, que vas-tu penser, Neill et Eirian vont partir faire du ski et toi, tu seras avec Jack, il voulait que nous passions un bon réveillon, rien de plus.
– Ok, on verra bien !
– Ianto, saurais-tu quelque chose que j’ignore ?
– Non, mais je sais regarder, c’est tout.

La jeune femme resta un instant sans parler puis elle le remercia et raccrocha. Elle leva les yeux vers le médecin et croisa son regard. Elle lui sourit puis se pencha sur son écran.

La journée terminée, Ianto descendit dans les voûtes pour nourrir les pensionnaires et resta de longues minutes auprès de Myfanwy.

– Ian, tu vas bien !

Le Gallois sursauta en entendant la voix de son amant. Il se leva et le rejoignit.

– Oui, ça va, pourquoi en serait-il autrement ?

Le Capitaine le prit dans ses bras et le serra contre lui.

– Ça fait vingt minutes que tu es ici, je m’inquiétais.
– Ah bon ! lâcha le jeune homme en tendant de s’échapper.
– Ianto, parle-moi, je n’aime pas te voir fâché.
– Je n’ai rien à te dire, lâche-moi ! asséna-t-il en le repoussant brusquement.

D’un pas décidé, il retourna dans la zone centrale et Jack le rattrapa.

– Ian, je ne peux rien te dire pour le moment, c’est une surprise, tenta le Capitaine. Et une surprise doit rester secrète jusqu’à ce que l’on puisse en parler.

Le Gallois le regarda et se noya dans les prunelles azur qui le fixaient. Il ne bougeait plus et accueillit sur sa bouche les lèvres de son partenaire. Après un long baiser, ils se séparèrent et le Capitaine le serra sur son cœur.

– Loin de moi l’idée de te mentir ou de te faire souffrir Amour, fit doucement l’immortel, mais je ne peux rien te dire pour le moment.

Amour, c’était la première fois que son amant l’appelait comme ça ! Il lui avait dit qu’il l’aimait, mais la façon dont il avait prononcé ce mot lui chavira le cœur. Les larmes aux yeux, il dévisagea son leader et sans une parole, l’entraîna vers le sas.

– Où va-t-on ? s’enquit le Capitaine.
– Chez moi, j’ai envie de toi.
– Hum, au moins, ça a le mérite d’être direct, ironisa Jack.

Arrivés dans l’appartement, ils se donnèrent l’un à l’autre avec force et passion et bien plus tard dans la soirée, après un léger repas, ils s’endormirent dans les bras l’un de l’autre, repus et heureux.

Au matin, Jack s’éveilla et regarda son amant dormir. Les formes parfaites de son corps lui mettaient les sens en émoi, il voulait se sentir en lui, il voulait être au plus profond de lui. Il commença à laisser ses doigts courir sur la peau qui se couvrit de petits frissons. Le Gallois grogna dans son sommeil, mais ne bougea pas. L’immortel poussa un peu plus les investigations en posant ses lèvres sur son dos, traçant un sillon de baisers le long de la colonne vertébrale. Cette fois, Ianto remua un peu en gémissant, mais n’ouvrit pas les yeux.

Arrivé sur les reins, Jack posa ses mains sur les deux lobes fermes et les écarta un peu pour laisser passer sa langue qui s’en alla humidifier l’entrée convoitée. Le jeune homme déplaça son bassin en soupirant et le Capitaine mouilla ses doigts avant de les poser sur l’anneau de chair, en glissant un à la fois. Cette fois, Ianto se contracta et laissa échapper un gémissement. Jack chercha le centre du plaisir de son partenaire et lorsqu’il le trouva, le Gallois se cambra mais garda les yeux fermés.

– Jack, je dors, fit-il dans un soupir.
– Je m’en doute, mais je voudrais venir en toi, murmura l’immortel en continuant de caresser l’intérieur de son amour.

Cette fois, Ianto ouvrit les yeux et tourna la tête. Son amant vit son regard encore embrumé de sommeil et l’embrassa tendrement.

– Viens, soupira le jeune homme.

Jack retira sa main et se plaça devant l’intimité après avoir lubrifié son sexe. Lentement, il pénétra dans l’antre chaud jusqu’à être totalement enfoui. Allongé sur le dos de son amant, il lui caressait le côté tout en déposant des petits baisers dans sa nuque. Puis il se redressa et incita le Gallois à se mettre à genoux puis commença de lents va-et-vient, percutant la prostate du jeune homme à chaque retour dans son corps.

– Hum, oui, plus vite, fit Ianto en venant à la rencontre du membre de son compagnon.

La main posée sur le mur et un oreiller calé sous la poitrine, il sentait le plaisir monter dans ses reins. Il ahanait doucement sous le pilonnage de plus en plus vigoureux de l’immortel et gémit lorsque celui-ci s’empara de son sexe pour le caresser. Les draps de soie noire glissaient sous les doigts du jeune homme et ajoutaient à la douceur qu’il ressentait sur sa peau.

– Ian, je t’aime, fit le Capitaine en accélérant ses coups de reins.

Dans un cri, le Gallois se répandit dans sa main et Jack le rejoignit dans la jouissance, un long râle remontant dans sa gorge. Il attendit quelques instants que les spasmes se calment puis il se retira doucement et s’allongea près de son amant, écartant les bras pour qu’il vienne se lover contre lui.

– Tu ne m’en veux pas ? s’enquit l’immortel en lui caressant les cheveux.
– De quoi ? De m’avoir réveillé ? Non, absolument pas, répondit Ianto en se redressant pour le regarder.

Il posa ses lèvres sur les siennes et l’embrassa tendrement, des réveils comme celui-là, il en redemandait ! Il s’écarta et quitta le lit, arrivé près de la porte, il se tourna et regarda son amant.

– Toujours pas de café ! fit-il.
– Je préfère éviter. Ce matin, je n’ai pas été malade, je voudrais que ça continue.
– Très bien, attends-moi, je reviens !

Le Gallois se dirigea vers la cuisine et s’occupa de préparer les boissons. Il attendait que son café passe en se massant les reins quand il sentit deux mains se poser sur son dos.

– Je t’ai fait mal ?
– Ce n’est rien, ne t’en fais pas pour ça, si ça te rassure, j’ai aimé te sentir en moi à mon réveil, fit-il en se tournant pour le regarder. En fait, j’aime quand tu me fais l’amour, j’aime quand tu m’embrasses, j’…

Le Capitaine ne le laissa pas finir et s’empara de sa bouche pour un baiser possessif. Les lèvres s’entrouvrirent et les langues se goûtèrent longuement, sensuellement, puis ils se séparèrent pour reprendre leur souffle.

– Veux-tu que je te masse un peu, souffla l’immortel.
– Tu sais faire ça ?
– Bien sûr !

Ianto sourit et lui tendit sa tasse puis ils retournèrent dans la chambre et s’assirent sur le lit, le dos contre le mur. Quand ils eurent fini, le Capitaine l’incita à s’allonger et lui frictionna le dos, détendant les muscles noués. Quand il eut terminé, il laissa son amant se rasseoir et resta silencieux. Le Gallois coula un regard de biais à son compagnon qui surprit une lueur amusée dans ses prunelles.

– Qu’y a-t-il ?
– Rien, je me disais que nous ressemblions à un couple de vieux mariés !
– De vieux mariés ! Et pourquoi donc ?
– Je ne sais pas, c’est l’impression que ça me donne.
– Ianto… commença l’immortel.
– Ne t’inquiète pas, Jack, je n’ai pas l’intention de t’obliger à m’épouser, le coupa-t-il en riant. Tu nous imagines devant le Maire, il y en a qui pourraient faire une attaque ! Non, je pense plutôt que nous allons bientôt être invités à un mariage.
– Ah ! Et peux-tu me dire qui aurait l’intention de convoler ?
– Tu as de ces expressions, répondit le Gallois en essayant de garder son sérieux. En fait, je pense que Owen a l’intention de demander la main de Tosh.
– Tu crois ? Je me disais que c’était Neill qui avait cette idée envers Eirian.
– Non, ne me dis pas qu’eux aussi…
– Et si ! Cela fait un moment que je les observe. Je sais qu’ils se connaissent depuis longtemps et le détachement d’Eirian pour Cardiff lui avait peut-être fait perdre espoir, mais elle a changé depuis que Neill est parmi nous.
– Génial, deux mariages, on va pouvoir faire la fête, fit le Gallois le cœur un peu serré par cette perspective.

Effectivement, ses amis allaient sans aucun doute unir leurs vies, mais lui, resterait l’amant de son Capitaine.

– Bien, fit l’immortel, on devrait peut-être se préparer. Il faut que je téléphone à Londres à 10 h.
– Un problème ?
– Rien de bien important, juste des renseignements à demander, mais la personne ne sera là que ce matin.
– Ok, je vais prendre une douche, tu viens.
– Quelle question ! répondit le leader en le suivant dans la cabine.

Les deux hommes se savonnèrent mutuellement, faisant glisser leurs mains sur les peaux sensibles. Ils avaient de nouveau envie l’un de l’autre, mais ils durent se faire violence et finirent sagement de se laver puis après un dernier baiser, ils se séchèrent et allèrent s’habiller.

Planté devant la glace, le Gallois finissait de nouer sa cravate quand le leader vint se coller contre son dos, picorant son cou.

– Jack, tu n’es pas sérieux !
– C’est toi qui ne l’es pas, fit l’immortel. Tu sais très bien quel effet cette chemise a sur moi !
– On verra ça plus tard, si tu veux bien, répondit le jeune homme en s’échappant. N’oublie pas que tu as un coup de fil à passer.

Le Capitaine laissa tomber ses bras et soupira bruyamment.

– Ianto, tu me martyrises, tu le sais ça !
– Quelle idée, je ne me le permettrais pas, fit-il en éclatant de rire, se sauvant devant la main qui tentait de l’attraper.

Quand Jack vint le rejoindre dans l’entrée, le Gallois l’attendait et lui présenta son manteau. Il l’enfila puis précéda son hôte dans le couloir, laissant le jeune homme refermer derrière eux. Cette fois, ils allèrent ensemble chercher le petit déjeuner et descendirent par l’ascenseur invisible. Owen les salua quand ils quittèrent la dalle et Ianto alla faire la première tournée du matin.

– Jack, je peux te voir ?
– Oui, bien sûr, fit-il en s’approchant du médecin.
– Je voulais juste savoir si tout allait bien.
– Aucun problème. Ce matin, je n’ai pas été malade et j’ai passé une bonne nuit.
– Tu as bien conscience que tu risques d’avoir encore des nausées pendant quelques semaines.
– Oui, mais au début de l’année, je pense qu’il y aura du changement.
– Oh, je vois ! Tu as l’intention de lui en parler, ça y est, tu t’es décidé !
– Oui, ce sera pour le Nouvel An !
– Eh bien, j’ai comme l’impression qu’on s’est donné le mot, répondit Owen.
– Pourquoi ! Tu as l’intention de demander à Tosh de t’épouser !
– Oui et au Nouvel An également ! Manquerait plus que Neill en fasse autant ! lâcha-t-il en riant.
– Effectivement, ce serait très drôle !
– Qu’est-ce qui serait drôle ? s’enquit Ianto en approchant avec les tasses.
– Tu avais raison, fit l’immortel en baissant la voix, Owen a l’intention de demander Tosh en mariage et il pense que Neill pourrait en faire de même avec Eirian.
– Je te l’avais bien dit !
– Oui, tu sais voir ce qui passerait inaperçu pour les autres.
– Ouais ! répondit le Gallois après avoir distribué les boissons. Bon, j’ai du boulot, à plus tard.

Il quitta la baie médicale, laissant les deux hommes discuter.

– Ça a eu l’air de le perturber, fit Owen.
– Je pense qu’il s’imagine qu’il n’y aura que deux mariages.
– Tu veux…
– Oui, le coupa le leader. C’est aussi mon intention. Je ne veux pas que le bébé arrive dans un contexte de simple concubinage, je veux qu’il ait une véritable famille.
– Très bien, je vois que tu as vraiment décidé de t’engager.
– Oui, comment veux-tu que je fasse autrement, il est tout pour moi.

Owen acquiesça sans rien dire et l’immortel le quitta pour aller téléphoner. Il était presque l’heure et il ne pouvait pas louper son contact.

Au bout d’une heure de conversation, le Capitaine reposa le combiné, satisfait de ce qu’il avait pu obtenir. Il ne lui fallait maintenant que l’aval du Gallois pour faire de lui l’homme le plus heureux de la Terre, mais pourquoi de la Terre… du monde, de l’univers même ! Jamais il n’avait éprouvé de tels sentiments et cette petite vie qui grandissait en lui allait leur apporter bien du bonheur.

Il passa ses mains sur son ventre, les yeux fermés et soupira doucement. Il n’entendit pas le jeune homme entrer et celui-ci s’arrêta près du bureau.

– Tu as un problème ? demanda-t-il.
– Non, tout va bien, juste un peu barbouillé mais beaucoup moins qu’hier, répondit le leader en se levant.
– Très bien. Jack, le réveillon est dans quelques jours et tu m’as dis que tu avais prévu quelque chose.
– Effectivement, pourquoi ?
– Je voulais savoir si ça nécessitait une tenue particulière.
– Non, tu peux faire comme tu le souhaites, de toute façon, peu importe que tu sois en jeans ou en costume, tu sais très bien que pour moi, c’est la même chose du moment que tu es près de moi.
– Ok, alors je vais aller commander du champagne.
– Pour quelle raison ?
– Pour accueillir la nouvelle année avec les autres à leur retour !
– Oh ! Très bien, c’est une excellente idée, fit-il tout en pensant que d’autres choses seraient à fêter.
– Quelqu’un va avoir un bébé ? s’enquit soudain le Gallois.

Jack blêmit un instant avant de se ressaisir. Son esprit avait laissé passer une bribe de l’information qu’il cherchait tant à cacher.

– Oui. Je dois prévoir un cadeau.
– C’est quelqu’un que je connais !
– Oui, mais je vais m’en occuper, ne t’en fais pas.
– C’est pour quand ?
– Pour l’été prochain, j’ai encore le temps.

Il essayait de détourner la curiosité de son amant, mais ce n’était pas facile. Il s’approcha et le prit dans ses bras. Il l’embrassa délicatement et ils durent se séparer quand Eirian se présenta à la porte.

– Oh, pardon, fit-elle en rougissant.
– Non, reste, que veux-tu ?
– Je voulais te prévenir que nous prenons la route vendredi matin. Nous devons déposer Owen et Tosh à l’aéroport avant de partir pour la montagne.
– Très bien. En attendant, il faut mettre à jour tous les dossiers. Vois avec Tosh pour que tout soit réglé.
– D’accord, à plus tard, fit-elle en quittant la pièce.
– On ne peut jamais être tranquille, reprit le leader. Bien, où en étions-nous, finit-il en reprenant les lèvres de son amant.
– Jack, il faut que j’aille commander le repas, tenta le Gallois.
– Tout à l’heure, fit l’immortel en descendant goûter son cou.
– Je t’en prie, ce n’est ni le moment ni l’endroit, dit-il en s’échappant des bras qui le retenaient.
– Ian, j’ai envie d’un gros câlin, répondit le Capitaine avec une moue boudeuse.
– On verra ça plus tard, pour le moment, j’ai du boulot, alors sois sage sinon tu seras puni, lança Ianto avant de sortir du bureau.

Le leader retourna s’asseoir à sa table et alluma la CCTV. Quand il vit arriver le jeune homme, il l’appela sur son portable.

– Dis-moi, à quel genre de punition pensais-tu ?
– Je ne sais pas encore, c’est à étudier.
– Reviens vite, tu me manques déjà !
– N’exagère pas, tu peux bien te passer de moi quelques heures ! Je dois te laisser, il y a du monde qui vient d’arriver.
– Ian, je t’aime, fit le Capitaine avant de raccrocher.

Le Gallois regarda l’objectif de la caméra et sourit puis reporta son attention sur les visiteurs qui voulaient des informations sur les endroits à visiter et les animations prévues pour le Nouvel An.
À suivre…
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MessageSujet: Re: l'éternité près de toi...   L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17 - Page 2 Icon_minitimeDim 21 Nov - 14:44

Haha, tu fais durer le plaisir... ^^
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MessageSujet: Re: L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17   L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17 - Page 2 Icon_minitimeDim 21 Nov - 14:52

Il sera mignon, tout comme ses parents... :mdr2:
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MessageSujet: Re: L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17   L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17 - Page 2 Icon_minitimeLun 22 Nov - 0:39

Que c'est romantique !!!! J'attends tous les jours la suite avec autant d'impatience !!!!
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MessageSujet: Re: L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17   L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17 - Page 2 Icon_minitimeLun 22 Nov - 7:43

merci

Chapitre 22
À l’heure du déjeuner, il ferma le bureau après avoir récupéré la commande du repas et descendit dans le Hub. Quand il franchit le sas, Jack était sur la passerelle et le regardait passer, un sourire flottant sur ses lèvres. Le plateau dans les mains, le jeune homme invita ses collègues à aller en salle de conférence.

Les conversations allaient bon train, puis brusquement, Owen interpella à son leader.

– Au fait, Jack, tu es certain que tu n’auras pas besoin de nous !
– Non, je reste ici, je pourrai m’occuper des éventuelles alertes. De toute façon, il y aura également Ianto, ne t’en fais pas. Si nous avons vraiment un gros problème, j’appellerai Neill, ils seront moins loin que vous.
– Nous n’aurions peut-être pas dû choisir la France pour ce réveillon.
– Bien sûr que si, Paris est une ville merveilleuse, vous ne le regretterez pas.
– Ok. Et pour toi ?
– Quoi moi ?
– Tu as encore des vertiges ?
– Non, pour le moment, ça semble être passé, mais il faudra que tu prévoies de laisser ce qu’il faut pour le cas où. Je ne pourrai pas aller voir un médecin de ville, il ne pourrait pas me soigner.
– C’est prévu, ne t’en fais donc pas. Ce matin, j’ai vérifié la pharmacie. Peu importe le problème, il y a la solution et une notice est collée sur la porte. Vous n’aurez qu’à lire.
– Très bien, tu vois que tout se passera bien.
– Tosh, intervint le Gallois, profite de ton séjour, tu verras, c’est une ville fascinante.
– Tu y es déjà allé ? demanda le Capitaine.
– Oui, lorsque j’étais au collège. Mais je n’ai pas eu l’occasion d’y retourner.
– Neill, il faudra que vous nous laissiez les coordonnées de votre hôtel, fit le Capitaine, je n’ai pas l’intention de vous déranger, mais il faut quand même prévoir. Vous serez à moins de deux cents kilomètres d’ici et si nous avons vraiment besoin de vous, ce sera plus facile que de faire revenir Owen et Tosh.
– Oui, bien sûr, fit le militaire. C’était prévu de toute façon. Nous descendons au Tyn-Y-Coed Hotel à Capel Curig, dans Snowdonia Park. Il paraît qu’il est très agréable.
– Ok, je te remercie. J’espère que vous passerez un bon séjour. Tiens Ianto, je te confie ça, fit l’immortel en lui tendant les coordonnées de l’hôtel.
– Et vous, qu’allez-vous faire ? demanda Eirian.
– Juste une sortie au restaurant ! Nous allons rester d’astreinte, fit le Gallois avant que le Capitaine ait le temps de répondre.
– Comment le sais-tu ? s’enquit Jack.
– Ce n’est pas ce que tu as prévu ? fit-il le regard pétillant.
– Oh, toi, il faudrait que tu arrêtes d’écouter ce que je pense. Comment veux-tu que je te fasse une surprise si tu cherches à savoir ce que je cache !

Ianto le défia du regard et les autres éclatèrent de rire.

– Je suis têtu, tu devrais le savoir !
– Oui, je le sais, Ianto, mais essaie de patienter jusqu’à vendredi. Ce serait vraiment dommage.
– J’ai l’impression qu’il n’a pas eu besoin de leçon pour comprendre comment ça fonctionnait, fit le médecin en se rendant compte que le Gallois avait transmis une pensée.
– Il est doué, je te l’ai déjà dit. Bon, ce n’est pas tout ça, mais nous avons encore du boulot, Ianto, pourrait-on avoir notre café.
– Bien sûr, j’y vais, fit le jeune homme en se levant, un sourire sur les lèvres.

Il quitta la pièce en emportant les boites vides et revint quelques minutes plus tard avec les tasses qu’il déposa devant chacun.

– Ianto, tu peux me dire ce que tu lui sers ? demanda Tosh.
– Un mélange des meilleures feuilles de thé indien, il est un peu fâché avec mon café en ce moment, fit le Gallois en échappant de justesse à la main qui tentait de l’attraper.
– Ce n’est pas vrai, se défendit le Capitaine, c’est mon estomac qui me fait des misères, mais ça va passer. Ne t’en fais pas, je ne vais pas longtemps boycotter ton nectar.

À nouveau, les autres se mirent à rire et Ianto alla s’asseoir, assez fier de lui.

– Ça va se payer !
– Quand tu veux, je suis tout à toi.

Owen regardait les deux hommes qui devisaient silencieusement et sourit, ils semblaient vraiment heureux d’être ensemble et il lui tardait que le Capitaine lui annonce la grande nouvelle.

La veille du réveillon, ils se retrouvèrent pour donner les derniers rapports en attente puis chacun regagna son chez-soi pour préparer le départ du lendemain. Ianto proposa une soirée chez lui que l’immortel accepta bien vite. Le Gallois quitta le Hub un peu plus tôt afin d’aller préparer le repas du soir, après avoir embrassé ses amies et leur avoir souhaité un bon voyage.

Avant d’aller le rejoindre, le leader s’occupa des pensionnaires et de Myfanwy puis éteignit les ordinateurs et sortit par l’ascenseur invisible. Tout en traversant la place, il repensait à tout ce que Tosh lui avait expliqué, le restaurant, la soirée, le dernier verre dans un pub avant le baiser sous le gui. Pour le reste, elle ignorait ce qu’il devait se passer mis à part qu’il ferait sa demande. Il était un peu nerveux, il savait que Ianto l’aimait au moins autant que lui, mais si par malheur il n’acceptait pas ce bébé qu’il protégeait au sein de son ventre ! Non, ce n’était pas possible, le Gallois ne le rejetterait pas pour ça ! Il avait eu envie d’avoir des enfants, il le lui avait dit.

Brusquement, il fut pris d’un vertige et s’adossa au mur. Sentant ses jambes céder, il saisit son téléphone et appuya sur la touche d’urgence, déclenchant l’appel sur le portable du Gallois et perdit connaissance en s’effondrant sur le sol.

Quand il revint à lui, il sentit des mains le palper et des voix qu’il ne connaissait pas, puis il reconnut celle de son amant qui demandait le passage.

– Jack, c’est moi, je suis là, fit-il au creux de son oreille.
– Vous voulez que l’on appelle les secours ? demanda une femme.
– C’est inutile, j’ai contacté son médecin. Je vous remercie, ça va aller maintenant.
– Très bien.

Les badauds s’écartèrent puis les laissèrent seuls. Le jeune homme l’aida à s’asseoir plus confortablement et posa sa main sur son front.

– Tu n’as pas appelé Owen ! fit l’immortel.
– Non, rassure-toi, mais si ça devient nécessaire, je le ferai.
– Ça va aller. Peux-tu m’aider à me lever ?

Le Gallois passa ses bras autour de son torse et l’aida à se redresser. Il l’appuya contre le mur le temps qu’il reprenne son équilibre et l’entraîna vers son immeuble. Une fois dans l’appartement, il le fit asseoir sur le canapé après avoir retiré son manteau et alla lui chercher un verre d’eau.

– Tu peux me dire ce qu’il s’est passé ? fit Ianto.
– J’ai juste eu un vertige. Je ne me suis pas assis assez vite.
– Tu as dû faire un malaise vagal. Bien, ce soir, tu va dîner et au lit et si demain ça ne va pas mieux, nous resterons à la maison. Pas question que nous sortions si tu es malade.
– Je t’en prie Ianto, je ne suis pas malade. Demain, ça sera passé, je t’assure.
– Eh bien, on verra ça.
– Ian, il est important que nous fassions cette soirée, je t’en prie, insista-t-il.

Le Gallois le dévisagea quelques instants, essayant de sonder ses pensées, mais le Capitaine les avait verrouillées, il n’avait aucun moyen de savoir pourquoi il tenait tellement à sortir.

– Ok, mais je veux que tu te reposes. Demain, j’irai faire un tour au Hub pour m’occuper des pensionnaires, mais toi, je veux que tu restes là !
– Mais…
– Tu veux sortir demain soir ?
– Oui !
– Alors, tu fais ce que je dis, martela le Gallois.
– Très bien, je m’incline, fit l’immortel contrit.
– Je crois que tu n’as pas tellement le choix.
– Non, effectivement ! Je suis brimé, tu le sais ça !
– Qui ose te faire une chose pareille ! répondit Ianto le regard brillant.

Le jeune homme s’accroupit devant son amant et prit son visage entre ses mains, le regardant quelques instants avant de poser ses lèvres sur les siennes. Le baiser se fit vite plus passionné et le Capitaine le bascula sur la peau que Ianto avait étalée devant le canapé.

L’immortel entreprit de le dévêtir, posant ses lèvres sur sa peau à chaque fois que le retrait du tissu en laissait en entrevoir une parcelle. La bouche posée sur son ventre, il lui déboutonna son pantalon et le fit glisser sur ses jambes. Il passa sa main sur le boxer malmené qu’il retira, libérant la fière virilité du Gallois. D’un geste rapide, il quitta ses propres vêtements et se coucha sur son amant, prenant ses mains pour les ramener au-dessus de sa tête, leurs doigts entrelacés.

Il ondula légèrement du bassin, faisant toucher leurs sexes dressés, gémissant tous deux des sensations ressenties. Il prit ses lèvres et les caressa de sa langue, demandant le passage qui se fit dans l’instant. Sa consœur vint à sa rencontre et elles se goûtèrent jusqu’à ce qu’ils doivent se séparer à bout de souffle.

Ianto, d’un coup de reins, les fit basculer et se retrouva sur son amant. Il posa ses lèvres sur son torse, léchant et mordillant les tétons durcis. Puis il poursuivit son chemin vers le sexe dressé et le prit délicatement en bouche après avoir suçoté le gland.

L’immortel agrippa les poils de la peau sur laquelle il était couché, gémissant sous les délicieuses caresses. Il releva la tête et eut la vision terriblement érotique de son amant allant et venant sur son membre, une main ancrée à la base, l’autre glissant entre ses cuisses qu’il écarta pour lui laisser le passage. Quand les doigts touchèrent son intimité, il se laissa retomber, un râle s’échappant de ses lèvres.

– Ian… je… hum… je…

Le Capitaine sentait la jouissance le gagner et quand un doigt passa son anneau de chair, il se répandit dans la cavité humide qui l’enserrait. Se léchant les lèvres, Ianto se redressa en souriant, insérant deux autres doigts dans l’intimité de son amant. Celui-ci les accueillit en se cambrant, murmurant le prénom de son amour.

– À mon tour de venir en toi, souffla le Gallois tout près de ses lèvres.

De son autre main, il s’enduisit le sexe de lubrifiant et cala un coussin sous les reins de son compagnon. Il se positionna devant l’intimité et attrapa les hanches de son partenaire qui avait plié les genoux, le tirant à lui tout en le pénétrant avec douceur. Quand il fut profondément enfoui, il s’arrêta quelques instants et se pencha pour embrasser les lèvres tremblantes du leader.

Cariad, Rwy'n dy garu di, souffla Ianto avant de commencer de lents va-et-vient.
– Moi aussi je t’aime, répondit le Capitaine.
– Tu as compris ce que je viens de dire ?
– Oui, ton esprit me l’a traduit.

Jack accompagna les mouvements de son amant et quand celui-ci toucha sa prostate, il se cambra, laissant échapper un gémissement.

Les coups de reins se firent plus vigoureux, le Gallois, la tête rejetée en arrière se laissait submerger par le plaisir qu’il ressentait. Les muscles qui l’enserraient se crispaient par moments, ajoutant aux sensations qui l’envahissaient. Se sentant sur le point de partir, il calma un peu le rythme, mais le leader grogna et accentua le balancement, l’obligeant à reprendre ses va-et-vient. Ianto se saisit de son sexe et le massa jusqu’à ce qu’il se déverse dans sa main, dans un cri qui se répercuta dans le salon. Le jeune homme tenta de prolonger son plaisir, mais les spasmes du corps qui l’entourait ne lui en laissèrent pas la possibilité et il s’épancha au tréfonds de son amant avec un gémissement plaintif.

Peu à peu, les tremblements des deux corps s’apaisèrent. La main plaquée sur le torse de son compagnon, Ianto se retira doucement et se blottit entre ses bras ouverts. Il passa ses doigts sur le ventre humide et posa sa tête sur son torse, écoutant le cœur reprendre un rythme plus calme.

Il se redressa et regarda son amant dans les yeux, souriant doucement avant de l’embrasser.

– Ian, tu me rends fou, soupira le Capitaine.
– Ça fait partie de mon charme, ironisa-t-il.
– Je l’admets, mais il n’y a pas que ça. Je n’ai jamais ressenti quelque chose d’aussi fort pour quelqu’un d’autre et tu peux être certain que j’en ai connu du monde !
– Je veux bien te croire et tu en connaîtras d’autres après moi, je ne me fais pas d’illusion, répondit le Gallois avec une pointe de douleur dans la voix.
– Je ne le pense pas. Personne ne pourra te remplacer, je peux te l’assurer.
– Oui, tu dis ça maintenant, mais tu as l’éternité devant toi, tu ne pourras pas la passer seul.

Le Capitaine le serra contre lui et embrassa ses cheveux puis avec un soupir, il se dégagea pour se lever.

– Tu vas bien ? s’inquiéta Ianto.
– Oui, j’ai juste la tête qui tourne un peu.
– Ok, alors assieds-toi, je vais te chercher de l’eau, ensuite, nous pourrons dîner, tu fais peut-être un peu d’hypoglycémie.
– D’accord, concéda l’immortel en prenant place sur le canapé.

Le Gallois passa dans la chambre pour récupérer deux serviettes et en tendit une à son amant tout en attachant l’autre autour de ses reins. Puis il alla lui chercher un verre et s’accroupit devant l’immortel, le regardant boire.

Après quelques minutes, il passa dans la cuisine et prépara les assiettes puis les rapporta et les posa sur la table basse, mettant un fond musical pour accompagner leur repas. Quand ils eurent terminé, ils allèrent prendre une douche et se couchèrent, se laissant rapidement emporter par le sommeil.

Le lendemain, comme prévu, Ianto alla seul au Hub et s’assura que tout était en ordre. Il revint à son appartement pour l’heure du déjeuner, apportant des plats du traiteur chinois où il s’était arrêté.

L’après-midi fut calme, le Capitaine parvenant même à s’assoupir deux heures. Quand il s’éveilla, il croisa le regard de son amant.

– Il y a longtemps que tu es là ?
– Je ne sais pas. Comment te sens-tu ?
– Très bien.

Il se redressa et passa sa main derrière sa nuque pour l’attirer à lui et l’embrasser tendrement.

– Tu vois, j’ai été sage, alors on peut la faire cette soirée, n’est-ce pas !
– Oui, évidemment ! Comme quoi, quand tu le veux, tu sais rester raisonnable.

Ils quittèrent le lit et Ianto lui tendit ses vêtements. Contrairement à d’habitude, il lui avait choisi une chemise et un jean, sachant très bien que le costume n’était pas sa tasse de thé, sauf sur lui. Jack sourit en voyant la chemise rouge que son amant avait l’intention de mettre et s’approcha pour déposer un baiser dans son cou.

Nouant sa cravate, le Gallois surprit le regard de l’immortel et lui sourit dans la glace. Le leader se colla contre lui et le serra dans ses bras.

– Je sens que nous allons passer une bonne soirée, souffla-t-il avant de lui mordiller l’oreille.
– Il faudrait y aller, fit Ianto en s’écartant, certain que si son amant continuait ainsi, ils n’allaient pas quitter l’appartement.
– D’accord.
– Nous allons où ?
– Au Barroco et ensuite, nous irons au pub jusqu’aux coups de minuit.
– Très bien, je te suis.

Ils sortirent de la chambre et le Gallois alla chercher des petits bouquets de gui qu’il attacha aux boutonnières des deux manteaux puis aida l’immortel à enfiler le sien et mit son pardessus avant de récupérer ses clés. Ils montrèrent dans la voiture du jeune homme et Jack se laissa conduire.

La soirée au restaurant fut très agréable, les plats choisis par Tosh étaient délicieux. De temps en temps, l’immortel caressait la main de son amant, du bout des doigts, ayant le plaisir de le voir rougir sous les attouchements que ne pouvaient manquer de voir les autres consommateurs.

Quand ils eurent fini, le Capitaine alla régler la note et enfila son manteau que lui tendait le jeune homme puis ils sortirent pour reprendre la voiture. Ianto se gara sur le parking du pub et ils y entrèrent, le bras de l’immortel passé autour des épaules de son compagnon. Le Gallois le laissa aller s’installer et se rendit au bar pour commander des boissons puis rapporta les verres et prit un siège, se plaçant à côté de son leader.

– Tu passes une bonne soirée, s’enquit ce dernier.
– Oh oui, il faudra que je remercie Tosh, tout est parfait, fit-il en souriant.
– Pourquoi Tosh ?
– C’est bien elle qui t’a aidé à tout arranger !
– Oui, mais comment le sais-tu ?
– Elle ne cache pas ses pensées aussi bien que toi.

Quand résonnèrent les douze coups de minuit, ils s’embrassèrent passionnément et se séparèrent en entendant quelqu’un appeler le jeune homme.

Ianto se leva pour donner l’accolade à l’homme qui venait de le saluer. Jack les regarda quelques instants, écoutant son amant discuter dans sa langue maternelle. Il ferma les yeux pour s’imprégner de ces mots qu’il ne comprenait pas mais dont il aimait les sons.

Ianto helo, doeddwn i ddim yn dod o hyd i chi fan hyn ! (Salut Ianto, je ne pensais pas te trouver ici !), fit-il en jetant un coup d’œil admiratif au Capitaine.
Sut yr ydych yn Connor, yr oedd yn hir ! (Comment vas-tu Connor, ça faisait longtemps !)
Ydy, yn wir. Ar hyn o bryd, yr wyf yn byw yn yr Unol Daleithiau, yr wyf yn dychwelyd am wyliau ! (Oui, effectivement. En ce moment, je vis aux États-Unis, je suis revenu pour les fêtes !)
Mae'n rhaid i'ch rhieni yn hapus ! (Tes parents doivent être heureux !)
Ie, nid ydym yn gweld yn ddigon aml. Dywedwch wrthyf, yr wyf yn gweld eich bod yn gyda'i gilydd ! (Oui, on ne se voit pas assez souvent. Dis-moi, je constate que tu es accompagné !)
Ie ! (Oui !)
Nid yw'n ddrwg, ydych chi'n lwcus ! (Il est pas mal, tu as de la chance !)
Ie, dyna beth yr wyf yn dweud fy hun bob dydd ! (Oui, c’est ce que je me dis tous les jours !)
Wel , nid wyf yn eich poeni mwyach. Yr wyf yn dymuno Blwyddyn Newydd Dda a gweld chi cyn bo hir , efallai ! (Bien, je ne vais pas te déranger plus longtemps. Je te souhaite une Bonne année et à bientôt peut-être !)
Pam na wnewch chi ! Hwyl fawr ! (Pourquoi pas ! Au revoir !)
À suivre…
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MessageSujet: Re: l'éternité près de toi...   L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17 - Page 2 Icon_minitimeLun 22 Nov - 23:45

Y'a trop de suspeeeense xD
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MessageSujet: Re: L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17   L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17 - Page 2 Icon_minitimeMar 23 Nov - 7:01

Je le lève enfin. Bonne lecture. study

Chapitre 23
Le jeune homme se rassit et prit les mains du Capitaine posées sur la table.

– Ça va ? s’enquit-il.
– Oui, j’adore t’entendre parler gallois, tu pourrais me traduire certaines choses ?
– Bien sûr ?

L’immortel réfléchit un instant, il venait d’avoir une idée pour amener sa demande.

– Comment dit-on la mer !
– Môr.
– Comment dit-on le ciel !
– Heaven.
– Ok ! Euh… C’est une belle soirée !
– 'I' a noson hyfryd.
– Épouse-moi !
– Mi briodi !
– Quand tu veux ! répondit le Capitaine, les yeux brillants.
– Pan fyddwch eisiau ! fit Ianto en s’arrêtant brusquement de traduire.

Il fixait l’immortel qui souriait. Les mots dansaient devant ses yeux et il ne put empêcher ses larmes de transparaître.

– Que viens-tu de dire ? s’enquit le Gallois.
– Que j’acceptais de t’épouser, pourquoi, tu as déjà changé d’avis ?
– Non, absolument pas, mais…

Ianto ne savait plus où il en était, son amant avait habilement amené sa demande en mariage et tout à sa traduction, il s’était fait piéger.

– Tu m’inquiètes là, fit le Capitaine en faisant le tour de la table. Qu’est-ce qui ne va pas ? C’est trop tôt pour une demande, c’est ça !
– Non, absolument pas, j’ai été surpris, c’est tout.

L’immortel continuait de le fixer, il espérait une réponse positive, mais celle-ci tardait à venir, alors il décida de brusquer un peu les choses et sortit un papier de sa poche qu’il lut avec application.

– Rydym yn cael babi, rwy'n dy garu di Ianto ! fit Jack hésitant quelque peu sur la prononciation des mots.
– Tu sais ce que tu viens de dire là !
– Normalement oui, mais traduis pour vérifier.
– Nous allons avoir un bébé, je t’aime Ianto…

Le Gallois finit la phrase dans un murmure. Un bébé, mais comment pourraient-ils avoir un bébé ! L’immortel lui saisit la main l’obligeant à se lever pour le serrer contre lui. Il plongea son regard dans le sien et appliqua la paume de son amant sur son ventre en souriant. Le jeune homme comprit soudain et s’écarta en le fixant. Jack eut peur de la lueur qu’il vit dans les prunelles de son amour. Il avait eu raison, contrairement à ce que Owen lui avait dit, Ianto le prenait sûrement pour un monstre. Il se détourna rapidement et quitta l’établissement sans un mot, laissant là le jeune homme qui tentait de rassembler ses pensées.

Comment cela pouvait-il être possible ? Les hommes ne peuvent pas enfanter ! Mais une petite voix dans sa tête lui disait que Jack n’était pas de ce siècle. Une alarme s’était également mise en route et il se ressaisit. Il fallait qu’il retrouve son amant au plus vite. Il sortit à son tour et essaya de l’apercevoir, mais mis à part des petits groupes d’amis qui s’échangeait leurs vœux, il n’y avait personne.

– Excusez-moi, vous n’auriez pas vu un homme avec un manteau militaire sortir il y a peu ?
– Si, il est parti par-là, fit la jeune fille en montrant le bâtiment en haut duquel l’immortel aimait se percher.
– Merci !

Il partit en courant, le cœur serré par l’angoisse. Rapidement, il atteignit le toit et sortit sur la terrasse. À l’angle des poutrelles, Jack regardait le sol, des larmes roulant sur ses joues.

– Cariad, fit doucement Ianto, je t’en prie, ne fais pas de bêtise. Reviens vers moi.
– Pour quelle raison ?
– Je t’aime.

L’immortel tourna la tête et le regarda.

– J’ai été surpris par ce que tu m’as dit, c’est vrai, mais y a-t-il un plus grand bonheur que d’avoir un enfant de toi. Il est nous deux et tu seras mon époux, tu n’as pas oublié que tu avais accepté ma demande, fit Ianto sur un ton qu’il espérait ironique.
– Comment peux-tu m’aimer Ianto, regarde ce que je suis !
– Je sais ce que tu es et je t’aime ainsi. Il y a quelques jours, tu m’as demandé si j’aurais souhaité avoir des enfants et je t’ai répondu que oui, tu t’en souviens ?
– Oui.
– Je n’ai pas changé d’avis Jack, j’en veux toujours.

Peu à peu, maîtrisant sa peur du vide, Ianto s’était approché de l’immortel. Il posa sa main sur son torse et la descendit jusqu’au ventre qu’il caressa du bout des doigts.

– Tu ne ferais pas de mal à ce petit bout, n’est-ce pas, fit-il doucement. Allez viens, tu risques d’avoir un vertige, je ne voudrais pas vous perdre.

Lentement, ils retournèrent sur le toit et Ianto prit son amant dans ses bras puis posa ses lèvres sur les siennes en un tendre baiser. Puis il sécha les larmes qui sillonnaient les joues de son futur époux et l’entraîna vers la base.

– Bien, je crois que ce soir, il nous faudrait rentrer à la maison, fit le Gallois.
– Nous y sommes !
– Non, je veux que tu viennes t’installer dans mon appartement. Je sais qu’il va falloir envisager de déménager, mais pour le moment, tu y seras bien mieux installé qu’ici. Demain, enfin non, tout à l’heure, dit-il en regardant sa montre, le Hub restera fermé, alors autant être tranquille chez nous, tu ne penses pas ?
– Mais… tenta l’immortel.
– Pas de mais, aujourd’hui, tu n’as rien à dire. Jack, nous commençons une nouvelle année, une nouvelle vie, toi, moi et lui, fit-il en posant sa main sur le ventre de son amour. Nous devons discuter de pas mal de choses et je voudrais que nous soyons dans un endroit plus calme qu’ici, finit-il en entendant Myfanwy crier.

L’immortel se laissa entraîner et au moment de passer le sas, Ianto se retourna et jeta une tablette de chocolat vers le ptérodactyle qui fondait vers eux. En le voyant remonter dans son antre avec sa prise, le Gallois se mit à rire.

– Bonne année à toi aussi, lança-t-il en direction de l’animal.

En arrivant à l’appartement, le jeune homme laissa son amant aller s’installer et se dirigea vers la cuisine.

– Au fait, je comprends mieux ta nouvelle aversion pour le café, fit-il avec un sourire. Un moment, j’ai eu peur que tu n’en veuilles plus.
– Oh non ! Loin de moi cette idée, mais pour l’instant, mon estomac ne supporte pas la caféine. Pourrais-tu me faire un thé ?
– Bien sûr, j’ai un nouveau mélange de thés aromatisé à la menthe, je pense qu’il te plaira.

Quand le Gallois revint, Jack avait les yeux fermés et semblait dormir. Il s’assit près de lui et le regarda quelques instants avant de glisser ses doigts entre les pans de tissu pour aller caresser la peau. L’immortel sourit puis entrouvrit les paupières.

– Il n’y a encore rien à voir, fit-il, ça ne fait que six semaines.
– Comment le sais-tu ?
– Je me souviens du jour où il a été conçu !

Il s’amusa de l’expression de surprise peinte sur le visage de son compagnon puis l’attira à lui pour l’embrasser.

– Tu te rappelles quand je suis allé au centre bouddhiste ?

Le Gallois rougit brusquement. Et comment qu’il s’en souvenait ! C’était la première fois qu’il avait possédé l’immortel.

– Tu veux dire qu’une seule fois a suffi !
– Oui et j’avoue que j’ai moi-même été surpris. Comme je l’ai dit à Owen, je pensais être stérile.
– Owen est au courant ?
– Oui, mais il est notre médecin. Quand j’ai fait mon premier malaise ici, tu as voulu qu’il m’examine. Eh bien, il a trouvé ce qui n’allait pas. Mais je lui ai demandé de garder le secret, je voulais te le dire moi-même. Cependant, je ne souhaitais pas que ça vienne dans une quelconque conversation. Pour moi, c’était une chose importante et j’avais envie que cette date soit inoubliable. C’est pourquoi, j’ai choisi le Nouvel An. Comme tu l’as si bien dit, nouvelle année, nouvelle vie.
– Et les autres ?
– Personne ne le sait à part toi et lui. Neill et Eirian ont déjà du mal à se faire à mon immortalité, alors imagine si je leur avais en plus dit que j’attendais ton enfant !

Le Gallois sourit, voyant très bien la scène.

– Pourquoi pensais-tu que tu étais stérile ?
– Tu n’es pas mon premier amant, tu le sais bien, mais je ne suis tombé enceint qu’une seule fois auparavant. Tu te doutes bien que lorsque Owen m’a montré le scanner, j’ai eu le choc de ma vie.
– Ça peut se comprendre, mais mets-toi à ma place aussi ! Je vais être le premier à avoir un enfant… d’un homme ! Et quel homme, fit-il amoureusement en posant ses lèvres sur les siennes. Je t’aime Jack, plus qu’hier mais bien moins que demain, tu ne dois pas en douter.
– J’aimerais que nous nous mariions dès que possible et j’ai pensé à une date, dit le Capitaine.
– Je t’écoute.
– Le 14 février !
– Tu as le chic avec les dates qui marquent, répondit Ianto en souriant. Mais si je ne me trompe pas, ce n’est pas un samedi !
– Non, mais qu’importe, j’arriverai bien à obtenir une dérogation.
– Pour ça, je te fais confiance. Tu devrais boire ton thé, il va être froid.

L’immortel prit la tasse et avala la boisson. Ianto avait raison, ce mélange était délicieux.

– Je comprends maintenant ce cadeau que tu voulais faire pour le bébé à naître, fit soudain le Gallois.
– C’est vraiment difficile d’avoir un secret avec toi, répondit le Capitaine. J’ai bien pensé à ce moment-là que tu avais tout découvert. Quelquefois, la télépathie est une calamité, tu peux me croire.
– Finalement, j’ai bien fait de commander une caisse de champagne. Si nous avons vu juste, il va y avoir deux mariages à fêter en plus du nôtre et il y aura aussi l’annonce du bébé, fit Ianto.
– Oui, j’espère simplement que ça ne va pas faire fuir Neill et Eirian.
– Ils comprendront, par contre, il va falloir que tu acceptes d’être plus prudent et de nous laisser prendre les risques à ta place. Je ne sais pas ce qu’il pourrait arriver si tu venais à être tué. On sait que toi, tu reviens, mais lui, dit-il en posant sa main sur le ventre de l’immortel, on ne peut pas être certain qu’il en serait de même.

Jack ne répondit rien, percevant l’angoisse que le Gallois tentait de cacher. Il pouvait le comprendre, lui non plus, ne voulait pas perdre son enfant et il devait accepter de rester en arrière.

– Je te promets de faire ce que tu me diras, souffla-t-il en l’attirant à lui. Mais je ne veux pas que tu te sépares de Neill si je ne peux pas t’accompagner. Il te protègera pour que tu puisses revenir vers moi, vers nous.
– D’accord. Il faudra lui en parler à son retour.
– De toute façon, il va y avoir du changement, fit l’immortel. Je pense que Myfanwy va finir par s’ennuyer le soir.
– Pour quelle raison ?
– J’ai vu un mail passer pour une location. C’était suite à une demande de renseignements envoyée par Neill. J’ai bien l’impression qu’à leur retour, si tout se passe comme il le souhaite, ils quitteront le Hub. En m’installant chez toi, elle restera seule.
– Pas chez moi, Jack, chez nous, il va falloir que tu t’y fasses.
– Ian, je sais que c’est le Jour de l’An, mais verrais-tu un inconvénient à ce que j’aille me coucher, j’avoue que je suis épuisé, ça fait longtemps que ça ne m’était pas arrivé.
– Non, bien sûr, viens, fit-il en l’entraînant dans la chambre.

Ils se déshabillèrent et se glissèrent sous la couette. Le Gallois l’embrassa tendrement puis posa ses lèvres sur son ventre, le caressant du bout du doigt.

– Bonne nuit à toi aussi, fit-il en faisant sourire l’immortel.
– Je vois que j’ai de la concurrence. Maintenant, je vais devoir te partager.
– J’ai assez d’amour pour vous deux, rassure-toi. Bonne nuit Cariad, dit-il avant de s’allonger en fermant les yeux.
– Bonne nuit Ianto, répondit l’immortel en s’assoupissant à son tour.

Au milieu de la nuit, le Capitaine se réveilla en sueur, une douleur lui vrillant le ventre. Il se leva et s’enferma dans la salle de bain.

– Jack, ça ne va pas ? fit Ianto qui venait de le rejoindre.
– Je n’en sais rien, j’ai l’impression qu’on essaie de me retirer les entrailles, je n’ai jamais eu aussi mal, fit-il en vomissant à nouveau.
– Que puis-je faire ?
– Je ne sais pas.

Le Gallois passa un gant humide sur son front et attendit qu’il se redresse. L’immortel s’assit sur le carrelage, les yeux fermés. Il tremblait et des gouttes continuaient de perler.

– Viens, fit Ianto, tu ne peux pas rester là, tu vas prendre froid. Je vais aller au Hub, Owen a dit qu’il avait laissé une notice dans la pharmacie, il était au courant pour le bébé, il a peut-être prévu ça aussi !
– Je ne sais pas, répondit le Capitaine en se levant, tenant péniblement sur ses jambes mal assurées.

Il suivit son amant et s’allongea dans le lit. Couché sur le côté, les genoux relevés contre son ventre, il continuait de trembler. Le jeune homme était inquiet, il déposa une bassine près du lit et s’habilla rapidement. Avant de sortir de la chambre, il vint s’asseoir près de l’immortel et passa sa main dans ses cheveux.

– Je reviens vite, fit-il en l’embrassant sur la tempe.
– Ian, je ne veux pas le perdre, souffla le Capitaine.
– Moi non plus, nous allons bien trouver ce qui ne va pas. Reste couché, je n’en ai pas pour longtemps.

Sur ces mots, il sortit de la chambre, attrapa son manteau et quitta l’appartement. Il traversa la place en courant et entra par l’office de tourisme, refermant derrière lui avant d’emprunter le couloir menant à la base secrète. Il était très inquiet pour la santé de son compagnon et pressa le pas. Arrivé dans la baie médicale, il ouvrit la pharmacie et lut les indications qu’avait laissé le médecin, mais rien n’était mentionné en cas de douleur particulière. Devant garder le secret sur la grossesse de l’immortel, il n’avait rien noté. Peut-être est-ce à un autre endroit ?

Le Gallois chercha dans tous les tiroirs et tous les placards puis finalement, il s’appuya à la table, laissant son regard embrasser la pièce. Il ne savait plus où chercher puis il eut une idée et alluma l’ordinateur. Dans les dossiers personnels, il pourrait sans doute trouver quelque chose. Il tapa du poing sur la table en constatant que Owen avait verrouillé celui qui concernait l’immortel. Il essaya plusieurs mots de passe, mais rien à faire, il était toujours rejeté. Que faire ? Il se passait la main dans les cheveux, continuant à réfléchir intensément lorsqu’il eut une idée. Il s’approcha du clavier et tapa quatre lettres puis envoya. Avec un cri de victoire, il vit le fichier s’ouvrir et lut rapidement les informations.

Il nota la date de l’échographie qui devait avoir lieu deux jours plus tard quand le médecin serait de retour. Il parcourut les rapports qu’il avait faits lorsqu’il l’avait examiné, mais ne trouva rien sur des douleurs ou complications éventuelles. Un dossier s’ouvrit lorsqu’il passa le pointeur de la souris sur l’écran et diverses informations sur les grossesses défilèrent devant ses yeux. Owen avait essayé de faire un parallèle entre les hommes et les femmes. Il lut en détail ce qui était indiqué concernant les désagréments et autres douleurs qu’elles pouvaient ressentir puis se tourna vers la pharmacie. Il prit une boite et ferma à clé puis éteignit l’ordinateur et quitta la base rapidement.

En arrivant chez lui, il jeta son manteau sur le canapé et rejoignit son amant. Celui-ci s’était endormi, mais transpirait toujours. Il alla chercher un gant et le passa sur son front. L’immortel gémit puis ses yeux papillonnèrent pour finalement s’ouvrir et se fixer sur le visage inquiet du Gallois.

– Ian, souffla-t-il.
– Je suis là, ne t’en fais pas. Je n’ai pas trouvé grand chose, mais suivant les recherches de Owen, tu pourrais avoir des douleurs ligamentaires. J’avoue que c’est le plus plausible, mais j’aurais quand même aimé lui parler. J’ai rapporté des anti-douleurs, tu vas en prendre un et ensuite, je te ferai une infusion de plantes calmantes. Dans la matinée, je le contacterai pour savoir ce que je dois faire.

Il se leva et alla chercher un verre d’eau qu’il tendit à son amant avec un comprimé puis il lui caressa le visage et se rendit dans la cuisine. En attendant que l’eau chauffe, il se déshabilla et alla pendre son manteau. Quand il revint dans la chambre avec la boisson, le Capitaine était couché sur le dos, des larmes perlant de ses yeux fermés.

– Ça va aller, Cariad, ne t’en fais pas. Tiens, bois ça et ensuite, il faudra essayer de dormir un peu.

Une fois qu’il eut terminé, l’immortel lui tendit sa tasse et se remit sur le côté, les mains posées sur son ventre, semblant protéger le petit être qui grandissait en lui. Le Gallois vint le rejoindre et le prit dans ses bras, lui caressant tendrement le dos jusqu’à ce qu’il le sente se détendre et respirer lentement, signe qu’il s’était endormi.

Au matin, Ianto se réveilla seul dans le lit et se leva rapidement. Tout en enfilant son peignoir, il jeta un coup d’œil dans la salle de bain qui était vide. Il passa dans le salon et vit le Capitaine assis sur le canapé. Il s’approcha et s’accroupit devant lui, glissant sa main sur sa joue.

– Comment te sens-tu ?
– Mieux mais je n’arrivais plus à dormir, je n’ai pas voulu te réveiller.
– Ok, tu veux boire quelque chose ?
– Un thé si tu veux bien.
– D’accord, le même qu’hier ?
– Oui.

Le Gallois se pencha et posa ses lèvres sur les siennes avant de se lever pour aller dans la cuisine. Il en revint quelques minutes plus tard et donna la boisson à son amant qui le remercia d’un sourire.

– Tout à l’heure, j’appellerai Owen pour le tenir au courant, je pense qu’il voudra savoir ce qui t’est arrivé. Je verrai si je peux faire quelque chose en attendant son retour.
– Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée, le connaissant, il risque d’écourter son séjour pour revenir rapidement, fit l’immortel.
– Je dois lui en parler, je n’ai pas le choix et tu le sais bien.
À suivre…
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MessageSujet: Re: L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17   L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17 - Page 2 Icon_minitimeMer 24 Nov - 7:39

Chapitre 24
Jack acquiesça sans rien dire, lui aussi s’inquiétait, mais en restant au calme et en se reposant, tout pourrait rentrer dans l’ordre. Il posa sa tête sur l’épaule de son compagnon et ferma les yeux. Ils restèrent ainsi de longues minutes jusqu’à ce que le téléphone du Gallois se mette sonner. Un peu étonné, il se leva et alla décrocher.

– Owen ! fit-il surpris en voyant le nom sur l’écran.
– Salut Ianto ! Excuse-moi de te déranger, mais peux-tu me dire comment va Jack !
– Ce n’est pas la grande forme, je devais t’appeler tout à l’heure.
– Qu’est-ce qu’il a ?
– Cette nuit, il s’est réveillé en sueur avec des douleurs dans le ventre. Je suis allé au Hub, mais tu n’avais rien laissé comme information à ce sujet, même dans son dossier.
– Tu as pu l’ouvrir ? fit-il surpris.
– Évidemment, Tosh n’est pas un mot de passe difficile à trouver quand on sait ce que tu ressens pour elle, répondit le Gallois.
– Houai ! Passons. Il t’a dit alors ?
– Oui et j’avoue que je suis tombé de haut.
– Je suppose que vos vies vont changer.
– Oh oui et bien plus que tu ne le penses. Nous prévoyons de nous marier en février, fit-il en regardant son amant amoureusement.
– Super, j’espère que nous n’avons pas choisi la même date.
– Pourquoi ! Tosh a accepté de t’épouser ?
– Oui, tu trouves ça étonnant ?
– Non, du tout ! Je suis heureux pour vous deux. On en parlera à votre retour. Pour le moment, je voudrais savoir ce que je dois faire pour Jack. D’après tes données, ce serait peut-être des douleurs ligamentaires, mais je ne sais pas si ça donne autant de suées, il était en eaux.

Brusquement, le silence se fit chez son correspondant et il regarda l’immortel.

– Écoute, je pense que le mieux, c’est que l’on revienne, reprit le médecin après quelques minutes. Je viens d’en parler à Tosh.
– Tu lui as dit pour le bébé ?
– Non, juste que Jack avait de gros soucis et qu’il valait mieux que l’on rentre.
– Pour le moment, il a l’air d’aller, tu ne vas pas la priver de la visite de Paris quand même !
– Nous l’avons faite cette nuit. Nous n’avons pas dormi, je lui ai montré toutes les plus belles choses et avec les éclairages, c’était superbe.
– Il faudrait quand même vous reposer, tenta le Gallois.
– Je le ferai dans l’avion et Tosh restera à la maison si elle le souhaite, ne t’en fais pas. Je pense qu’il faut que je vienne, je ne voudrais pas qu’il y ait des complications qui pourraient être évitées.

Ianto se rendait compte qu’il ne pourrait pas raisonner le médecin et finit par accepter.

– Très bien, alors téléphonez quand vous arriverez, je viendrai vous chercher, nous sommes à l’appartement.
– Ok, en attendant, veille à ce qu’il reste allongé. Tu lui as donné quelque chose pour ses douleurs ?
– Oui, tu en parlais dans ta notice, j’espère ne pas avoir fait d’erreur !
– Non, tout a été vérifié. Bien, nous bouclons les valises et nous partons, Tosh vient d’appeler l’aéroport, nous avons un vol dans deux heures.
– Très bien, alors à tout à l’heure !

Quand il eut raccroché, il regarda le Capitaine qui le dévisageait. Celui-ci passa sa main derrière sa nuque et l’attira à lui pour l’embrasser tendrement.

– Je te l’avais bien dit, fit-il quand ils se séparèrent.
– Oui, mais finalement, je pense que c’est mieux ainsi, je me fais du souci pour vous deux, répondit le jeune homme en touchant le ventre de son compagnon.
– Je suis solide, ne t’inquiète pas.
– Toi oui, mais lui ! Il est si fragile !

Le Gallois se déplaça pour s’agenouiller entre les jambes de son amant, posant sa joue sur son abdomen. Jack lui caressa les cheveux et fut un peu surpris quand le jeune homme se redressa brusquement, s’asseyant sur ses talons.

– Qu’y a-t-il ? demanda l’immortel.
– Je…
– Quoi ?
– Tu crois que nous allons devoir espacer nos rapports ? fit-il le regard anxieux.
– Pour quelle raison ?
– Eh bien…
– Ian, les femmes enceintes ne s’arrêtent pas de faire l’amour avec leur compagnon, pourquoi devrions-nous faire autrement ?
– Je ne sais pas…
– Il n’y a qu’à la fin que nous devrons sans doute trouver une position plus confortable, mais il est hors de question que je me passe de ton corps !

Devant l’air contrit du Gallois, Jack se mit à rire. Il le tira à lui pour le serrer dans ses bras, posant son front contre le sien pendant quelques secondes avant d’aller prendre ses lèvres pour un baiser sensuel.

Rompant l’étreinte, Ianto s’écarta doucement et incita l’immortel à s’allonger sur le canapé pour qu’il se détende. Il alla chercher des oreillers et les cala derrière sa tête, s’assurant qu’il était bien installé.

– Je vais aller m’habiller, fit-il en se dirigeant vers la chambre.
– J’arrive… commença le Capitaine en posant ses pieds sur le sol.
– Il n’en est pas question, tu restes ici. Je vais juste aller les chercher quand ils arriveront, mais avant, je dois passer au Hub pour m’occuper de nos pensionnaires, ainsi, je n’aurais plus à sortir après leur visite.
– Quand je te dis que je suis brimé, fit l’immortel avec une moue boudeuse qui fit sourire son amant, je n’ai même plus le droit de bouger.
– Tant que Owen ne t’a pas examiné, je veux que tu restes tranquille.
– Eh bien ! Heureusement qu’il revient aujourd’hui, imagine s’il n’avait pas avancé son retour, je serais resté coincé ici pendant deux jours !
– Arrête de te plainte et laisse-toi dorloter. De toute façon, il va bien falloir que tu t’y fasses, je ne veux plus que tu prennes de risques. Non, soyons sérieux, dans ton siècle, une grossesse masculine était la norme, mais ici, c’est quelque chose que personne ne doit savoir. Imagine si l’Unit en entend parler, ils trouveraient le moyen de t’enfermer pour t’étudier et cela, je ne le supporterai pas !
– Tout va bien se passer Ian. Je te promets d’éviter les sorties, mais comme je te l’ai dit, je veux que Neill te serve de garde du corps. Toi non plus, tu n’as pas le choix !
– Ok, c’est promis. Pour le moment, il faut que j’y aille sinon je risque d’arriver en retard à l’aéroport.
– D’accord. Je vais rester couché, quand tu reviendras, tu me trouveras sur ton canapé.
– Il y a une chose que tu peux faire si tu souhaites t’occuper !
– Laquelle ?
– Je vais te laisser mon ordinateur portable et tu pourras commencer à nous chercher un autre appartement, ainsi, tu te sentiras peut-être un peu plus chez toi.
– Je me sens chez moi, Ian. Du moment que tu es là, je SUIS chez moi !
– Ok !

Le Gallois passa dans la chambre et en ressortit quelques minutes plus tard, habillé de pied en cap. Il tendit l’ordinateur à son amant qui le posa sur la table basse avant de se lever pour le prendre dans ses bras.

– Sois prudent et reviens vite, souffla-t-il en picorant le cou du jeune homme qui laissa échapper un soupir.

Après un dernier baiser, Ianto prit son manteau et quitta l’appartement, laissant l’immortel se réinstaller.

En arrivant à la base, le Gallois descendit dans les voûtes, s’occupant de distribuer la nourriture et s’assurant qu’aucun pensionnaire n’était malade puis il monta voir Myfanwy et resta avec elle de longues minutes. L’animal semblait s’ennuyer et avait le bec posé sur le sol. Il est vrai que d’habitude, il y avait toujours des allées et venues dans la zone centrale, mais avec les fêtes, celle-ci était déserte.

Il prit son téléphone et composa le numéro de son appartement. Après quelques sonneries, Jack décrocha.

– Cariad, tout va bien ? fit-il soulagé.
– Oui, je fais ce que tu m’as demandé, je me repose. Tu vois que tu peux me faire confiance.
– Je le sais bien, j’avais juste envie d’entendre ta voix, c’est tout. Jack, je crois qu’il va falloir faire quelque chose pour Myfanwy.
– Pourquoi, il y a un problème ?
– Pas vraiment, mais je crois qu’elle s’ennuie. Je suis auprès d’elle en ce moment et elle semble totalement amorphe, j’espère qu’elle n’a pas avalé quelque chose qui pourrait la rendre malade.
– Ne t’en fais pas, Neill et Eirian rentrent demain et en attendant qu’ils déménagent, s’ils le font, elle aura de la compagnie, cela nous laissera le temps de trouver comment faire pour qu’elle ne se sente pas seule.
– Ok. Bien, je te laisse te reposer. Owen ne devrait pas tarder à m’appeler.
– À tout à l’heure Ian, je t’aime.
– Je t’aime aussi, fit-il avant de raccrocher.

Ianto quitta le ptérodactyle pour retourner dans la zone principale et vérifia l’ordinateur de veille. La faille était sage depuis quelques jours au grand soulagement de l’équipe, mais le Gallois se doutait que cela n’allait pas durer. Son téléphone se mit à sonner et il prit l’appel en voyant le nom du médecin s’afficher.

Après qu’il eut noté les informations pour leur arrivée, le jeune homme ferma la base et se rendit à l’aéroport. Lorsqu’il vit ses amis, il leur sourit, agitant la main pour les saluer. Les formalités furent rapides et après avoir récupéré les bagages, ils se dirigèrent vers le parking.

– Alors Tosh, comment as-tu trouvé Paris ?
– C’était merveilleux, surtout de nuit. C’est vraiment une ville magnifique. Et toi, comment s’est passée ta soirée ?
– Owen ne t’a rien dit ?
– Non, pourquoi, il aurait dû ! fit-elle en regardant son compagnon.
– Eh bien, déjà, je te remercie pour ton organisation. Tout s’est passé à merveille, fit-il en s’engageant dans la circulation. Nous nous sommes régalés au restaurant. Ensuite, nous sommes allés boire un verre au pub.
– Et alors ? insista-t-elle.
– Jack m’a demandé de l’épouser.
– Super, tu ne devais pas t’y attendre.
– Non, ni à ça, ni au reste !
– Pourquoi, fit-elle étonnée, il y avait autre chose ?
– Tu ne lui as rien dit ? demanda-t-il en regardant Owen dans le rétroviseur.
– Non, ce n’était pas à moi de le faire. Bon, comment va Jack ?
– Ça allait quand je l’ai quitté, il m’a promis de rester sage.
– Jack, rester sage, il t’a fallu l’attacher alors, lâcha la jeune femme en riant.
– Non, je n’en ai pas eu besoin. Je pense qu’il sait que c’est pour son bien.
– Tu ne m’as toujours pas dit ce qu’il avait !
– Pour le savoir, il te faudra attendre un peu.
– Bien, le principal, c’est qu’il ne soit pas malade. Il n’est pas malade, hein Owen ?
– Mais non, rassure-toi.
– Nous sommes arrivés, fit le Gallois en garant sa voiture sur le parking.

Tous trois descendirent du véhicule et se dirigèrent vers le bâtiment. Dans le hall, le jeune homme croisa des voisins qui lui souhaitèrent une Bonne Année et il fit de même puis conduisit ses visiteurs à son appartement. Il s’effaça pour les laisser entrer et les invita à passer dans le salon.

– Où est Jack ? demanda Tosh.
– Je suis là, fit-il en se redressant.

La jeune femme s’avança vers lui et s’assit sur le bord du canapé, caressant doucement sa joue.

– Alors, que se passe-t-il ? demanda-t-elle.
– Ianto ne t’a rien dit ?
– Non, ils ont tous les deux refusé de m’en parler.
– Ok. Viens-là Ian, fit-il en lui tendant la main.

Le Gallois s’approcha et entrelaça ses doigts à ceux de son amant, le laissant annoncer la nouvelle.

– Tosh, nous allons avoir un bébé.
– Vous avez trouvé pour en adopter un ! fit-elle radieuse.
– Non Tosh, reprit le Capitaine, nous allons en avoir un.

La jeune femme ouvrit la bouche et la referma, ne comprenant pas vraiment ce qu’il voulait dire. Devant sa mine surprise, les trois hommes se mirent à rire. Ianto s’accroupit devant elle et posa ses doigts sur ses mains croisées.

– IL va avoir un bébé, fit-il en posant sa paume sur le ventre de son amant.

Tosh les dévisagea, passant de l’un à l’autre sans savoir quoi dire. Owen vint près d’elle et la tira à lui pour la serrer dans ses bras.

– Hé, fit-il doucement, tu ne vas pas nous faire un malaise !
– Non, non, hésita-t-elle. Mais il ne peut pas avoir d’enfant, c’est un homme, fit-elle complètement perdue.
– Oui, effectivement, je suis un homme, mais au 51e siècle, c’est une chose tout à fait normale et tu sais bien que je ne suis pas de votre époque, répondit l’immortel en se levant à son tour. Je suis toujours le même Tosh, ni plus ni moins, la seule différence, c’est que lorsque l’équipe sortira, je resterai à la base avec Eirian et toi.

Les nerfs lâchant, elle se mit à pleurer et il la prit contre lui, la berçant doucement.

– Eh bien, nous avons du souci à nous faire lorsqu’Eirian l’apprendra, soupira Ianto.
– C’est bien possible, bon, pour continuer sur plus léger, tu m’as dit que vous deviez vous marier, fit Owen, vous avez déjà choisi une date.
– Oui, Jack souhaiterait le 14 février.

Tosh s’échappa brusquement des bras qui l’enserrait et regarda le médecin en essuyant ses larmes.

– Ce n’est pas vrai, fit-elle, vous vous êtes concertés ou quoi !
– Non, pourquoi ? dit le Capitaine surpris.
– Nous aussi ! Mais il va nous falloir une dérogation, fit-elle avec une petite moue.

Tous quatre éclatèrent de rire jusqu’à ce que l’immortel se plie en deux, brutalement rappelé à l’ordre par une violente douleur.

– Allonge-toi Jack, ça va aller. Tu te calmes et tu respires profondément. Tosh, donne-moi mon matériel !

Elle lui rapporta la mallette qu’il avait prise dans le SUV et en sortit son stéthoscope. Après un rapide examen, il rassura son patient, rien de grave, juste des contractures, il fallait absolument qu’il se détente.

– Je crois, que la réunion de demain va être animée, fit Owen, j’ai intérêt à prévoir leur réaction. Tu n’as pas le choix, il faut le leur dire rapidement sinon ils vont se poser des questions. Tu es toujours sur le terrain et s’ils te voient rester au Hub…
– Oui, je l’ai bien compris.
– Bien, je pense que l’on peut vous laisser, proposa le médecin. Il faut juste que tu te reposes. Si tu as un problème, n’hésite pas à m’appeler. Nous allons rentrer et essayer de dormir un peu. Demain, j’aurai du boulot.
– Owen, je suis désolé, fit le Capitaine.
– Pour quelle raison ?
– Je vous ai fait revenir plus tôt que prévu, j’ai un peu gâché votre Nouvel An.
– Absolument pas, nous allons le terminer ici, ce n’est pas un problème. Et puis, il vaut mieux que je ne sois pas trop loin.
– Ok, mais merci quand même ! Tosh, félicitations ma belle, j’espère que tu es heureuse ?
– Oui, Jack, ça ne pourrait pas être mieux. Ianto, je pourrais te demander un service ?
– Bien sûr !
– J’aurais besoin de toi pour aller choisir ma robe.
– Je peux le faire, lâcha Owen.
– Ah non, tu sais très bien que tu ne dois pas la voir avant la cérémonie, ça porte malheur, le tança la jeune femme.
– Houai ! Il y a encore du favoritisme !
– Ne t’en fais pas Owen, tu auras la meilleure partie ! fit Ianto.
– Ah bon ! Et c’est laquelle dis-moi !
– Celle de la lui enlever, répondit-il rieur.
– Effectivement, vu comme ça, je pourrai attendre, dit-il provoquant l’hilarité générale.

Quand ils se furent calmés, la jeune femme embrassa les deux hommes et passa son bras sous celui de son compagnon puis l’entraîna vers la porte. Ianto les suivit et ferma derrière eux puis revint auprès de son amant. Celui-ci s’était allongé et continuait de faire défiler les pages des différents appartements et propriétés à vendre. Il ne savait pas vraiment ce qu’il recherchait, mais il finirait par découvrir l’écrin dans lequel il souhaitait installer Ianto et leur futur bébé.

– Ian, as-tu un souhait particulier pour le logement ?
– Oui, je voudrais une cheminée !
– Ah ! Et pourquoi ça !
– Pour te faire l’amour devant, fit-il avec un coup d’œil coquin.

L’immortel le regarda et le jeune homme se baissa pour l’embrasser tendrement. Dieu qu’il aimait le Capitaine ! Et la réciproque était tout aussi vraie ! L’après-midi se passa calmement, les deux hommes profitant de ces instants de tranquillité. Demain, il faudrait reprendre le chemin du Hub et la routine des interventions ainsi que la préparation des cérémonies.
À suivre…
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MessageSujet: Re: L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17   L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17 - Page 2 Icon_minitimeJeu 25 Nov - 6:56

Chapitre 25
Le soir, après une douche câline, ils s’endormirent dans les bras l’un de l’autre, Ianto caressant doucement le ventre de son compagnon.

Au matin, le Gallois se réveilla à nouveau le premier et quitta discrètement le lit pour aller préparer le café. Il revint dix minutes plus tard avec sa tasse et le thé de son amant. Il les posa sur la table de nuit et entreprit de tirer l’immortel de son sommeil en déposant de légers baisers sur son visage. Avec un grognement, il ouvrit les yeux et attrapa la nuque du jeune homme pour l’embrasser à pleine bouche.

– Tu cherches les ennuis, murmura-t-il en libérant ses lèvres.
– Moi, jamais, mais tu es si appétissant quand tu dors.
– C’est drôle, mais c’est également ce que je pense de toi, fit le Capitaine.
– Tiens, bois ça pendant que c’est chaud. Après, il faudra que l’on se prépare, nous avons une réunion ce matin.
– Eh oui, le boulot reprend, j’espère que la faille restera encore tranquille, ça fait du bien de ne pas avoir à courir partout.
– De toute façon, pour toi, beaucoup de choses vont changer, à commencer par tes sorties. Il n’est pas question que tu te mettes en danger.
– Ian…
– Non, Jack, je suis sérieux et tu l’as promis !
– Ok, ok !

Il lui tendit sa tasse et repoussa la couette pour se lever. Un léger vertige l’obligea à se rasseoir précipitamment sous le regard inquiet de son amant.

– Je crois que tu as raison, je resterai à la base en cas d’alerte.

Satisfait de la réponse, Ianto se leva pour aller lui chercher ses vêtements et les déposa près de lui puis alla s’habiller. Ne dérogeant pas à sa règle immuable, il choisit un costume et hésita quant à la couleur de la chemise pour finalement choisir la rouge après avoir vu le coup d’œil de son amant.

Lorsqu’ils furent prêts, ils quittèrent l’appartement pour se rendre au Hub. Ianto passa acheter des viennoiseries, laissant l’immortel continuer son chemin sous l’œil inquisiteur de la caméra derrière laquelle se trouvait déjà Tosh. Depuis quelques minutes, elle discutait avec Eirian qui avait visiblement passé un très bon réveillon. Elle attendait le leader avec impatience afin de le prévenir de son intention de libérer la pièce qu’elle occupait à la base.

Neill et Owen se racontaient également leur soirée et le militaire fut étonné d’entendre que le médecin avait écourté son séjour, mais son questionnement resta sans réponse, son collègue ne voulant rien dire avant l’arrivée de Jack et Ianto.

Quand l’immortel passa le sas, Tosh leva les yeux et lui sourit en s’approchant de lui.

– Comment te sens-tu ce matin ?
– Très bien. Bonjour Eirian, alors, tu as passé un bon réveillon ?
– Oui, c’était fabuleux. Ianto n’est pas avec toi ?
– Il arrive, tu le connais, il a toujours peur que l’on meure de faim, il est allé chercher des bricoles à manger. Tiens, quand on parle du loup, fit-il en se tournant pour voir le Gallois entrer.
– On parle de moi ? dit-il avec un sourire en s’arrêtant près d’eux.
– Bonjour Ianto, je te souhaite une Bonne année, à toi aussi Jack, fit Eirian avant de leur planter un baiser sur la joue.
– Merci, meilleurs vœux à toi aussi, répondit le leader.

Le militaire s’approcha à son tour et leur serra la main. Ianto alla faire une tournée de café et se s’adressa à son amant.

– Toujours un thé pour toi ? fit-il.
– Je crois que ce matin, je vais essayer de reprendre mes mauvaises habitudes !
– Pourquoi mauvaises ?
– Je blague !
– Je préfère ça ! Va d’installer, j’arrive.

Les autres membres se regardèrent puis Owen et Tosh se mirent à rire sous le regard suspicieux de leurs deux collègues. Avec une petite moue, Jack les invita à aller en salle de réunion et ils s’assirent en attendant le Gallois. En arrivant dans la pièce, il distribua les tasses et déposa les viennoiseries, laissant ses amis se servir et prit place près de son amant.

– Je te laisse le leur annoncer ?
– Pourquoi pas !

Neill se rendit compte de la discussion silencieuse et se pencha vers Owen.

– Ianto a appris à se servir de la télépathie ?
– Non, je crois que c’est inné chez lui.
– Bien, fit le Capitaine. Déjà, je voulais vous souhaiter une bonne année, en espérant qu’elle soit un peu plus calme que celle qui vient de se terminer. D’autre part, il va y avoir du changement au Hub. Pour commencer, je vais déménager chez Ianto.

Eirian ouvrit de grands yeux, elle savait que les deux hommes se fréquentaient, mais elle n’aurait pas pensé que l’immortel abandonnerait la base pour aller vivre chez lui.

– Ensuite, je vais espacer les sorties sur les interventions. Neill, je te confie Ianto pour veiller sur lui lors des chasses.
– Pourquoi ?
– Je ne pourrais pas le faire moi-même et j’ai que toute confiance en toi.
– Tu as un souci ?
– Non, enfin, pas vraiment. Ianto va vous expliquer, c’est son privilège après tout, fit-il en regardant son amant.
– Ok, se lança le Gallois. Owen et Tosh sont déjà au courant et c’est pour cela qu’ils sont revenus plus tôt. Avant que vous partiez, vous avez vu que Jack n’était pas vraiment bien.

Les deux jeunes gens hochèrent la tête sans rien dire.

– Il y avait une raison précise. Vous êtes déjà au courant qu’il est immortel. Eh bien, il y a plus…

Ianto hésitait, il redoutait la réaction de ses amis et Eirian se leva brusquement, le regard paniqué.

– Que vas-tu encore nous apprendre ? fit-elle.
– Assieds-toi, il vaut mieux.
– Non, explique !
– Ok, alors voilà, il va avoir… un enfant, finit-il après une courte hésitation.

La jeune femme s’appuya sur le bord de la table, visiblement secouée par ce qu’elle venait d’entendre. Neill se leva à son tour, dévisageant ses collègues, ne sachant pas très bien s’ils se moquaient d’eux en leur disant une chose pareille.

– Il est enceint ! finit-il par dire.
– Oui, répondit Ianto, j’imagine quel choc ça peut vous faire, j’ai eu le même quand il me l’a dit après m’avoir demandé de l’épouser.

Là, c’en fut trop pour Eirian qui perdit connaissance en poussant un petit cri. Neill n’eut que le temps de la rattraper avant qu’elle ne touche le sol. Owen se précipita pour l’aider à la déposer sur son siège et lui tapota doucement les joues.

– Je t’avais bien dit que ça ne serait pas évident, fit-il en regardant le Gallois qui s’était approché.
– Je le sais bien, mais Jack a encore des malaises et comme il va rester ici, il fallait qu’elle soit au courant. Neill, ça va ?
– Oui, mais tu avoueras que ce n’est pas banal !
– Non, je le reconnais. Imagine ma tête quand il me l’a avoué !
– Il t’a demandé de l’épouser ! fit-il comme s’il venait seulement de comprendre toutes les paroles du Gallois.
– Oui !
– Et tu as accepté ?
– Oui ! Nous avons même arrêté une date.
– Oh, vous aussi ?
– Pourquoi ?
– Eirian et moi allons aussi nous marier !
– C’est pas vrai, lâcha Tosh. Ne me dites pas que c’est pour le 14 février !
– Si pourquoi !

Eirian ouvrit les yeux au moment où ses quatre collègues partaient dans un grand éclat de rire. Les mains sur son ventre, l’immortel essayait de calmer la douleur qui s’était emparée de lui, lui coupant brusquement l’envie de s’amuser.

– Cariad ! Tu vas bien, fit Ianto en le voyant grimacer.
– Oui, toujours ces foutues crampes ! Ça va passer !

Owen s’approcha et s’accroupit près de lui.

– L’échographie est prévue pour demain, s’il y a quelque chose qui ne va pas, on le saura.
– Pourquoi voudrais-tu qu’il y ait un problème ?
– Jack, ce sera ma première grossesse masculine, je ne peux pas te dire si tout ce que tu ressens est normal. J’ai essayé de faire le parallèle avec les femmes, mais ce n’est pas évident, tu le sais bien.
– Oui, je le sais, mais je te fais confiance.
– Il va faire une échographie, lâcha Eirian.
– Oui, pourquoi ? fit le médecin.
– Je pourrai venir ?
– Venir non, mais nous pourrons te montrer les clichés. Je suppose que tu veux avoir la confirmation de ce que l’on vient de te dire !

Elle ne répondit rien et se mit à rougir. Elle venait d’apprendre qu’un homme allait enfanter et pas n’importe quel homme, son patron. Ainsi, tout ce qui semblait être des rumeurs à l’Unit pouvait s’avérer être la vérité.

– Jack, fais gaffe à toi, j’en connais qui risquent…
– Quoi, fit-il en voyant son air angoissé.
– L’Unit, ils ont un dossier sur toi, sur le Docteur aussi, mais lui n’est pas sur Terre.
– Et qu’y a-t-il dans ce dossier ? demanda Ianto soudain inquiet.
– Des rapports, des graphiques, des résultats de prise de sang… Ils avaient découvert certaines choses, mais ils n’ont pas pu pousser leurs recherches plus loin, mais j’ai entendu pas mal de choses.

Le Gallois fixa son amant et le vit blêmir. Ce n’était pas possible, comment avaient-ils pu avoir autant de données sur lui. Tout avait été soigneusement conservé à Torchwood et après la mort d’Alex, il avait tout effacé. Il vivait un cauchemar éveillé, la quiétude qui était la sienne quelques heures plus tôt avait fait place à une angoisse grandissante.

Il voulut se lever, mais des papillons dansèrent devant ses yeux et il s’effondra sans un cri. Ianto se précipita, mais trop tard pour l’empêcher de tomber sur le sol. La tête de l’immortel cogna durement le béton froid, le choc résonnant dans la pièce.

Neill s’approcha et aida le jeune homme à le transporter jusqu’à la baie médicale où Owen avait demandé qu’il soit amené afin de l’examiner. Après quelques vérifications, il rassura Ianto qui tenait toujours la main de son amant.

Le Gallois leva la tête en entendant l’alarme se déclencher. Tosh se pencha sur son écran et consulta les données.

– Ce sont des Weevils, fit-elle.
– Très bien, alors on y va, Neill, tu viens avec moi, Owen, tu restes ici.
– Crois-tu que ce soit judicieux ?
– Il a besoin de toi, ne t’en fais pas, nous serons prudents, répondit Ianto.

Les deux hommes se dirigèrent vers le parking et se rendirent sur le lieu de l’intervention. La créature se faufilait entre les voitures, cherchant une proie et le militaire prit son arme et suivit le Gallois.

– Passe de l’autre côté, fit ce dernier.
– Jack m’a demandé de veiller sur toi.
– Je le sais, mais ce n’est pas en étant l’un sur l’autre que l’on pourra l’attraper ! Va là-bas !

Neill obéit à contre-cœur, se disant que s’il arrivait malheur au jeune homme, Jack n’allait certainement pas le lui pardonner.

Marchant parallèlement, ils avancèrent vers le Weevil qui était maintenant tapi, attendant le passage des clients qui venaient récupérer leur véhicule. En arrivant à sa hauteur, Ianto se baissa, disparaissant ainsi à la vue du militaire. Celui-ci convergea vers lui, tirant au pistolet paralysant au moment où la créature allait se jeter sur le Gallois qui ne l’avait pas vue.

Avec un soupir de soulagement, il s’approcha et l’interrogea du regard puis il chargea l’alien sur son épaule et ils retournèrent au SUV.

– Merci Neill, fit le jeune homme.
– Mais de rien, je suis là pour ça, ne l’oublie pas !
– Oui, mais il se fait trop de souci, ce n’est pas à me veiller comme cela qu’il pourra être certain qu’il ne m’arrivera rien.
– Il t’aime et il faudra bien te faire à l’idée que maintenant, tu n’es plus seul en cause.
– Que veux-tu dire ? demanda Ianto en reprenant la direction du Hub.
– Eh bien, vous allez vous marier et avoir un enfant, c’est important. Tu dois te préserver pour ta famille, tu n’as plus le choix.
– Je le sais bien, mais il faut continuer à bosser. Peu importe la prudence, on ne peut jamais être sûr d’être en sécurité, sauf à rester enfermé à la base et ça, ce n’est plus possible. Jack ne peut plus nous accompagner, il est bien plus fragile que moi.
– Ne va pas lui dire qu’il est fragile, il risque de ne pas vraiment apprécier, fit le militaire.
– Évidemment, mais tu comprends ce que je veux dire. Lui est immortel, mais l’enfant ! Nous ne savons pas ce qu’il pourrait se passer s’il venait à mourir et il est hors de question de tenter l’expérience.

Ianto gara le véhicule et laissa Neill s’occuper du Weevil, descendant rapidement dans le Hub. Quand il passa le sas, il se rendit directement à la baie médicale et eut le plaisir de voir que l’immortel avait repris connaissance. Après un rapide baiser, il alla faire du café.

– Tout s’est bien passé ? demanda Tosh en s’approchant de lui.
– Oui, Neill a bien joué son rôle, ne t’en fais pas.
– Jack était inquiet de savoir que vous étiez partis. Owen a dû se fâcher pour qu’il reste allongé.
– Il n’a pas dû apprécier, fit le Gallois.
– Oh non, mais il lui avait promis de trouver une solution pour l’empêcher de sortir, répondit-elle en riant. Il va tourner en rond, mais au moins, il sera en sécurité, il faut qu’il se rende compte que c’est pour son bien.
– Oui, mais tu le connais, il ne sait pas rester tranquille.
– Vous avez parlé d’échographie, fit-elle, c’est pour quand ?
– Demain. Je les accompagnerai, on ne devrait pas en avoir pour longtemps.
– Très bien.

Elle sortit de la cuisine, sa tasse à la main et retourna à son poste. Ianto distribua les boissons et donna celle de l’immortel.

– Il est léger, fit le Gallois en le voyant plisser le nez, mais c’est un vrai, ne t’en fais pas.
– Merci. Ça a été ?
– Oui, Neill est un très bon garde du corps, tu n’as pas à te faire de souci. Il prend son rôle très à cœur.
– Pour ça, je lui fais confiance. Son dossier était déjà très éloquent, c’est en partie pour cela que je l’avais choisi.
– Tu as toujours su t’entourer des meilleurs, fit Owen, il ne fait pas exception à la règle. Bien, tu vas pouvoir rentrer chez toi. Demain, n’oublie pas que nous avons rendez-vous.
– Sans problème, j’ai hâte d’y être ! répondit le Capitaine, faisant sourire son amant.
– Ok, alors je descends nourrir les pensionnaires, tu m’attends ici, fit Ianto.

Il s’arrêta un instant auprès d’Eirian, elle aussi souhaitait qu’il la conseille pour le choix de sa robe et il en parla à Tosh. Celle-ci fut ravie, ainsi, ils iraient tous les trois faire les magasins et organiser les cérémonies. Le Gallois se dirigea vers les voûtes et s’occupa des créatures puis monta voir Myfanwy. Du bord de son antre, il pouvait voir la salle centrale et resta quelques instants à regarder son leader.

– Je t’aime, pensa-t-il.

Il le vit lever la tête et sourire. Le jeune homme descendit rapidement le rejoindre et lui tendit son manteau.

– Au fait Jack, fit Eirian, dans deux semaines, nous allons quitter la base. Nous avons trouvé un appartement pour nous installer.
– C’est très bien. Prenez votre temps et si vous avez besoin d’un coup de main, n’hésitez pas !
– Je pense que ça ira. Nous avons fait le tri dans les meubles que nous avions à Londres et nous ne ferons livrer que ce que nous avons décidé de garder. Pour le reste, ce ne sont que les valises que nous avions ici.
– Ok, alors je vous souhaite une bonne soirée. À demain.
– À demain, lancèrent les autres.
– Jack, sois à l’hôpital à 9 h 30, je t’y attendrai, fit Owen.

Après un salut de la main, les deux hommes quittèrent la base et rentrèrent chez eux, Ianto portant un sac contenant les vêtements de l’immortel. Se tenant par la main en traversant la place, ils surprirent quelques regards sombres et entendirent des réflexions sur les relations qu’ils devaient avoir, mais ils ne s’inquiétaient pas outre mesure. Chacun était libre d’aimer qui il voulait, seules les bonnes convenances en décidaient autrement.

Une fois la porte refermée, Jack attrapa son compagnon par la taille et l’embrassa délicatement, faisant courir ses mains sous sa veste. Le Gallois répondit au baiser, faisant glisser le manteau qui se retrouva sur le sol. Il poussa l’immortel contre le mur, se serrant contre lui pour qu’il sache bien à quel point il le désirait.

À bout de souffle, ils durent se séparer et le jeune homme en profita pour le libérer de ses bretelles et de sa chemise ainsi que de son T-shirt, passant ses lèvres sur le torse dénudé. Jack emmêla ses doigts aux cheveux de son amant pendant que celui-ci faisait glisser le pantalon et le boxer, effleurant de sa bouche, le sexe réveillé. Un râle répondit à ses caresses et il titilla le gland avant de donner un coup de langue sur le frein, faisant se cambrer l’immortel.

Délicatement, il le prit en bouche et commença de lentes allées et venues, serrant les lèvres pour accentuer les sensations, variant les cadences et les caresses. Jack se tendait vers son amant, avançant le bassin pour pénétrer plus encore la chaude cavité humide.

– Ian… je vais… hannnnnnn

Le Capitaine se répandit dans sa bouche avec un long gémissement, s’adossant au mur pour ne pas tomber, ses jambes menaçant de ne plus le soutenir. Après quelques secondes, Ianto quitta le sexe pour venir prendre ses lèvres dans un baiser sulfureux, mêlant salive et semence. Puis il le relâcha et le conduisit vers le canapé où il le fit asseoir.

– Tu vas bien ? demanda le jeune homme en le voyant soudain très pâle.
– Oui, un léger vertige, rien de grave.
– Bien, alors je vais te laisser te reposer.
– Tu…

Ianto posa un doigt sur sa bouche, se doutant de ce qu’il allait dire puis l’incita à s’allonger et alla prendre une douche. Son érection était douloureuse et il devait se soulager, l’immortel ne se sentait pas bien et malgré son envie de lui faire l’amour, il ne pouvait que se satisfaire lui-même, finissant par se libérer dans sa main en murmurant le prénom de son amour.
À suivre…
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Chapitre 26
Quand il revint dans le salon, l’immortel avait les yeux fermés et des larmes perlaient à ses paupières. Le Gallois s’approcha et lui caressa le visage, effaçant les gouttes qui menaçaient de tomber.

– Je suis désolé, souffla le leader.
– De quoi ?

Jack ouvrit les paupières et le regarda. Le jeune homme vit de la souffrance dans ses prunelles azur et se pencha pour l’embrasser.

– Il ne faut pas, fit Ianto. Ce sont des choses qui arrivent, j’avais tellement envie de toi que je n’ai pas pensé que tu pourrais être malade. Je t’aime et nous aurons d’autres moments, il ne faut pas t’en faire pour ça. Bien, je vais préparer le dîner, que veux-tu manger ?
– Te reste-t-il de ce délicieux potage ?
– Oui, je vais t’en servir.

Le Gallois fit réchauffer deux bols de soupe et les rapporta sur un plateau avec des croûtons frottés à l’ail. Écoutant un fond musical, ils se régalèrent tout en discutant des projets qu’ils avaient.

Jack avait fait un premier choix quant aux annonces immobilières qui pourraient les intéresser et il lui en fit le détail. Les critères les plus importants étaient un quartier calme, un jardin, puisqu’il avait décidé qu’ils seraient mieux installés dans une maison et surtout, ce qui primait, une cheminée. Plusieurs habitations regroupaient ces différents points et ils se promirent d’aller les visiter.

Après de longues heures passées à discuter, ils allèrent se coucher et ils s’assoupirent lovés dans les bras l’un de l’autre.

Au matin, Jack ouvrit les yeux et ne bougea pas, regardant le Gallois dormir contre son épaule. Il se sentait bien et soupira doucement. Ianto bougea et glissa sa main sur son ventre, le faisant gémir sous la caresse.

– Bonjour Cariad, souffla-t-il en se redressant.
– Tu as bien dormi ?
– Oh oui, fit-il en l’embrassant. Tu veux un café ou un thé ?
– Un café si tu veux bien, répondit le leader en le laissant quitter le lit.

Quand le jeune homme revint, il était adossé aux oreillers, les yeux mi-clos et eut un sourire en le voyant entrer.

– Tu vas bien, fit-il en s’asseyant près de l’immortel.
– Oui, pourquoi, ça n’a pas l’air ?
– Si, c’était juste une question. Il ne faut pas traîner, Owen va nous attendre.
– Oui, je suis impatient de voir les images.
– Moi aussi. Ça fait drôle quand même !
– Quoi ?
– De savoir que c’est un homme qui va passer une échographie.
– Dans quelques siècles, ce sera monnaie courante, répondit son amant.
– Je suis d’accord, mais tu avoueras que pour le moment, tu es le seul dans ce cas !
– Effectivement et je n’en suis pas peu fier, tu peux me croire.

Ils finirent leurs tasses et le Gallois récupéra celle de l’immortel, sortant de la chambre pour aller les déposer dans la cuisine. À son retour, son amant était dans la salle de bain et il alla le rejoindre. Il le regarda un instant avant d’aller prendre une douche rapide puis ressortit préparer les vêtements.

Ianto venait de finir de nouer sa cravate lorsque l’immortel vint le voir, le prenant tendrement dans ses bras. Il posa un baiser dans son cou puis s’écarta pour s’habiller. Quand ils furent prêts, ils enfilèrent leur manteau et quittèrent l’appartement. Ils devaient faire vite ou ils allaient être en retard au rendez-vous.

Le Gallois gara sa voiture sur le parking de l’hôpital et descendit, attendant que son amant le rejoigne. Devant les portes, le médecin guettait leur arrivée et leur fit un signe de la main. Ils se hâtèrent d’aller le retrouver et ils pénétrèrent dans le bâtiment. Owen les dirigea vers la salle d’échographie puis les laissa s’installer, préparant l’appareil.

Jack s’allongea, regardant son collègue s’affairer sur les différents réglages et Ianto s’assit sur une chaise près de lui.

– Bien, nous allons commencer, fit le médecin en prenant la sonde. Enlève ta chemise et ton T-shirt, ce sera plus facile.

Quand il fut installé, Owen mit du gel sur l’appareil et le posa sur le ventre de son leader, le faisant sursauter sous le froid ressenti. Il fit quelques cercles pour étaler le produit puis regarda l’écran.

– Bien, maintenant, on va voir ce qu’on a, fit-il en déplaçant la sonde.

Pendant quelques minutes, il resta silencieux puis se tourna vers les deux hommes, visiblement surpris par ce qu’il venait de voir.

– Qu’y a-t-il ? fit Ianto soudain inquiet.
– Heu… vous avez prévu combien de pièces à votre maison ?
– Pourquoi ?
– Eh bien, je dirai qu’il faudrait penser à plus grand.
– Quoi ? fit l’immortel. Tu veux dire qu’il y en a plusieurs !
– Oui !
– Combien ?
– Je dirais… deux !

Jack et Ianto se regardèrent puis le Gallois se baissa et l’embrassa tendrement, une larme roulant sur sa joue.

– Tu es sûr ? demanda le Capitaine.
– Oh oui, tiens, regarde. Ici, tu vois très clairement deux masses placentaires et deux sacs ovulaires et je peux te dire qu’ils ont tous deux un locataire.
– Deux sacs, donc des faux-jumeaux, c’est bien cela ! fit Ianto.
– Oui, mais il est encore trop tôt pour dire s’ils seront du même sexe.
– Je m’en doute et ce n’est pas la priorité. Le plus important est de savoir si tout va bien.
– Je vais faire les mesures et je te dirai ça, fit-il en se tournant vers l’écran.
– Des jumeaux, bravo, transmit l’immortel. On peut dire que le premier essai est transformé.
– Je n’aurais jamais imaginé que ça pourrait être possible, mais cela veut dire également qu’il faudra te ménager deux fois plus.
– Aïe, je n’avais pas pensé à ça ! Tant pis, il le faudra bien, de toute façon, je te l’ai promis. Ce qui est bon pour un est bon pour deux. Ne t’en fais pas, je saurai rester sage.
– Je l’espère.
– Excusez-moi, les interrompit Owen.
– Pardon, fit Jack en reportant son attention sur lui.
– Bien, alors tout semble aller. Il y en a un qui mesure 22,3 mm et l’autre 21,7. Tu serais à 6-7 semaines environ. Pour entendre le cœur, c’est trop tôt, mais tu peux le voir, fit-il en pointant la sonde.

Effectivement, le rythme cardiaque était bien visible et Ianto serra la main de son amant. Owen prit quelques clichés et les imprima puis il donna une lingette à l’immortel pour qu’il retire le gel étalé sur son abdomen. Jack se leva et prit les vêtements que lui tendait le Gallois. Celui-ci, la gorge serrée, n’arrivait pas à prononcer un mot et le leader le prit dans ses bras, l’embrassant sur la tempe.

– Owen, pourrait-on savoir à quelle date ils devraient naître ? fit l’immortel en s’écartant.
– Oui, attends, je regarde ça. Donc d’après ce que j’ai pu mesurer et en comparant avec les données d’une femme, je dirais que ce serait pour le…

Owen vérifia deux fois son résultat et releva les yeux, fixant le Gallois qui ne comprenait pas son regard insistant.

– Eh bien, dis-moi, on peut dire que tu ne fais pas les choses à moitié !
– Comment ça !
– Si je ne savais pas que tu ignorais que Jack pouvait enfanter, je te dirai que tu as choisi la date pour avoir un cadeau d’anniversaire qui te convienne !
– Quoi ?

Ianto était interloqué, d’après ce que disait son collègue, il semblait que les naissances soient prévues pour le… 19 août. Il eut brusquement un vertige, tout se mit à tourner autour de lui et il perdit connaissance. Jack le rattrapa et l’allongea sur la table en souriant.

– Nous voilà bien, fit le médecin, le futur père se trouve mal !
– Ian, Ian, ce n’est pas le moment, dit le Capitaine en lui tapotant la joue.

Le Gallois ouvrit les yeux et mit quelques secondes avant de se fixer sur le regard de son amant. Celui-ci lui souriait tendrement et l’aida à s’asseoir.

– Comment te sens-tu ?
– Ça va aller, excuse-moi !
– Tu n’as pas à t’excuser, il faut dire que ça fait beaucoup en peu de temps. Ok, Owen, fit-il en s’adressant au médecin, nous pouvons y aller ?
– Oui, bien sûr, si vous avez quelques minutes, attendez-moi, je vais partir avec vous. Au fait, ce seront des jumeaux, alors ne t’attends pas à aller jusqu’au terme !
– Je ferai tout pour qu’ils naissent à la date prévue, fit Jack en regardant Ianto amoureusement.

Le Gallois ne répondit rien et se perdit dans les prunelles azur qui le fixaient.

– Bien, on t’attends dehors, fit le Capitaine.

L’immortel entraîna son amant hors de la pièce et lorsque le médecin vint les rejoindre, ils étaient assis sur les marches devant le bâtiment. Ils se levèrent en le voyant arriver et se dirigèrent vers leurs véhicules.

– Jack, je suppose que tu vas le dire aux autres ?
– Oui, je crois qu’il vaut mieux, j’espère seulement qu’ils ne tomberont pas tous dans les pommes, ça te ferait du boulot, fit-il en riant.

Ianto le regarda, des larmes au bord des yeux. Il ne s’était pas imaginé qu’il pourrait être aussi heureux. Dans quelques mois, il allait être papa de deux charmants bambins et dans quelques semaines, il serait marié à l’immortel, tout était parfait !

Tout était trop parfait et dans quelque temps, il allait malheureusement s’en rendre compte, mais pour le moment, il était bien, tout à sa joie d’avoir vu les petits cœurs qui battaient rapidement dans le ventre de son amant.

Le médecin rentra au Hub retrouver Tosh qui l’attendait et les deux hommes se rendirent à l’appartement du Gallois. Ils avaient besoin d’un peu de temps et Jack voulait réfléchir à la manière d’annoncer cette nouvelle au reste de l’équipe.

– Tu sais, fit le jeune homme en lui apportant un café, je crois que notre choix devra se porter sur une plus grande maison, finalement.

L’immortel le regardait, son amant ne semblait pas arriver à se faire à l’idée que c’était bien deux bébés qui arriveraient dans quelques mois. Il s’approcha et le prit dans ses bras.

– Tu m’as l’air inquiet, fit-il doucement.
– Il y a de quoi, tu ne crois pas ! Deux enfants, mais comment allons-nous faire avec l’institut !
– Nous leur trouverons une nounou, c’est ce que font tous les parents très occupés par leur travail.
– Peut-être, mais je ne veux pas que ce soit une étrangère qui les élève.
– Tu ne penses quand même pas à les installer au Hub !

Le Gallois soupira et posa sa tête sur l’épaule de son compagnon. Après quelques instants, il s’écarta et vrilla son regard dans le sien.

– Si tu savais combien je t’aime, souffla-t-il avant de prendre ses lèvres.

L’immortel répondit au baiser avec douceur et sensualité, son désir s’éveillant lentement. Il laissa ses mains caresser le corps qui se pressait contre le sien. Il fit glisser la veste et s’attaqua aux boutons de la chemise du jeune homme qui, de son côté, le débarrassait de ses bretelles.

– J’ai envie de toi, murmura le Capitaine, ses lèvres titillant le lobe de l’oreille de son compagnon.

Sans un mot, celui-ci l’entraîna dans la chambre et face à face, ils se déshabillèrent rapidement, ne voulant pas retarder l’instant de se fondre l’un dans l’autre. Ianto s’allongea et son amant se coucha sur lui, faisant se toucher leurs virilités dressées. Jack ondula légèrement et sourit en entendant les gémissements de son amour. Celui-ci reprit ses lèvres, passant sa main derrière sa nuque pour l’attirer à lui. Le baiser fut long et passionné, mais ils durent se séparer pour reprendre leur souffle. Le Capitaine se déplaça, se collant à la hanche de son partenaire et laissa sa bouche divaguer sur le torse offert tandis qu’une de ses mains descendait vers le bas-ventre qui se creusait à son approche.

À peine avait-elle frôlé le sexe que la jambe s’écarta, montrant clairement ce que le Gallois attendait. L’immortel ne se fit pas prier et dessina les bords de l’anneau de chair. Puis il passa sa langue sur la longueur du sexe dressé, écoutant le râle de son compagnon. Il se plaça entre ses cuisses et posa ses mains derrière les genoux afin de les repousser, ayant ainsi plein accès à l’intimité qui s’offrait à lui. Il donna un coup de langue bien appliqué, laissant de la salive pour humidifier le passage puis glissa un coussin sous les reins de son partenaire pour lui surélever le bassin. Il fit glisser ses mains le long de ses jambes, permettant au Gallois de poser ses pieds sur ses épaules et titilla l’entrée convoitée.

Ianto ne savait plus où il était, son leader expérimentait une nouvelle approche et celle-ci lui plaisait. Quand un doigt s’insinua dans son intimité, il se crispa un peu, mais se détendit rapidement sous la caresse buccale. Le premier fut rapidement suivi par deux autres qui le préparèrent à la pénétration, touchant sa prostate par deux fois et le faisant se cambrer sous le plaisir ressenti. Quand ils se retirèrent, ce fut pour être remplacé par la langue de l’immortel qui le fouilla quelques instants avant de quitter elle aussi l’antre chaud. Jack se redressa et enduisit son sexe de lubrifiant avant de se poser contre l’anneau de chair.

– Prends-moi, murmura le Gallois en tentant de le tirer à lui.

Le leader accéda à sa demande et commença sa lente progression dans ce corps aimé qui s’ouvrait sur son passage.

– Oh… oui… gémit Ianto.

Enfilé jusqu’à la garde, l’immortel s’arrêta un instant, passant sa main sur le torse de son compagnon et se pencha pour prendre ses lèvres. Puis il débuta de lents va-et-vient, ressortant presque de l’étroit canal pour s’y rengainer aussitôt, allant percuter la prostate de son amant à chaque retour. Les coups de reins s’accélérèrent pour se ralentir ensuite et s’arrêter quelques instants, laissant la pression redescendre doucement. L’immortel voulait faire durer le plaisir et s’appliquait à faire décoller le jeune homme à chaque nouveau mouvement.

Le Gallois haletait sous les coups de boutoirs et s’agrippait aux draps, tentant de réfréner l’extase qui prenait naissance au creux de son ventre. Ses gémissements se firent plus nombreux et le Capitaine se saisit de son membre, pompant au même rythme que sa pénétration, passant son pouce sur le gland suintant de perles de désir. Puis brusquement, Ianto se libéra dans sa main, un râle grondant dans sa gorge.

Jack arriva à bloquer son envie de jouir dans l’instant. Il fixait le visage de son amant dont le corps secoué de spasmes se contractait autour de son membre douloureux. Il reposa ses mains sur les hanches de son partenaire et se colla à lui quelques secondes avant de recommencer à bouger. Ianto, les yeux fermés et la bouche entrouverte, tentait de reprendre son souffle et se cambra sous les nouveaux mouvements.

Puis l’immortel le saisit par la taille et l’entraîna quand il se coucha sur le lit, le jeune homme se retrouvant à califourchon sur lui sans que Jack n’ait eu à quitter son corps. Le Gallois posa sa main sur son torse et se pencha pour prendre ses lèvres, initiant un lent va-et-vient sur la colonne de chair qui le fouillait. Il se redressa, la tête rejetée en arrière, gémissant doucement tandis que le Capitaine le caressait du bout des doigts.

– Ian, souffla l’immortel, j’aime te voir prendre du plaisir. Vas-y, laisse-toi aller…

Le jeune homme baissa les yeux et se perdit dans l’océan azur qui le fixait, accélérant ses mouvements sous le balancement de son amant qui venait percuter sa prostate à intervalles de plus en plus rapprochés en fonction de sa rapidité de retour en lui. Jack se réfrénait, il voulait venir en même temps que lui et enroula ses doigts autour du sexe de son partenaire, le massant doucement, serrant par moments pour lui faire éprouver de nouvelles sensations. Il sentit son corps se tendre et dans un cri, le Gallois s’épancha sur son torse, le Capitaine le suivant dans l’instant, profondément enfoui dans l’étroit tunnel qui l’accueillait.

Ianto s’abattit sur son amant, le cœur au bord de l’explosion et le souffle court, les mains agrippées aux draps de chaque côté de sa tête.

– Je t’aime, murmura le leader en l’embrassant à la base de l’oreille, le faisant frissonner.

Peu à peu, le jeune homme se calma et il se redressa, cherchant le regard de son amant. Des gouttes de sueur tombèrent, se mêlant à celles du Capitaine qui le caressait doucement. Lentement, Ianto le libéra et s’allongea près de lui, se lovant dans ses bras.

– Excuse-moi, fit l’immortel en se dégageant de l’étreinte pour aller rapidement dans la salle de bain.

Quand son amant le rejoignit, il se vidait l’estomac dans la cuvette des toilettes. Le Gallois remplit un verre d’eau et le lui tendit, passant sa main sur sa nuque, ne sachant que faire pour le soulager.

– Ça va durer combien de temps ces nausées ? demanda-t-il.
– Je n’en sais rien. Donne-moi un comprimé si tu veux bien.

Ianto se releva et récupéra la boite dans l’armoire à pharmacie puis laissa le Capitaine se servir. Faisant fondre le produit sur sa langue, il s’assit quelques instants, attendant que ses tremblements se calment. Puis il se leva, aidé par son compagnon et retourna s’allonger.

– Tu devrais peut-être rester te reposer. Tu iras au Hub demain.
– Non, je dois leur parler, c’est important. Nous avons besoin de revoir l’organisation tant que je ne pourrais pas aller sur le terrain.
– Ok, mais une fois installé, tu ne bougeras plus, insista Ianto.
– Si tu veux mon ange.

Le Gallois était soulagé, son amant acceptait de s’abstenir de tout effort inutile, mais il se doutait bien que ce ne serait que provisoire. Il allait devoir se montrer persuasif pour qu’il ne sorte pas en intervention et c’était loin d’être gagné.

Quand il se sentit mieux, le Capitaine lui proposa de se doucher avant de se préparer pour se rendre à l’institut et une demi-heure plus tard, ils traversaient la place en direction de l’office de tourisme.

En entendant l’alarme du sas, Tosh leva les yeux et sourit en voyant les deux hommes entrer. Elle se précipita vers l’immortel qui la reçut dans ses bras.

– Félicitations, fit-elle dans un murmure.

Jack regarda le médecin qui se contenta de hausser les épaules. Ianto alla préparer une tournée de café et rejoignit les autres membres qui étaient partis s’installer en salle de conférence. Quand il entra dans la pièce, tous les yeux se tournèrent vers lui et une rougeur monta à ses joues, faisant sourire son amant.

– Bien, je crois que je dois vous faire part de certaines choses, fit le leader. Pour commencer, ce n’est pas un, mais deux bébés que nous attendons.

Cette annonce fit l’effet d’une bombe et Eirian plaqua ses mains sur sa bouche pour éviter de crier. Tosh et Owen souriaient et le militaire ouvrait de grands yeux, ne sachant comment réagir.

– Donc, reprit le Capitaine, il va falloir s’organiser pour les interventions. Neill, nous nous appuierons sur toi. Ianto sortira avec toi, mais je te demande de garder un œil sur lui.

– Jack, je n’ai pas besoin de chaperon, tenta le Gallois.
– Écoute, c’est au choix, soit tu acceptes ça, soit je sors avec toi.
– Non, lâcha Ianto, il n’en est pas question.
– Alors tu n’as pas d’autre alternative !
À suivre…
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MessageSujet: Re: L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17   L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17 - Page 2 Icon_minitimeSam 27 Nov - 8:04

Chapitre 27
L’équipe les voyait s’affronter du regard, mais l’immortel était intransigeant et le Gallois savait bien qu’il n’aurait pas gain de cause. Il finit donc par capituler et acquiesça sans rien dire.

– Ok, puisque c’est réglé, l’équipe de base sera Ianto et Neill. Owen, tu iras en renfort en cas de besoin et si c’est vraiment nécessaire, je vous adjoindrai Tosh ou Eirian. Pour le moment, la faille est tranquille et les Weevils semblent ne pas vouloir sortir des sous-sols, donc la priorité est le classement des artéfacts et les finalisations des dossiers en cours.

Il se tut et regarda les autres membres, attendant que l’un deux prennent la parole, ce que fit le médecin.

– Je suis à jour dans les analyses et je continue sur ta pilule. J’ai bien avancé, mais il faut peaufiner tout ça avant de commencer les tests. Le seul problème, c’est que je n’aurai aucune donnée définitive tant que tu ne l’auras pas essayée, j’espère que tout se passera bien.
– Fais des recherches sur les souris. Chez nous, c’est ainsi que les scientifiques procédaient. Il n’y a jamais eu d’essais sur nous et le résultat a été concluant.
– Très bien, donc si les bestioles ne sont pas fécondées, il en sera de même pour toi, c’est bien ça ?
– Oui.
– Ok, alors je pense que je vais m’y remettre parce qu’une fois que j’aurais fini, il faudra lancer la production. Tu n’auras pas le choix, pour une bonne couverture, tu devras la prendre tous les jours sans interruption. Au moindre arrêt, tu pourrais à nouveau concevoir.
– Pas de problème. Je pense que c’est une chose suffisamment importante pour ne pas l’oublier, fit le leader en coulant un regard de biais à son compagnon.
– Jack, fit Tosh, j’ai eu un message du Docteur.
– Comment ça ?
– Je ne sais pas de quelle manière il s’y est pris, mais il nous informe qu’il est repassé sur la planète où vous avez installé Kiram et son peuple et tout semble se dérouler comme vous l’aviez prévu.
– Très bien. As-tu un moyen de lui répondre ?
– Pour le moment, non, je ne sais pas comment il nous a contacté, mais dès que j’ai trouvé, tu veux que je lui écrive quelque chose ?

Le Capitaine regarda son amant et vit qu’il avait les yeux humides, il lui prit la main et la porta à ses lèvres sans se préoccuper de ses collègues. Il savait que le Gallois avait peur qu’il reparte avec le Seigneur du Temps, mais toutes ces expéditions étaient terminées maintenant, il avait une nouvelle vie qui l’attendait avec le jeune homme et il fallait que son compagnon lui fasse confiance.

– Juste le prévenir de la bonne nouvelle. Il aura peut-être envie de venir les voir quand ils seront nés.
– Très bien, je te tiendrai au courant, fit-elle.
– Bon, je ne vous retiens pas plus longtemps, je crois que le principal a été dit.

Les quatre jeunes gens quittèrent la pièce, laissant les deux hommes en tête à tête. Jack n’avait pas lâché la main de son compagnon, caressant doucement sa paume tout en le détaillant.

– Ian, tu vas bien ?
– Oui, mais j’avoue que j’ai eu peur quand Tosh a parlé du Docteur.
– Je ne vois pas pourquoi. Je n’ai aucune intention de te laisser, tu le sais ! Que dois-je faire pour que tu me croies ?
– Rien, je suis idiot, mais tout est trop beau, je m’attends à des ennuis.
– Quelle idée ! Tu te fais du souci pour rien, tout va bien se passer. Viens-là, fit-il en l’attirant à lui.

Le Gallois s’assit sur ses genoux et posa sa tête dans son cou, laissant divaguer ses lèvres sur la peau parfumée.

– Je ne suis pas certain que ce soit une bonne idée, souffla l’immortel, à moins que tu n’aies envie de tester l’isolation acoustique de la pièce.
– Pourquoi pas ?
– Tu es sérieux ?

Pour toute réponse, le jeune homme glissa sa main dans l’entrejambe du Capitaine et le vit fermer les yeux sous la caresse.

– Attend, fit le leader en ouvrant son bracelet.

Il bloqua l’ouverture de la porte et éteignit la caméra. À son poste, Tosh reçut le signal de coupure et sourit, sachant très bien ce que cela voulait dire.

Ianto se leva et tira son amant à lui, lâchant ses mains pour ouvrir son pantalon qu’il laissa tomber sur ses chevilles.

– Tu es bien pressé dis-moi, souffla Jack.
– J’ai envie de toi, fit le Gallois tout en s’occupant de le libérer de son boxer, descendant poser ses lèvres sur le sexe déjà réveillé.

Quand il le prit en bouche, l’immortel se cambra, s’appuyant sur la table pour ne pas tomber. La langue du Gallois jouait avec son membre et glissa jusqu’au frein qui titilla avant qu’il n’aille suçoter le gland. La main sur les bourses, il le caressa doucement tout en allant et venant sur la hampe tendue, en des mouvements tantôt lents, tantôt plus rapides, recueillant le désir qui suintait.

– Ian, hum…

Le Capitaine suivait le rythme imposé, avançant son bassin pour que le jeune homme le prenne plus profondément et gémit lorsqu’il sentit un doigt s’immiscer dans son intimité, déclenchant sa jouissance. Ianto lécha consciencieusement la semence de son amant et se releva, essuyant la commissure de ses lèvres avec un petit sourire coquin.

Jack s’empara de sa bouche pour un baiser enflammé, goûtant ainsi à sa propre saveur puis le Gallois se débarrassa de son pantalon et de son boxer, se collant à lui pour faire toucher leurs virilités. Le leader gémit sous le frottement et Ianto l’incita à se tourner, se penchant sur lui pour qu’il pose ses avant-bras sur la table. Ainsi courbé, il lui écarta les jambes et caressa son intimité de ses doigts mouillés avant de les introduire doucement l’un après l’autre.

De son autre main, il s’enduisit le sexe de lubrifiant puis il se posa devant l’entrée préparée puis pénétra lentement, attrapant les hanches de son partenaire pour s’enfouir en lui. Il s’arrêta en entendant un gémissement de douleur puis reprit ses mouvements quand l’immortel vint à sa rencontre. Quand il fut au bout de l’étroit canal, il se pencha pour embrasser son amant sur la nuque, soufflant doucement sur la peau humide, s’amusant des frissons qu’il déclenchait. Puis il se mit lentement à bouger, ressortant de la gaine chaude pour s’y enfouir à nouveau en de longs gestes amples. Le plaisir montait rapidement au creux de ses reins, mais il tentait de se contrôler, il était bien et aurait voulu que ça dure, mais le Capitaine avait accentué son propre rythme et faisait monter la pression. Il se synchronisa sur lui et accéléra ses retours dans son corps, percutant la prostate de son amant de plus en plus rapidement, l’écoutant gémir et râler sous les coups de boutoir.

Se sentant au bord de la jouissance, il se saisit du sexe de son partenaire et le masturba vigoureusement jusqu’à ce qu’il se libère dans sa main. Ianto en fit de même au tréfonds du corps qui l’accueillait, murmurant le prénom de l’immortel, s’efforçant de contrôler la tonalité de sa voix. Il s’effondra sur le dos de son partenaire, toujours profondément enfoui en lui, encore sous le coup de l’extase qui venait de les emporter.

Il déposa des petits baisers sur la colonne vertébrale de son amant et se retira doucement. Le Capitaine se redressa et se tourna vers lui, les yeux brillants, un sourire sur les lèvres. Ils se regardèrent un instant et leurs bouches se soudèrent pour un long baiser tendre. Après quelques minutes, ils se séparèrent et se rhabillèrent.

– Comment va-t-on faire quand je ressemblerai à une baleine ? fit l’immortel taquin.
– Je ne sais pas, on trouvera bien, répondit Ianto en lui volant un baiser avant de se diriger vers la porte.
– Aurais-tu des macarons ?
– Pourquoi, tu as faim ? demanda le jeune homme.
– Pas vraiment, j’en ai envie, c’est tout !
– Eh bien, je vais essayer de te trouver ça, sinon, je ferai un saut à la pâtisserie.
– Tu serais un amour, fit l’immortel, le regard pétillant.

Jack déverrouilla l’ouverture et ralluma la caméra puis ils remontèrent dans la zone informatique. Le Gallois alla faire du café et le leader se rendit dans son bureau. Tosh, le nez sur son écran, souriait doucement.

***
À l’hôpital, un employé consultait les échographies enregistrées afin de les classer dans les dossiers correspondants. L’une d’elles attira son attention et il décrocha son téléphone. Après une discussion de quelques minutes, il coupa la communication et transféra les images à une adresse mail extérieure au bâtiment. Quand ce fut fait, il effaça consciencieusement les données afin que personne ne puisse les retrouver et quitta la pièce.

Le destinataire ouvrit le courriel et prit connaissance de son contenu. Il imprima les photos et plaça le tout dans un dossier. Il se rendit auprès de son supérieur et lui donna les documents.

– Très bien, je vais étudier ça, fit l’homme.

Quand il fut seul, il examina les différentes pièces et un sourire éclaira son visage. Il fallait certaines vérifications, mais il avait là un spécimen tout à fait unique. Il convoqua le médecin de service et lui expliqua ce qu’il attendait de lui puis le laissa retourner à son laboratoire.

***
À l’institut, Jack était penché sur son ordinateur et visitait virtuellement les quelques maisons qu’il avait sélectionné. Celles qui ne comportaient pas au moins quatre chambres étaient rayées de la liste, il leur fallait de la place maintenant qu’ils allaient avoir deux enfants. Au début, ils pensaient les installer ensemble, mais dès qu’ils commenceraient à être autonomes, les deux hommes avaient décidé de leur donner leur espace personnel.

Ianto se présenta à la porte du bureau et regarda son amant accaparé par ses recherches. Il s’approcha doucement et fit le tour pour poser ses mains sur ses épaules après avoir mit l’assiette de macarons sur le bureau, se penchant pour l’embrasser dans le cou.

– Tu trouves ton bonheur ? demanda le Gallois.
– Je l’ai déjà, répondit le Capitaine en tournant la tête pour lui offrir ses lèvres.
– Je parlais de la maison, fit Ianto après l’avoir embrassé.
– Ah bon ! Tant pis pour moi alors. Assieds-toi, je vais te montrer. Merci pour les gâteaux, dit-il en mordant avec gourmandise.

Le jeune homme approcha un siège et regarda les annonces sélectionnées. Les maisons étaient très belles, grandes et avec l’indispensable cheminée. L’une d’elles lui plut particulièrement et il la pointa du doigt.

– Je m’en doutais, fit l’immortel. C’est celle que j’ai mis en premier. Elle a aussi un très grand jardin déjà aménagé avec des jeux d’enfants. J’avoue que je regardais les autres juste pour être bien certain que c’était celle-là qui nous fallait.
– Tu crois que l’on peut aller la visiter ?
– Bien sûr, je vais appeler l’agence, fit Jack en décrochant le téléphone.

Après quelques minutes de discussion, il raccrocha et regarda son amant avec un grand sourire sur les lèvres.

– Demain à 14 h, ça te va ?
– Si vite ! Aucun problème, mais le prix, je ne l’ai pas vu ?
– Ne t’inquiète pas pour ça, elle est dans nos moyens.
– Tu es sûr ? Je connais un peu le prix du marché et une maison comme celle-là ne doit pas être donnée !
– Tu sais depuis combien de temps je suis à Torchwood ? fit le leader.
– Oui évidemment, mais quel rapport ça a avec le fait que l’on puisse acheter cette maison ?
– J’ai toujours vécu ici et ma garde-robe n’est pas très onéreuse. De plus, j’étais nourri aux frais de la Reine, donc tu imagines bien que je n’avais que mes dépenses personnelles qui n’étaient pas vraiment mirobolantes.
– Tu veux dire que tu as gardé tous tes salaires ?
– Oui, mis à part quelques achats pour agrémenter le travail, j’ai tout mis à fructifier.
– Agrémenter le travail ! répéta le Gallois, quoi par exemple ?
– Le SUV !
– Ok, je me disais bien aussi que ce n’était pas le genre de Torchwood Londres de fournir ce genre de véhicule. Et c’est tout ?
– Non, la nourriture de Myfanwy, comment expliquer que nous avions un dinosaure vivant à l’institut. J’imaginais mal l’intendance valider les achats de poisson et de tablettes de chocolat.
– Je me disais aussi que je ne voyais jamais de facture pour elle ! Effectivement, tu as raison, cela aurait pu paraître suspect.

Ianto le regarda sans rien dire, lui-même n’était pas malheureux au niveau financier, son salaire augmenté des primes de risque lui permettait de vivre comme il l’entendait, mais il avait rapidement fait ses calculs et se rendait compte que son futur époux était bien plus argenté que lui. Il se leva et s’avança vers la porte.

– Je dois réfléchir Jack.
– Mais pourquoi ?
– Je le dois, c’est tout. Ne m’en veux pas, fit-il avant de sortir.

L’immortel le regarda quitter la pièce sans comprendre. Quelques instants plus tôt, il avait été enthousiasmé à l’idée d’acheter cette belle maison et maintenant, le Capitaine avait l’impression qu’il allait revenir sur son choix.

Pendant le reste de la matinée, le jeune homme resta introuvable, puis à l’heure du déjeuner, il fit sa réapparition avec le repas qu’il déposa en salle de conférence. Les autres membres s’installèrent et discutèrent tout en mangeant.

– Jack, fit Neill, nous allons déménager nos affaires ce week-end.
– Vous avez finalement trouvé ce qu’il vous fallait ?
– Oui, pour le moment, nous serons dans un appartement, mais nous envisageons de chercher une maison. Et vous, c’en est où ? demanda-t-il.
– Ça avance, répondit le leader en baissant les yeux sur son plat.

Ianto se leva sans rien dire et quitta la pièce pour aller préparer le café. Tosh le regarda partir et se tourna vers l’immortel, l’interrogeant du regard.

– Je ne sais pas, fit-il en réponse à sa question muette. Il est comme ça depuis que nous avons parlé de la maison.
– Il ne veut plus en acheter une ? Pourtant, vous aurez besoin de place, il sera impossible que vous restiez dans son appartement.
– Je le sais bien, mais le problème n’est pas là. Viens me voir tout à l’heure, nous en parlerons, fit-il en baissant la voix à l’entrée de son amant.

Le Gallois distribua les tasses et s’assit sa place, toujours sans un mot, se contentant de regarder les autres membres qui avaient repris leurs discussions.

Quand tous furent repartis à leur poste, il resta seul à nettoyer et remettre en place les sièges avant de quitter la pièce à son tour. Il se rendit dans les archives avec l’intention de reprendre le classement, mais lorsqu’il y entra, il y vit l’immortel qui semblait l’attendre, installé sur la table où étaient disposés les artéfacts. Le Capitaine le fixa quelques instants avant de descendre et s’approcha pour le prendre dans ses bras. À sa grande surprise, le jeune homme l’esquiva et fit le tour du plan de travail.

– Ianto, qu’as-tu ?
– Rien, j’ai du boulot, c’est tout.
– C’est à cause de la maison, c’est ça ?

Le Gallois secoua négativement la tête et reporta son attention sur les objets qu’il devait répertorier avant de les classer.

– Ian, ne me dis pas que tu as changé d’avis, fit-il en approchant de quelques pas.
– À quel sujet ?
– Nous deux, répondit l’immortel en faisant le tour de la table.

Mais Ianto ne le laissa pas s’approcher, ne répondant rien et s’enfuit plutôt qu’il ne sortit de la pièce. Jack posa ses mains sur le plan et soupira. Après quelques minutes, il quitta le local qu’il referma soigneusement et retourna dans son bureau. En le voyant passer, Tosh lui emboîta le pas et repoussa le battant après être entrée. Adossée à la porte, elle regardait son leader qui semblait perdu dans ses pensées puis elle baissa le store afin que ses collègues sachent qu’il s’agissait d’un entretien privé et s’approcha en prenant un siège.

– Jack, peux-tu me dire ce qu’il se passe ?
– Je crois que Ianto a changé d’avis.
– Comment ça ?
– Ce matin, nous avons parlé de l’achat de la maison. Nous en avions trouvé une qui nous convenait, mais le prix en est très élevé.
– Et alors, ça existe les crédits si vous en avez besoin pour le financement ! fit-elle sans vraiment comprendre.
– Pour ça, aucun problème. Comme je le lui ai expliqué, depuis que je travaille pour Torchwood, j’ai mis pas mal d’argent de côté. Je n’avais aucune raison de dépenser sans compter.
– Je ne comprends pas, si vous avez les moyens, pourquoi ne voudrait-il pas de cette maison ?
– Justement, je pense qu’il s’est rendu compte que j’étais bien plus nanti que lui et à mon avis, ça le gêne.
– Non, mais quelle idée ! Quand vous serez mariés, vous allez tout mettre en commun, donc il en bénéficiera aussi.

Jack la regarda sans rien dire. Évidemment qu’il partagerait tout avec son époux, si celui-ci voulait encore de lui. Comme si elle avait lu dans ses pensées, elle se redressa brusquement.

– Ne me dis pas qu’il pourrait changer d’avis pour ça aussi !
– J’espère que non, fit-il en posant sa main sur son ventre.
– Il ne vous abandonnera pas, ce n’est pas son genre. Il faut sans doute lui laisser un peu de temps.

Elle réfléchit quelques instants puis un sourire éclaira son visage.

– Je sais ce que tu pourrais faire !
– Dis-moi !
– Propose-lui un contrat de mariage !
– Il n’en est pas question, j’ai confiance en lui…
– Il ne s’agit pas de ça, le coupa-t-elle. S’il est vraiment gêné par le problème financier, le fait d’avoir un contrat pourrait lui faire accepter cet état de fait et rien ne vous empêche plus tard de l’annuler. Depuis ce matin, il ne sait plus où il en est et je pense que la dernière chose qu’il veuille que l’on pense de lui, c’est qu’il t’épouse pour ton argent. Avec un contrat, le problème est réglé, il ne pourra pas y toucher !

Jack la regarda en réfléchissant, elle avait sans doute raison, il devait en parler au Gallois. Il se leva pour aller le rejoindre, mais fut pris d’un brusque étourdissement et s’effondra avant d’avoir atteint la sortie. Tosh paniqua et appela le médecin qui arriva en courant. Quand il ouvrit la porte, il vit son leader inconscient dans les bras de sa fiancée. Vivement, il s’accroupit près d’eux et l’examina. Sa tension était basse et son cœur irrégulier, il avait vraiment besoin de repos. Il demanda à la jeune femme d’aller chercher Neill et ils revinrent ensemble quelques minutes plus tard.

– Nous allons le descendre à l’infirmerie. Tosh, trouve Ianto et demande-lui de venir.

Elle hocha la tête et prit son téléphone. Eirian resta près d’elle et l’entendit laisser un message sur la boite vocale du Gallois. Elle se posait des questions, depuis le matin, ils n’avaient vu leur collègue pour ainsi dire qu’au moment du repas. Dépitée, Tosh coupa la communication et rejoignit Owen pour l’informer qu’elle n’avait pas pu lui parler.

Le militaire s’éloigna et retrouva Eirian qui regardait ses collègues depuis son poste. Ils parlaient à voix basse et elle n’entendait pas ce qu’ils se disaient.

– Il y a un problème avec Ianto ? demanda Neill.
– Je n’en sais rien, mais il n’a pas décroché quand Tosh lui a téléphoné.

La Japonaise quitta la baie médicale et retourna à son poste, croisant le regard interrogatif de ses collègues.

– Ça va aller, fit-elle, ce n’est qu’un malaise dû à sa grossesse.
– Tu es sûre qu’il n’y a que ça ? fit Eirian.

Tosh la fixa quelques instants et porta son regard sur son leader toujours inconscient. Ce qu’il lui avait confié était confidentiel et elle devait garder le silence.

– Désolée, mais je ne peux rien dire de plus. Ça va s’arranger, ne t’en fais pas.
À suivre…
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MessageSujet: Re: L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17   L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17 - Page 2 Icon_minitimeDim 28 Nov - 9:21

Chapitre 28
Dix minutes plus tard, l’alarme du sas retentit et Ianto entra en coup de vent dans la base. Il se précipita au chevet de son compagnon et Owen le mit au courant du malaise qu’il avait eu. S’étant assuré que tout était en ordre, il lui proposa de rester près de lui pendant qu’ils allaient acheter le repas du soir pour le prendre en commun à la base. Le Gallois accepta et le médecin entraîna ses collègues hors de l’institut, il fallait laisser un peu de temps au jeune homme pour faire le point.

Il s’assit près de son amant et lui caressa tendrement le visage. Des larmes commençaient à déborder et roulaient sur ses joues. Il se mit à réciter quelques vers d’une ballade galloise que sa mère lui contait pour l’endormir. Tout à son poème, il n’avait pas vu que l’immortel avait ouvert les yeux et qu’il le regardait. Quand enfin il s’en aperçut, il posa ses lèvres sur les siennes pour un délicat baiser.

– Pardonne-moi, fit-il doucement.
– Mais de quoi mon ange ?
– Pour n’avoir pas été près de toi quand tu avais besoin de moi.
– Parle-moi, dis-moi ce qui ne va pas.
– Je… commença-t-il.
– Ian, si c’est à cause de l’argent, j’ai une solution à te proposer quoique je pense te faire suffisamment confiance pour ne pas imaginer une seule seconde que tu pourrais rester avec moi uniquement pour l’appât du gain.

Ianto le fixait sans rien dire, comment lui avouer qu’il avait pensé à partir loin de lui, mais que cela lui avait été impossible à cause de son amour pour lui et des enfants qu’il portait. Comment lui dire que malgré tout ce que les autres pourraient penser, il l’aimait bien plus que sa propre vie.

– Je sais tout ça, mon cœur, fit l’immortel.
– Quoi ? s’enquit le Gallois surpris.
– Je sais que tu ne restes pas avec moi pour l’argent.
– Mais…
– Je suis désolé, mais tes pensées étaient tellement fortes que je n’ai pas pu faire autrement que de les écouter. Ianto, personne, mis à part toi et Tosh, n’est au courant pour mes moyens financiers et je n’ai pas l’intention de le leur dire, mais si cela peut te rassurer, elle m’a suggéré de faire un contrat de mariage pour que tu te sentes plus à l’aise et lorsque tu penseras ne plus en avoir besoin, quand tu n’auras plus peur de ce que l’on pourra dire de nous, on pourra l’annuler.

Le Gallois l’écoutait sans rien dire, des larmes coulant de nouveau sur ses joues. L’immortel le tira à lui et s’empara de ses lèvres, caressant sa bouche du bout de la langue pour en obtenir l’accès qui se fit dans l’instant. Quand ils se séparèrent, Ianto baissa la tête, cherchant au fond de lui le courage de parler.

– Fais comme tu veux, fit-il doucement. Je pense que ce doit être ton choix, pas le mien. Quand nous seront mariés, je souhaiterais simplement que nous ayons un compte commun, mais uniquement pour nos salaires actuels, ce que tu as amassé au fil des années doit rester ta propriété.
– Je suis d’accord, répondit simplement le Capitaine, mais laisse-moi juste t’offrir cette maison, je n’en demande pas plus.

Le jeune homme le fixa quelques instants puis accepta pour le plus grand bonheur de son amant.

Ianto l’aida à s’asseoir puis à se mettre debout et se blottit dans ses bras, cherchant le réconfort auprès de lui. Jack lui caressa tendrement le dos et frissonna en sentant son souffle lui balayer le cou.

– Je t’aime, Cariad, souffla le Gallois.
– Je t’aime aussi et rien ne pourra changer cela.

Ce fut serrés l’un contre l’autre que l’équipe les trouva en revenant dans la base. Owen se rendit auprès d’eux pour s’assurer que l’immortel allait bien puis ils allèrent s’installer en salle de conférence pour partager leur repas.

Les conversations furent animées et tournèrent autour des prochaines cérémonies à organiser. Jack avait obtenu qu’elles aient lieu le jour qu’ils avaient choisi et ils devaient maintenant convenir des témoins pour chacun. Il fut donc décidé que Ianto et Jack seraient ceux de Tosh et Owen et inversement puis la jeune femme serait celui d’Eirian et le médecin, celui de Neill. Il fallut coucher sur le papier les différents choix afin de ne pas faire d’erreur lors du passage à la mairie.

Avant de se séparer, le Gallois proposa aux deux femmes de les emmener chez une couturière afin de faire réaliser leurs robes. Il restait cinq semaines avant le grand jour et il y avait pas mal de travail. Après s’être assuré que les pensionnaires étaient nourris, il rejoignit l’immortel qui l’attendait dans la zone informatique, s’étant occupé d’éteindre les ordinateurs et de mettre en veille celui de la faille, puis ils quittèrent le bâtiment.

Arrivés à l’appartement, Ianto alla préparer une infusion de plantes et en rapporta deux tasses dans le salon où l’immortel l’attendait. Il s’assit près de lui et ils burent tranquillement leur boisson, perdus dans leurs pensées.

– Ianto, où étais-tu aujourd’hui ? Plusieurs fois, je t’ai cherché, mais tu avais disparu et on n’arrivait pas à te joindre par téléphone.
– J’avais besoin de réfléchir, fit-il simplement. J’étais ici.
– Pourquoi n’as-tu pas voulu me parler, je sais écouter tu sais !
– Oui, justement et je ne le voulais pas, je devais…
– Comment ça tu ne le voulais pas ? le coupa l’immortel. Tu crois donc que j’aurais écouté tes pensées. Non Ianto, je t’assure que je ne l’aurais pas fait !
– Je le sais bien, mais je ne ferme pas mon esprit aussi bien que toi et tu aurais pu y avoir accès. Je t’en prie, fit-il en s’agenouillant entre ses jambes, pardonne-moi, mais j’étais un peu perdu.

Jack se pencha et prit son visage entre ses mains puis après l’avoir regardé quelques instants, posa ses lèvres sur les siennes délicatement.

– Viens, fit le Gallois en se redressant, nous devrions aller dormir, tu as besoin de repos.
– D’accord, répondit l’immortel en se levant, et demain, nous avons rendez-vous pour visiter la maison.

Ianto lui sourit puis l’entraîna dans la chambre. Après une douche câline, ils se couchèrent sagement et s’endormirent bientôt dans les bras l’un de l’autre.

Au matin, le jeune homme ouvrit les yeux et les posa sur le visage de son amant, celui-ci semblait serein dans son sommeil. Il laissa glisser son regard sur le corps nu, s’attardant sur les abdominaux qui ne seraient plus aussi bien sculptés dans quelques semaines. Deux enfants, un mari et une belle maison, comment avait-il pu en arriver là alors que quelques mois plutôt, il tentait de sauver la femme qu’il aimait ! L’immortel lui avait donné une nouvelle chance après la trahison qu’il avait perpétrée, il lui avait offert son cœur et les moyens de se reconstruire.

Bien sûr, au début, leur relation était uniquement basée sur le sexe et Ianto, ayant besoin de cacher ses activités, avait accepté ses avances. Mais lorsque Lisa fut détruite, le Capitaine, après quelque temps, l’avait de nouveau pris pour amant.

Pendant sa mise à pied, il avait fini par comprendre qu’il ne pourrait pas s’éloigner de l’immortel et qu’il accepterait les punitions sans rien dire afin de pouvoir rester près de lui. Ce sentiment datait de la capture de Myfanwy, mais tout à son désir de sauver sa fiancée, il l’avait en partie occulté. Et là, il allait se marier avec lui, que de chemin parcouru depuis ce coup de poing magistral qui avait fait chuter le Capitaine et ces mots de haine qu’il lui avait lancé à la figure !

– À quoi penses-tu ? entendit-il soudain.

Il baissa les yeux et croisa le regard de son amant. Celui-ci leva la main et la passa derrière sa nuque pour l’attirer à lui. Après un instant, il l’embrassa délicatement et le fit basculer pour qu’il s’allonge sur lui.

– À quoi pensais-tu ? insista le leader.
– À tout le chemin que nous avons parcouru depuis Lisa, souffla-t-il.
– Oui, j’y songe aussi parfois et je me dis que finalement, ta volonté de vouloir la sauver nous a bien rendu service.
– Pourquoi ?
– Sans elle, tu ne serais pas là et je ne serais pas aussi heureux que je le suis depuis que je te connais.
– Mais Jack, ce que j’ai fait…

– C’est du passé, le coupa-t-il. Tu l’aimais et tu as fait ce que tu pensais être juste. J’ai été en colère, c’est vrai et tu le sais. Je pensais pouvoir te faire confiance et tu m’a trahi, mais n’importe quelle personne amoureuse pourrait faire ce que tu as fait.

Ses mains glissaient délicatement sur le dos du Gallois, passant sur des zones sensibles qui le faisaient se cambrer doucement. Le frottement de leurs virilités fit monter le désir dans leur corps et ils firent l’amour tendrement.

Bien plus tard, ils se levèrent pour aller prendre une douche et s’habiller. Ils se séparèrent sur la place, le jeune homme allant acheter le petit déjeuner de l’équipe. En descendant par l’ascenseur invisible, il croisa le regard de son amant qui le fixait depuis son bureau. Il sentit une douce chaleur l’envahir et se força au calme. Une fois la plate-forme immobilisée, il se rendit à la cuisine, saluant ses collègues au passage.

Il distribua les boissons et les viennoiseries et termina par le Capitaine. Il s’assit près de lui, jetant un coup d’œil au dossier qu’il lisait.

– Tu vas bien ? demanda-t-il doucement.
– Oui, mes nausées me laissent tranquille pour le moment, j’espère que ça va continuer.
– Ok, je te laisse, je vais ouvrir l’office.

Il se pencha et l’embrassa tendrement avant de quitter la pièce. L’immortel se replongea dans sa lecture et ne quitta son bureau que lorsque Ianto redescendit avec le déjeuner.

Après le repas, les deux hommes se sortirent pour aller à leur rendez-vous. Assis dans le SUV en face de la maison, ils regardaient la façade en silence en attendant l’agent qui devait les faire visiter. Lorsque celui-ci arriva, ils quittèrent le véhicule et s’approchèrent.

Les salutations d’usage terminées, la jeune femme leur ouvrit la porte, les invitant passer devant elle, détaillant le Capitaine avec attention.

– Bien, comme je vous le disais, cette maison n’a pratiquement pas été habitée. Les anciens propriétaires ont dû s’en séparer pour aller aux États-Unis. Le salon est assez spacieux et comme vous le souhaitiez, il y a une grande cheminée, fit-elle en la montrant. La cuisine est par ici, si vous voulez bien me suivre.

Ianto ne disait rien, mais observait les coups d’œil qu’elle donnait de temps en temps, visiblement, son compagnon l’intéressait au plus haut point. Elle leur montra également une pièce qui pouvait servir de bureau puis la visite se poursuivit par les chambres et sans même se concerter, les deux hommes avaient fait leur choix.

– Votre dame va apprécier la baie vitrée qui donne sur le jardin. Elle vous rejoint bientôt ?
– Il n’y a pas de dame, juste mon futur époux ici présent, répondit l’immortel en s’amusant de la teinte rouge qui colora les joues de la jeune femme.
– Oh, pardon, fit-elle en se détournant rapidement.

Quel manque de chance, un si bel homme perdu pour la gente féminine ! Quoi qu’en y regardant de plus près, son compagnon n’était pas mal non plus !

Après une bonne heure de visite, elle les laissa quelques instants dans le salon afin qu’ils se fassent une opinion.

– Comment la trouves-tu ? demanda le Capitaine.
– Qui ? La maison ou la jeune femme, fit Ianto taquin.
– La maison voyons !
– Elle est très belle, vraiment très belle.

Jack l’attira à lui et l’enlaça tendrement sans se soucier de la présence de l’agent immobilier. Il passa sa main sur sa joue, glissant un doigt sur ses lèvres entrouvertes et l’embrassa délicatement.

Un toussotement les fit se séparer et ils se tournèrent vers la jeune femme.

– Désolé, fit l’immortel les yeux pétillants. Bien, je crois que nous allons la prendre.
– Parfait, je vous prépare les papiers et vous pourrez venir les signer dans deux jours. Je vous félicite pour votre achat et pour votre futur union, fit-elle, une nuance de déception pointant dans sa voix.
– Merci beaucoup. Nous allons vous laisser, à dans deux jours alors, répondit le Capitaine en entraînant le jeune homme vers la porte.

En arrivant au véhicule, il posa sa main sur la carrosserie et ferma les yeux sous le coup d’un léger vertige. Ianto fit le tour rapidement et vint le voir.

– Je vais prendre le volant, fit-il doucement en accompagnant son amant.
– D’accord.

Ils retournèrent au Hub et le Gallois signala au médecin l’indisposition de l’immortel. Owen prit sa tension et lui conseilla de se reposer un peu. Jack acquiesça et s’installa sur le canapé. Brusquement, l’alarme de la faille retentit et Neill arriva en courant. Après le déjeuner, il était descendu en zone de tir pour entraîner Eirian, mais la séance avait dérivé doucement vers une partie de câlins.

Les joues rosies, la jeune femme le suivait et reprit sa place à son poste. Ianto s’approcha de Tosh et regarda avec elle les données qui s’inscrivaient.

– Très bien, Neill, on y va, fit-il en se redressant.
– Je… commença l’immortel en se levant.
– Ah non ! Toi, tu restes ici, n’oublie pas ta promesse ! lâcha le Gallois.

La mine dépitée, le Capitaine reprit sa place et le regarda quitter la zone en compagnie du militaire.

– Je t’aime, je serai prudent, entendit-il dans son esprit.

Il écoutait Tosh diriger ses collègues vers le lieu de l’intervention, s’appliquant à leur donner le meilleur itinéraire possible. Il avait confiance, cependant, une sourde angoisse l’étreignait, il avait l’impression qu’un malheur allait arriver. N’y tenant plus, il se leva et se rendit auprès de Owen.

– Ça va Jack, tu m’as l’air bien pâle !
– Je…

Il allait répondre lorsqu’il entendit la voix du militaire hurler dans le haut-parleur. Un choc résonna puis plus rien.

– Neill, fit Eirian, Neill, réponds-moi.

Elle était inquiète et ne savait pas quoi faire. L’immortel s’approcha d’elle et posa sa main sur son épaule. Elle se tourna vers lui, des larmes dans les yeux. Il l’attira contre lui et la serra dans ses bras, la laissant pleurer doucement.

– Neill ! appela Tosh, Ianto ! Répondez-moi !

Toujours ce silence assourdissant entrecoupé de légers grésillements puis un souffle et un léger gémissement.

– Ian ! fit le Capitaine à son tour, Ianto, parle-moi !
– Jack, répondit Neill, nous venons d’être percuté par un camion. Je ne sais pas d’où il sortait mais c’est le côté de Ianto qui a tout pris.
– Ne me dis pas…
– Non, mais il est inconscient.
– Très bien, je viens vous chercher, où êtes-vous ?
– Sur Cargo Road, pas très loin des docks.
– Jack, tu restes ici, fit Owen.
– Pas question !
– Je ne te laisse pas le choix, tu restes ici et il n’y a pas à discuter. Je vais y aller avec Eirian et nous les ramènerons. Toi, tu te reposes, Ianto aura sans doute besoin de toi, dit-il en quittant la base.

Sachant qu’il n’aurait pas gain de cause, le Capitaine retourna s’asseoir sur le canapé, fixant le sol. Tosh continuait de parler avec le militaire qui ne semblait pas confus, c’était une bonne chose après l’accident dont il venait d’être victime.

Dix minutes plus tard, le médecin les contacta pour les prévenir qu’ils étaient sur place. Il fit un rapide examen au Gallois et lui posa une minerve afin de pouvoir le déplacer.

– Owen, comment va-t-il ? s’enquit l’immortel.
– Il est sans connaissance, mais je ne peux pas t’en dire plus pour le moment. Ses constantes sont un peu faibles, mais rien d’anormal. Je vais faire un détour par l’hôpital pour lui faire des examens complémentaires, je m’occuperai de Neill par la même occasion.
– Tu crois qu’il devra être hospitalisé ?
– Je ne peux pas te le dire pour le moment, mais si c’est le cas, je t’enverrai Eirian pour qu’elle te ramène auprès de lui.
– Ok, je te remercie.
– Mais de rien, je ne fais que mon boulot, fit Owen.
– Je sais mais…

Sa voix se brisa sous l’angoisse contenue et Tosh vit une larme rouler sur sa joue.

– Owen, fais au mieux, fit-elle en prenant son leader dans ses bras.
– C’est parti. Nous démarrons, je vous tiens au courant.
– Viens Jack, il vaut mieux que tu te mettes à l’aise. Il est entre de bonnes mains, ne t’en fais pas.
– Je sentais que quelque chose n’allait pas, je n’aurais jamais dû le laisser y aller.
– Tu ne pouvais rien faire, il y avait une alerte et il a fait son boulot, il te dirait la même chose. Je vais aller te préparer une boisson, tu veux un café ou un thé.
– Un thé si tu veux bien, Ianto en a fait livrer un avec de la menthe.
– Très bien, je reviens tout de suite.

Elle alla dans la cuisine et utilisa la buse de la machine à café pour obtenir une eau très chaude, laissant couler un café dans sa propre tasse. Quand tout fut prêt, elle retourna voir son leader qui avait le regard perdu dans les hauteurs du Hub.

– Tiens, fit-elle, fais attention de ne pas te brûler.

Elle s’assit près de lui et ils burent en silence. Une demi-heure plus tard, l’alarme du sas retentit et la porte bascula, laissant passer Eirian. Le Capitaine se leva rapidement pour venir à sa rencontre.

– Comment va-t-il ? demanda l’immortel en voyant le militaire entrer à son tour.
– Owen pense qu’il vaut mieux qu’il reste sous surveillance pendant la nuit. Il m’a demandé de venir te chercher, fit la jeune femme.
– Ok, j’arrive. Neill, comment ça va ?
– Un peu secoué, mais rien de cassé. Ianto n’a pas pu l’éviter, le camion lui a refusé la priorité. Le SUV est dans un piteux état, j’ai téléphoné au garagiste pour qu’il vienne le chercher.
– Très bien. Rentrez chez vous et reposez-vous. On se voit demain.
– Si tu veux, je vais m’occuper des pensionnaires et nous partirons ensuite, fit Neill.
– Tosh, je te confie la maison et je t’envoie Owen.
– D’accord. Embrasse Ianto pour moi, fit-elle en souriant.
– Je n’y manquerai pas, répondit-il en suivant Eirian qui sortait déjà.
À suivre…
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MessageSujet: Re: L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17   L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17 - Page 2 Icon_minitimeLun 29 Nov - 7:33

Chapitre 29
Un quart d’heure plus tard, ils se présentaient à la porte de la chambre du Gallois. Owen leur fit signe d’entrer et Eirian resta à l’extérieur. Le Capitaine s’approcha, les yeux fixés sur le visage pâle de son amant. Il semblait si fragile à cet instant.

– Il est sous sédatif pour le moment, mais ça va aller. Il aura quelques contusions et il a des égratignures, mais rien de bien méchant. Il portait sa ceinture, heureusement pour lui, mais elle lui a laissé une trace sur la poitrine. Avec la violence du choc, le frottement du tissu lui a brûlé la peau.
– Et ses côtes ?
– Elles seront sans doute un peu douloureuses, mais tout rentrera dans l’ordre rapidement. Je t’ai fait mettre un lit pour que tu reste près de lui pour la nuit.
– Merci Owen. Maintenant, tu devrais rentrer, Tosh t’attend à la base. J’ai demandé à Neill et Eirian de prendre leur soirée.
– D’accord, donc à demain. Je viendrai vers 9 h alors ne vous sauvez pas, je veux pouvoir l’examiner avant qu’il ne sorte.
– Tu nous trouveras ici, c’est promis.

Il regarda le médecin sortir et répondit au geste de la main que lui fit Eirian puis il reporta son attention sur son amant.

– Mon Dieu, Ianto, que serais-je devenu si tu avais été tué ? pensa Jack.
– Tu aurais continué et tu aurais élevé nos enfants.
– Ian, tu m’entends ? demanda l’immortel.
– Oui, mais je n’arrive pas à ouvrir les yeux, c’est trop difficile.
– Très bien, alors continue à dormir, je reste près de toi.
– Je t’aime Jack.
– Je t’aime aussi, fit-il en lui prenant la main.

Il tourna la tête en entendant toquer et vit entrer une infirmière. Elle vérifia les appareils et fit un sourire au Capitaine avant de quitter la chambre en silence.

L’immortel regardait son amant dormir, il s’efforça de fermer son esprit pour ne pas le déranger. Le jeune homme était inconscient mais il pouvait l’entendre et il avait besoin de repos. De temps en temps, il se levait pour faire quelques pas mais revenait bien vite reprendre sa place auprès de lui.

Au moment du repas, l’infirmière revint le voir et lui demanda de sortir dans le couloir. Il la suivit et elle lui tendit un plateau.

– Installez-vous ici et mangez, fit-elle.
– Mais…
– C’est une demande de votre médecin, il m’a dit de m’assurer que vous dîniez, il a dit que les médicaments que vous prenez nécessitent que vous vous nourrissiez correctement.
– Très bien, s’il l’a dit, je dois obéir, n’est-ce pas ! fit-il avec un petit sourire.
– Je crois en effet que c’est le mieux à faire. Je vous ai installé une table ici, vous serez plus près de votre ami.
– Merci Mademoiselle, répondit Jack en posant le plateau.
– Bon appétit Monsieur, fit-elle en s’éloignant.

Le Capitaine sourit, même absent, Owen arrivait à s’imposer. Mais il avait raison, les petites vies qui grandissaient en lui avaient besoin qu’il se nourrisse correctement. Il s’assit et dîna tout en surveillant Ianto à travers la vitre. Lorsqu’il eut terminé, il laissa le plateau et retourna auprès du Gallois.

Il tira le lit contre le sien et s’allongea après avoir retiré ses chaussures, se couvrant avec son manteau. Il prit la main du jeune homme dans la sienne et l’embrassa tendrement.

– Bonne nuit Ianto.
– Bonne nuit Jack.

L’immortel sourit et ferma les yeux, se laissant emporter par le sommeil.

Au matin, le Capitaine s’éveilla en sentant une main sur sa joue. Il ouvrit les yeux et croisa le regard bleu de son amant. Il se redressa et l’embrassa délicatement.

– Comment te sens-tu ?
– Ça peut aller, mais j’ai mal partout.
– C’est normal, heureusement que le SUV était solide, tu aurais pu être tué dans l’accident.
– Je suis désolé, je n’ai rien pu faire pour l’éviter, c’est comme s’il avait volontairement foncé sur moi, je ne comprends pas.
– Je vais demander à Tosh de voir ça. Pour le moment, il faut te reposer, c’est le plus important.
– Et le véhicule ? Il est dans quel état ?
– C’est sans importance, ce n’est que de la tôle. Le garagiste s’en occupe, ne t’en fais pas.
– Ok.
– Owen va passer te voir tout à l’heure. En attendant, repose-toi, fit-il en se levant.
– Tu t’en vas ?
– Non, je vais juste me chercher un café. Je pense que ton petit déjeuner ne va pas tarder.

L’immortel enfila son manteau et sortit de la chambre. Il croisa le personnel qui distribuait les plateaux, mais continua son chemin jusqu’à la sortie. Il voulait téléphoner au médecin pour lui dire que le Gallois était réveillé.

À son retour auprès de son amant, il eut le plaisir de le voir déjeuner de bon appétit malgré les petites grimaces de douleur qu’il laissait transparaître lorsqu’il bougeait.

– Owen va arriver, il est content de savoir que tu es de nouveau parmi nous.
– Je ne vais pas être très utile au Hub, comment va-t-on faire pour les sorties ? demanda le jeune homme.
– Je n’en sais rien, on verra ça quand le problème se présentera. De toute façon, tant que tu n’auras pas le feu vert de Owen, tu n’auras pas le choix, il te faudra rester à la base.
– Ne te réjouis pas trop, fit le Gallois, moi, ce ne sera que provisoire, je vais très vite retrouver le terrain !

Il sourit largement en voyant la mine déconfite du Capitaine et l’attira à lui pour l’embrasser. Ils se séparèrent quand ils entendirent toquer à la porte.

– Salut, lança Owen en entrant dans la chambre. Tu as l’air d’aller mieux ce matin !
– Oui, j’ai des douleurs un peu partout, mais ça va.
– Ok, j’ai vu ton médecin en arrivant. Il m’a dit que tu pouvais rentrer, mais interdiction d’aller en intervention et ça, c’est moi qui le dit.
– J’ai compris ne t’en fais pas, de toute façon, Jack ne me laisserait pas faire.
– Et il aurait tout à fait raison ! Nous nous débrouillerons avec Neill et au besoin, je demanderai à une des filles de nous accompagner. Bon, avant de partir, je voudrais t’examiner.
– Je vous laisse, fit l’immortel.
– Non, tu peux rester, je n’en ai pas pour longtemps. Au fait, Tosh a téléphoné au garagiste. Il a dit qu’il y avait pas mal de boulot, mais il a mis deux de ses gars dessus dès qu’il est arrivé. Normalement, on devrait pouvoir le récupérer demain.
– C’est une bonne chose, répondit le Capitaine.
– C’est bon, tu peux t’habiller Ianto, fit le médecin, tout me semble parfait, il ne te reste qu’à te reposer et dans quelques jours, tu pourras reprendre les sorties.
– Merci Owen.
– Mais de rien. Je suis heureux que tu n’aies pas été gravement blessé, Eirian fait des recherches pour trouver le camion. Il semblerait, d’après les photos, que ce soit un modèle équipé d’un pare-buffle, étonnant pour un véhicule de livraison.
– Tu en es certain ? s’enquit l’immortel.
– Oui, tout à fait, nous avons des images qui le prouvent, on te montrera ça à la base.

Ianto regarda son amant, celui-ci semblait plongé dans de profondes réflexions, son esprit bouillonnait et laissait échapper des bribes de pensées.

– Tu crois vraiment qu’il pourrait s’agir d’un accident volontaire ! demanda le Gallois.

Le Capitaine le fixa quelques instants avant de comprendre qu’il avait perçu ce à quoi il réfléchissait.

– Oui, j’en ai bien peur !
– Mais qui pourrait agir ainsi et pourquoi ?
– Je n’en sais rien, mais il faudra se méfier à l’avenir.
– Bien, vous finirez cette discussion en chemin, nous y allons puisque Ianto est prêt, fit le médecin.

Tous trois quittèrent de la chambre et Owen récupéra les papiers de sortie à l’accueil de l’hôpital.

Quand ils passèrent le sas, Tosh s’approcha et posa un baiser sur la joue du Gallois puis elle l’entraîna jusqu’au canapé sous le sourire moqueur du Capitaine.

– Bien, tu restes ici et tu te reposes, fit-elle l’air sérieux.
– J’aurais voulu faire du café, je peux, n’est-ce pas Owen ? tenta-t-il.
– Pour le café, oui, mais retour ici dès que c’est fini.

Le Gallois soupira, déclenchant l’hilarité générale. Le jeune homme alla faire les boissons et reprit sagement sa place, buvant par petites gorgées. Le Capitaine, penché sur l’ordinateur de Tosh, regardait les photos du camion. Aucun des hommes présents n’était reconnaissable, ils avaient tous une casquette dont la visière leur cachait une partie du visage et les vêtements qu’ils portaient n’indiquaient rien de particulier.

Dans la matinée, Jack passa près du canapé et vit que son amant s’était endormi. Il le recouvrit d’un plaid et monta dans son bureau, refermant la porte derrière lui. Il ne comprenait pas le pourquoi de cet accident. Qui pouvait bien leur en vouloir au point de tenter de tuer ses collègues ? Il convoqua Neill et lui fit part de ses interrogations. Le militaire avait encore des contacts chez l’Unit et il proposa de passer quelques coups de fils.

Un peu avant midi, l’immortel commanda le repas et se rendit à l’office pour en prendre livraison. Des visiteurs attendaient l’ouverture, mais il leur signifia la fermeture pour deux jours et les dirigea vers d’autres services municipaux susceptibles de les aider.

Quand il passa le sas, il vit que le jeune homme était réveillé et lui proposa d’aller en salle de conférence. Il lui confia les boites de pizza et passa voir Tosh. Celle-ci avait fait des recherches, mais elle n’avait rien trouvé. Neill n’avait pas eu de réponse précise, mais attendait un autre appel.

L’après-midi fut tout aussi calme et le soir, le militaire s’occupa des pensionnaires pendant que Ianto alla voir Myfanwy après en avoir obtenu l’autorisation du médecin et de Jack. Celui-ci l’observait par le biais de la CCTV et prit son manteau dès qu’il le vit redescendre.

Lorsqu’ils arrivèrent à l’appartement, le Gallois plaqua son amant contre le mur, glissant une jambe entre ses cuisses et s’empara de ses lèvres pour un baiser sulfureux. L’immortel entrouvrit la bouche, laissant les langues se rencontrer. Ils se séparèrent, le regard brillant et le Capitaine tenta de calmer son compagnon, mais rien n’y fit, le jeune homme avait envie de lui et rien ne pourrait le faire changer d’avis.

Ianto l’entraîna dans la chambre et le poussa sur le lit. Jack apprécia et reprit ses lèvres, caressant sa bouche de la langue. Celle-ci s’ouvrit sans tarder tandis que le Gallois se couchait sur son amant.

– J’ai envie de toi, souffla-t-il.
– Ne crois-tu pas que tu devrais te reposer, tenta l’immortel.
– On verra ça plus tard, souffla-t-il au creux de son cou.
– Ian, tu n’es pas sérieux.
– Tu ne veux pas, c’est ça, répondit Ianto en se redressant.
– Bien sûr que si, mais tu as été blessé hier soir et je pense que tu devrais…

Le Gallois ne lui laissa pas finir sa phrase, s’emparant de sa bouche pour un baiser délicieux. Le Capitaine abandonna l’idée de le faire changer d’avis et passa ses mains sous la veste qui quitta bien vite les épaules de son amant.

Tout en l’embrassant, le jeune homme le débarrassa de ses bretelles et de sa chemise puis s’assit sur ses cuisses, le tirant à lui pour le redresser afin de lui retirer son T-shirt, puis le repoussa sur la couette.

– Ian, tu m’as l’air bien pressé !
– Pas plus que d’habitude, fit-il en descendant le long de son torse, déposant des baisers papillon.

En arrivant au pantalon, il le déboutonna et le fit glisser en même temps que le boxer, libérant ainsi la fière virilité de son amant. À mesure qu’il poussait les vêtements, il passa sa langue sur la longueur, faisant gémir le Capitaine, puis il prit le sexe entre ses doigts, suçotant le gland tout en écoutant les râles de son partenaire. Quand il le prit en bouche, l’immortel se cambra, agrippant la couette et laissa échapper un long gémissement.

La langue caressait le membre qui durcissait peu à peu, Jack avança le bassin pour s’enfouir un peu plus dans la chaude cavité qui l’enserrait. Synchronisant sa main et ses lèvres, le Gallois le sentait se tendre doucement, sachant qu’il ne tiendrait pas longtemps.

– Ian, je… hum… oui… Aaah…

La cadence s’accéléra et le Capitaine se libéra dans la bouche qui lui donnait autant de plaisir. Le Gallois avala la semence et lorsqu’il sentit le corps se détendre, il quitta le membre radouci pour aller prendre les lèvres qui soupiraient son prénom.

– Tu veux toujours que j’arrête ? susurra le jeune homme taquin.
– Non, murmura Jack, j’ai envie de te sentir en moi, viens.

Ianto se leva et retira rapidement ses vêtements, prenant la bouteille de lubrifiant dans la poche de son pantalon sous le regard désireux et amusé de l’immortel. Puis il posa un genou sur le lit, s’approchant à la manière d’un félin qui guette sa proie. Sa façon de se lécher les lèvres fit soupirer le Capitaine d’anticipation.

Le Gallois laissa sa bouche dériver sur la peau humide de son partenaire, soufflant doucement pour lui tirer des petits frissons. Il s’en alla happer un bouton de chair qu’il martyrisa doucement tout en glissant ses doigts sur les abdominaux pour retourner agacer le bout du sexe à nouveau réveillé.

Il se plaça entre les jambes de son compagnon et continua de goûter le membre tendu après avoir mouillé ses phalanges puis alla dessiner l’entrée convoitée. Le Capitaine écarta les cuisses, lui laissant le passage puis Ianto lui plia les genoux pour avoir meilleur accès. Tout en butinant la verge, il glissa doucement un doigt dans l’anneau de chair et obtint un doux gémissement de son compagnon. Rapidement, deux autres suivirent et préparèrent sa venue en lui. Plusieurs fois, Ianto toucha le centre du plaisir de son partenaire, le faisant se cambrer sous le plaisir ressenti.

– Viens Ian, murmura Jack.

Avec un sourire, le Gallois retira sa main et enduisit son sexe de lubrifiant puis se posa à l’entrée du tunnel d’amour qu’il rêvait d’investir. Lentement, il poussa son bassin et le gland passa la barrière délicate, arrachant un petit cri de douleur à l’immortel qui se tendit brusquement. Ianto s’arrêta et lui caressa le ventre puis le sexe, reportant la douleur sur la douceur de la main.

Quand il le sentit se décontracter, il continua sa lente progression jusqu’à être totalement enfoui dans le corps de son amant. La bouche entrouverte et les yeux fermés, il commença de lents va-et-vient sous les râles du Capitaine. Au fur et à mesure que le plaisir montait, il accéléra ses coups de reins, allant jusqu’à buter sur la prostate de son partenaire qui gémissait de plus en plus fort.

Les doigts sur le sexe pompaient au même rythme que celui de ses hanches et finalement, l’immortel se déversa dans sa main, avec une longue plainte. Ianto le suivit presque aussitôt, tiré vers la jouissance par les spasmes de son compagnon. Après quelques mouvements supplémentaires, il se pencha pour l’embrasser doucement.

– Je t’aime Jack, souffla-t-il dans son cou, tentant de reprendre sa respiration.

L’immortel le serra dans ses bras et l’entendit grogner lorsque son sexe radouci quitta l’abri du corps du Capitaine. Il sourit et le coucha près de lui, reprenant ses lèvres pour un baiser délicat.

Ianto grimaçait un peu, mais ses yeux disaient tout le plaisir qu’il avait éprouvé.

– Tu sais, fit le leader après de longues minutes, je commence à avoir faim.
– Excuse-moi, je vais aller commander quelque chose, répondit le Gallois en se levant.
– Hé ! Ne te sauve pas comme ça, donne-moi un baiser.

Devant la moue boudeuse de son amant, Ianto sourit et se pencha pour l’embrasser tendrement.

– Je reviens, tu veux manger quoi ?
– Peu importe, mais pas épicé !
– Ok, je vais appeler le traiteur chinois.
– D’accord, mais reviens vite, je m’ennuie déjà.

Ianto eut un petit rire et quitta la chambre en enfilant son peignoir. Le Capitaine mit ses bras sous sa tête, surveillant la porte que venait de passer son amant. Il ferma les yeux et soupira doucement. Il était bien, mais l’angoisse qu’il avait depuis deux jours ne le quittait pas. Il se fustigea mentalement, que pouvait-il leur arriver !

Il rouvrit les paupières quand il sentit un souffle léger lui balayer le visage et croisa le regard de son compagnon. Celui-ci souriait et posa un baiser sur son nez.

– Ce sera livré dans une demi-heure. Tu viens prendre une douche ?
– J’arrive, fit-il en se levant un peu trop rapidement.

Un vertige le prit et il n’évita la chute que grâce au Gallois qui l’attrapa avant qu’il ne tombe.

– Assieds-toi, tu devrais y aller doucement.

Après quelques instants, Jack redressa et suivit son amant dans la salle de bain. Serrés l’un contre l’autre sous l’eau qui coulait sur leurs corps, ils s’embrassaient tendrement. Puis Ianto s’échappa de ses bras pour descendre poser ses lèvres sur le ventre de son compagnon, caressant tendrement la peau qui se couvrit de petits frissons.

– Je vous aime, souffla-t-il, faisant sourire l’immortel.
– Je crois qu’ils le savent déjà, fit Jack en l’aidant à se relever.
– Je m’en doute, mais rien ne m’empêche de le leur dire !
– Yep !

Ils finirent de prendre leur douche et sortirent de la cabine, Ianto enveloppant son amant dans son peignoir. Il lui frictionna le dos et l’envoya s’asseoir dans le salon. Quelques minutes après, le livreur sonnait à l’interphone et le Gallois récupéra la commande.

Après leur repas, ils retournèrent se coucher, mais Ianto n’avait pas l’intention de dormir immédiatement, il voulait parler à son amant des aménagements qu’il avait prévu pour la maison. Son bloc sur les genoux, il s’adossa au mur et commença à faire un croquis sous le regard intéressé de l’immortel.

– Tu peux me dire ce que tu fais ?
– Je voudrais faire modifier la cuisine.
– Ouh là ! Tu as l’intention de te lancer dans les travaux ?
– Non, je souhaite simplement pouvoir être dans la cuisine, mais également avec toi ou les invités que nous pourrions avoir. Actuellement, elle est fermée par un mur plein, mais j’avais pensé que si nous mettions des panneaux coulissants, on pourrait l’ouvrir à volonté.
– Effectivement, tu as raison. Montre-moi.
À suivre…
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MessageSujet: Re: L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17   L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17 - Page 2 Icon_minitimeMar 30 Nov - 7:33

Chapitre 30
En quelques coups de crayon habiles, Ianto dessina le rendu final de la cloison. Avec un sourire, Jack lui proposa de contacter un artisan dès que les clés seraient entre leurs mains. Puis il prit le bloc et le posa sur la table de nuit, incitant le jeune homme à s’allonger afin de pouvoir se lover dans ses bras. Après quelques baisers, ils se laissèrent gagner par le sommeil.

Quand ils arrivèrent à la base le lendemain, Tosh finissait d’imprimer les informations qu’elle avait trouvé sur le camion et fit signe aux deux hommes qui entraient. Ianto alla préparer la première tournée de café et distribua les tasses, répondant au questionnement de Owen qui voulait s’assurer de sa santé.

– Jack, le véhicule a été retrouvé incendié, nous n’avons aucune trace identifiable. Impossible de savoir ce qui s’est passé, fit la jeune femme.
– Très bien. Il va donc falloir être prudent, ça sent le coup fourré à plein nez ! Bien, aujourd’hui, je dois récupérer le SUV, je peux au moins faire ça ? demanda-t-il au médecin.
– Oui, mais fais-toi accompagner !
– Ok, Neill, nous y allons pour 11 h, le garagiste m’a envoyé un mail pour me prévenir qu’il était terminé.
– Je dois aller chez la couturière ce soir, intervint Ianto. Elle veut vous voir pour les mesures.

Les jeunes femmes acquiescèrent et reprirent leur travail.

– Pour ce qui concerne les costumes, le tailleur veut également nous rencontrer, donc il faudrait que Owen et Neill y aillent ce soir et nous, ce sera demain.
– Je vois que tu as déjà tout prévu, fit l’immortel.
– Bien obligé, ils vont avoir du boulot, deux robes de mariée et quatre costumes, ça ne se fait pas en deux jours.
– Effectivement, tu as raison. Mais pense à te reposer.
– D’accord, répondit Ianto en s’installant sur le canapé.

Ses côtes le faisaient souffrir, mais après les galipettes de la veille, il aurait été bien mal venu de se plaindre. Avec un sourire, il porta la tasse à ses lèvres et surprit le regard de son amant.

– Bien, je vais dans mon bureau, fit ce dernier en montant l’escalier.

Le Gallois le suivit des yeux et attrapa son journal. Cela faisait longtemps qu’il ne s’était pas confié à son ami de toujours, mais ne pouvant pas reprendre son travail, il décida de coucher quelques unes de ses pensées.

À 10 h 45, Jack appela Neill et ils allèrent ensemble chercher le SUV, s’arrêtant en chemin pour acheter le repas qu’ils rapportèrent à la base. Quand l’immortel gara le véhicule, Ianto les attendait et en fit le tour, l’examinant d’un œil d’expert puis paraissant satisfait, il retourna au Hub, suivi par les deux hommes.

Installée dans la salle de conférence, l’équipe discuta des prochains préparatifs des cérémonies, Owen blaguant quant au fait que pour une fois, l’immortel laisserait tomber son éternel manteau militaire.

Dans l’après-midi, le Gallois accompagna Tosh et Eirian chez la couturière. Après presque deux heures de mesures et propositions diverses, les modèles furent été définis. Il les raccompagna à leur domicile et rejoignit l’immortel qui l’attendait au Hub.

Après avoir nourri les pensionnaires, il monta le rejoindre dans son bureau et s’assit près de lui, le laissant finir de lire le rapport dont il s’occupait. Jack glissa sa main sur la cuisse de son compagnon qui soupira doucement. L’immortel referma le dossier et se leva pour l’embrasser.

– L’agence m’a téléphoné tout à l’heure, nous pouvons passer signer les papiers et prendre les clés. Tu veux y aller ce soir ou demain ?
– J’aimerais ce soir si ça ne te dérange pas. Comme cela demain, je pourrais voir pour les travaux.
– Aucun problème. Si tu es prêt, nous pouvons y aller.

Ils quittèrent le bâtiment et se rendirent dans le centre-ville. La jeune femme qui leur avait fait visiter la maison les attendait et ils finalisèrent la vente. Jack posa les clés dans la main de son amant et lui sourit. Le Gallois regardait le trousseau, les yeux au bord des larmes puis s’approcha et déposa un léger baiser sur les lèvres de son compagnon, sous le regard gêné de l’agent.

– Eh bien Messieurs, je vous souhaite une bonne installation dans votre demeure. Et merci encore pour votre achat. Quand prévoyez-vous d’emménager ?
– Rapidement, nous avons quelques travaux à faire réaliser, mais je pense que nous n’attendrons pas qu’ils soient terminés, répondit le leader.
– Oh ! Et on peut savoir ce que vous avez l’intention de faire ?
– Ianto voudrait une cuisine plus ouverte. Il a fait un plan qui me semble très bien, nous devons rencontrer l’artisan pour le mettre en œuvre.
– Pourrais-je me permettre de vous demander l’autorisation de venir voir cela une fois que tout sera fini !
– Oui, bien sûr, cela pourrait vous intéresser, il est très doué, répondit l’immortel, s’amusant de la jolie teinte qui colorait les joues de son partenaire.
– Jack, je t’en prie, tenta-t-il.
– Quoi, je ne mens pas, j’affirme que tu es doué. Bien, nous allons vous laisser, nous fêtons cet achat au restaurant. Au plaisir, fit le Capitaine en lui tendant la main.

Ils quittèrent l’agence et se rendirent à la Bayside Brasserie. Ils passèrent une excellente soirée qui se termina par une agréable séance de câlins approfondis.

Le lendemain, ils commencèrent la journée en allant dans leur nouvelle maison. Ianto fit le tour de toutes les pièces, détaillant chaque particularité, faisant dans sa tête la décoration idéale de chaque lieu. Jack le regardait faire en souriant, le jeune homme était tellement absorbé par ce qu’il faisait qu’il ne voyait pas le temps passer et lorsque le Capitaine s’approcha pour lui dire qu’il était temps de partir, il sursauta, ne l’ayant pas entendu arriver.

– Tu auras le temps d’y revenir ce soir, fit-il.
– Non, tu oublies que nous devons aller chez le tailleur. Ne te fais pas d’illusion, tu ne mettras pas ton manteau pour notre mariage, il n’en est pas question, répondit le Gallois s’amusant de la moue boudeuse de son compagnon.
– Mais je l’aime ce manteau et toi aussi, si je ne me trompe pas.
– Effectivement, c’est le cas, mais tu pourras le mettre après. Pour la cérémonie, je souhaiterai que tu portes un costume. Je sais que tu n’y tiens pas, mais fais-le pour moi.
– D’accord, souffla l’immortel en le prenant dans ses bras. Allez, viens, il est temps d’aller à la base, les autres vont se demander où nous sommes passés.

Ils quittèrent la maison et fermèrent soigneusement derrière eux. En s’installant au volant, Ianto fixait toujours la façade.

– Il faudra également prévoir une alarme, fit-il brusquement.
– Oui, je te donnerai le nom des artisans qui pourront s’occuper de tout ça quand nous serons au Hub.
– Merci Jack. Au fait, tu me sembles un peu mieux ce matin.
– Oui, tant que ces fichues nausées ne referont pas surface !
– Tu sais bien que ça ne va pas durer.
– Oui, mais n’empêche qu’ajouté aux vertiges, ce n’est pas une partie de plaisir.
– Je suis désolé.
– Ne le sois pas, je suis heureux que ça se soit produit, fit le Capitaine en prenant sa main pour la porter à sa bouche, y déposant un léger baiser qui fit soupirer le Gallois.
– Bien, on y va ? s’enquit Ianto en démarrant.

Quand ils arrivèrent à la base, Owen vint aux nouvelles et demanda à les examiner tous les deux. Profitant de ce que le médecin s’occupait du leader, le Gallois alla préparer la première tournée de café et distribua les tasses en finissant par son amant, attendant patiemment que Owen ait terminé.

Jack laissa sa place et monta dans son bureau pour sortir les coordonnées des artisans dont Ianto allait avoir besoin pour prendre les rendez-vous.

Quand son amant le rejoignit, il lui sourit et vint près de lui.

– Alors, Owen est content de toi ?
– Oui, mais je ne peux toujours pas sortir. J’ai pensé que je pourrais faire un peu de rangement aux archives.
– Si tu veux, mais ne porte rien de lourd. De plus, tu peux appeler les entreprises pour les travaux si tu le souhaites.
– Tu as raison, je vais le faire maintenant. N’oublie pas que ce soir, nous avons rendez-vous chez le tailleur. Je vais aller voir Neill pour savoir comment ça s’est passé hier.
– Très bien, mais pense à te reposer.

Ianto sortit du bureau et interpella le militaire qui passait dans la zone. Ils allèrent discuter avec le médecin et le Gallois eut la satisfaction de constater que ses deux collègues étaient enchantés des propositions qui leur avaient été faites.

– Je verrai ce soir ce qu’il en est, fit-il, nous devons y aller nous aussi.
– Tu penses qu’il aura le temps de tout faire ? demanda Neill, il y a quand même pas mal de boulot.
– Oui, pour ce qui est de la coupe du tissu, il a un très bon apprenti, pour le reste, il fait le montage lui-même et c’est sa femme qui pique. Ne vous en faites pas, il est très professionnel et il connaît les délais.
– On te fait confiance, répondit le médecin avant de reprendre son poste. Au fait Ianto, le laboratoire vient de m’appeler, la première partie de la commande pour les pilules de Jack est prête. Il faudrait aller la chercher, tu veux bien t’en charger.
– Oui, bien sûr, de toute façon, j’aurai sûrement besoin d’aller en ville, je dois rencontrer des artisans pour les travaux de la maison.
– Pourquoi, elle ne vous convient pas ?
– Si, elle est parfaite, mais je voudrais un aménagement concernant la cuisine.
– Ok ! Et Jack, il en pense quoi ?
– Que c’est une bonne idée, répondit l’immortel en arrivant près d’eux. Ça lui permettra de ne pas être seul s’il a besoin d’être dans la pièce et lorsque nous aurons des invités, il pourra participer aux conversations. Non, je pense que ce sera très bien.
– Je vous laisse, fit le Gallois, je vais téléphoner.

Il s’installa près de Tosh et contacta quelques entreprises, demandant des rendez-vous pour faire établir des devis. Il s’arrangea pour qu’ils se rencontrent l’après-midi même tant il était impatient de faire commencer les travaux.

Quand il eut raccroché, il retourna voir l’immortel et lui expliqua ce qu’il comptait faire. Celui-ci parut un peu sceptique, rassembler trois artisans pour un même travail n’était pas usité. D’habitude, les entrepreneurs étaient reçus les uns après les autres et ne se rencontraient pas, mais le Gallois voulait obtenir le meilleur pour le meilleur prix, il ne ferait pas de concessions. Pour l’alarme, il procéderai de la même manière et Jack finit par le laisser faire à sa guise. De toute façon, il avait peu de chance de le faire changer d’avis, alors autant le soutenir.

La matinée se passa dans le calme, le Capitaine resta dans son bureau à lire des rapports en attente et Ianto descendit aux archives pour classer les quelques artéfacts en souffrance. À l’heure du déjeuner, il remonta attendre la livraison à l’office de tourisme et rejoignit ses collègues qui l’attendait en salle de réunion.

Lorsqu’ils eurent bu leur café, le jeune homme fit le ménage et alla prévenir l’immortel qu’il partait rencontrer les artisans.

Arrivé sur place, il exposa ce qu’il souhaitait, chacun l’écoutant avec attention. Il n’était pas commun de se retrouver à plusieurs entreprises en même temps, mais ils restèrent professionnels, notant tout ce qui était demandé. Lorsqu’ils eurent tous les renseignements en mains, ils se séparèrent et le Gallois attendit l’arrivée des électriciens pour l’alarme.

Quand il revint au Hub, il avait passé presque quatre heures à exposer ce qu’il voulait et avait écouté les différentes opinions. Cependant, chacun avait compris ce qu’il attendait d’eux et ils rentrèrent établir des devis, espérant être le moins-disant pour obtenir la commande.

Jack avait pu dormir un peu, ce qui lui avait fait du bien. Lorsqu’Eirian était entrée dans le bureau, elle avait vu qu’il s’assoupissait et l’avait convaincu de s’allonger. Il venait d’ouvrir les yeux quand le Gallois s’agenouilla près de lui.

– Hé, tu vas bien ? demanda le jeune homme en passant sa main sur sa joue.
– Oui, j’ai juste un peu de mal à me concentrer, je m’endors quand je reste assis. Je voudrais continuer à sortir sur les interventions.
– Il n’en est pas question ! Imagine que tu aies un vertige ou que tu te fasses tuer !
– Je le sais bien, mais je n’ai pas l’habitude de ne rien faire, se défendit-il.
– Il le faudra bien pourtant. Toi, je ne peux pas te perdre, mais eux, fit-il en posant sa main sur le ventre de son compagnon, on ne sais pas ce qu’il leur arriverait et je ne veux pas tenter le diable.
– Mais Ian, je pourrais au moins vous accompagner et rester dans le SUV.
– Mais bien sûr ! Je te vois tout à fait rester sagement à nous attendre ! Tu n’as pas l’impression de te moquer de moi, hein !
– Si, un peu ! gloussa le Capitaine.
– Non, sérieusement, tu peux être utile ici et je ne veux pas me faire de souci en sachant que tu es potentiellement en danger !
– D’accord, fit l’immortel en passant sa main derrière sa nuque pour l’attirer à lui. Je resterai sage, mais il te faudra me supporter. Donne-moi un baiser.

Le Gallois lui sourit et l’embrassa tendrement. Ils se séparèrent en entendant toquer à la porte, Tosh attendant avec un dossier à la main.

– Entre, fit le leader en se redressant.

Elle avança et tendit les documents à Ianto qui les parcourut rapidement.

– C’est quoi ? demanda le Capitaine.
– Des devis pour la cuisine. La compétition, il n’y a rien de mieux et je crois que nous avons le gagnant.
– Déjà !
– Oui, je vais voir ça de plus près, mais je pense que celui-ci fera l’affaire, fit le Gallois en montrant un document. Bon, j’y vais. Merci Tosh.

La jeune femme retourna à son poste et leva brusquement la tête vers son écran en entendant l’alarme se déclencher. Elle nota les coordonnées et les tendit à Neill qui partit vers le garage, suivi par le médecin.

Deux heures plus tard, ils étaient de retour avec un nouveau pensionnaire qu’ils enfermèrent avant de rejoindre la zone centrale.

– Tout s’est bien passé ? demanda le Capitaine.
– Oui, il nous a fait courir, mais nous avons réussi à le choper, fit le militaire.
– Très bien, je pense que vous pouvez rentrer chez vous. On se voit demain.
– Ok, Ianto, j’ai nourri tout le monde en bas, tu n’auras pas besoin d’y aller.
– Merci Neill, je vais juste m’occuper de Myfanwy et ensuite, nous irons chez le tailleur.

Tosh mit les ordinateurs en veille et attendit que Owen vienne la rejoindre pour quitter le Hub. Eirian et Neill les suivirent de peu et le Gallois passa quelques minutes auprès du ptérodactyle. Quand il rejoignit son amant, celui-ci enfilait son manteau et ils passèrent le sas, laissant l’animal voler librement.

Après une heure passée chez le tailleur, ils rentrèrent à l’appartement et dînèrent tout en discutant des prochains jours qui allaient être bien chargés entre les travaux, les essayages et les préparatifs pour les cérémonies. Ianto avait décidé d’un plan d’attaque afin de ne rien oublier et avait noté point par point et jour par jour, ce qu’il devait faire.

Le Gallois alla préparer deux thés et attendait qu’ils infusent lorsqu’il sentit les mains de son compagnon se poser sur ses hanches et son souffle chaud lui balayer la nuque. Il ferma les yeux et soupira doucement. Les doigts trouvèrent leur chemin sous la chemise, caressant les abdominaux. Une volée de baisers s’abattit sur son cou et son épaule qu’une main habile avait découverte. Finalement, le vêtement quitta son corps et le laissa torse nu.

Contre ses fesses, il sentait l’érection déjà bien présente de son partenaire et ondula légèrement tout en écoutant les gémissements qui lui parvenait.

Les doigts déboutonnèrent le pantalon qui tomba sur ses pieds puis s’attardèrent sur le boxer qui tentait de retenir le membre réveillé. L’immortel appuya légèrement sa paume sur le renflement tout en laissant courir ses lèvres sur la peau tiède.

– Huum Jack…
– Ian, j’ai envie de toi, souffla-t-il.

Le Gallois posa ses mains sur la table, se cambrant pour mieux s’offrir et le Capitaine lui retira son boxer, déposant des baisers papillon à la base de ses reins.

Agenouillé derrière lui, il passa sa langue dans la fente, écartant les deux lobes fermes pour atteindre l’intimité du jeune homme.

Lorsque la pointe pénétra l’anneau de chair, il se cambra un peu plus et gémit. La langue fut rapidement rejointe par un doigt qui se glissa en lui. Deux autres suivirent, le fouillant doucement. Lorsqu’ils touchèrent son point sensible, il laissa échapper un râle de bonheur, continuant de bouger sur les phalanges qui lui procuraient ce plaisir.

Puis l’immortel se releva, se débarrassant de ses vêtements avant de se coller à son amant, le caressant tendrement.

– Viens, souffla le Gallois. Je veux te sentir en moi.

Le Capitaine se posa contre l’entrée désirée et poussa lentement, pénétrant dans l’antre chaud. Après une brève douleur, Ianto se détendit et Jack commença de lents va-et-vient. Ses coups de reins se firent plus rapides, plus brutaux et à chaque retour, le jeune homme sentait la table reculer doucement. Finalement, elle fut arrêtée par le mur et Ianto se retrouva le dos presque à l’horizontale, les mains de son amant fermement ancrées sur ses hanches. Il déplaça ses pieds pour rétablir son équilibre et vint à la rencontre du membre puissant qui le fouillait.

La peau humide claquait, le plaisir montait et prenait possession de leurs corps. Ianto ahanait doucement, accueillant en lui le sexe de son partenaire.

– Huum… oui… encore… plus fort…

Jack suivait les demandes et accélérait toujours plus la cadence. En sentant son compagnon sur le point de jouir, il se pencha et saisit son sexe, le caressant doucement, serrant par moments pour accentuer les sensations. Quand Ianto se libéra dans sa main, il le tira à lui pour le coller contre son torse, continuant ses va-et-vient avant de s’épancher à son tour, serrant le Gallois entre ses bras, les lèvres au creux de son épaules, s’appliquant à laisser un suçon bien visible.

– Ian, je t’aime. Si tu savais…
– Mais je sais Cariad, je sais, répondit-il en reprenant son souffle.

Les spasmes se calmèrent et le Capitaine se retira doucement puis tourna son amant vers lui pour s’emparer de ses lèvres.

Quand ils se séparèrent, le Gallois vrilla son regard dans le sien et sourit.

– Que se passe-t-il ? demanda l’immortel.
– Je vais devoir refaire du thé, celui-ci est trop infusé, il sera imbuvable.
– Je suis désolé.
– Ne le sois pas, j’ai grandement apprécié.

Il se tourna et vida les tasses puis refit chauffer de l’eau et mit les feuilles de thé. Puis il récupéra ses vêtements et alla les déposer dans la chambre, revenant dans la cuisine en fermant son peignoir. L’immortel l’avait suivi et passa dans la salle de bain quelques instants, pour se rafraîchir un peu.

– Jack, tu vas bien ? demanda Ianto en venant le rejoindre.
– Oui, toujours ces fichues nausées, mais ça passe.
– Très bien, le thé est prêt, je t’attends dans le salon.

Il quitta la salle d’eau et s’installa sur le canapé. Le Capitaine vint s’asseoir près de lui et but par petites gorgées. Quand ils eurent terminé, ils allèrent se coucher et s’endormirent rapidement.
À suivre…
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MessageSujet: Re: L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17   L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17 - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Déc - 7:38

Chapitre 31
Le lendemain, Ianto se réveilla le premier et regarda son amant dormir. Plusieurs fois dans la nuit, il l’avait senti se lever sans bruit pour aller dans la salle d’eau. Maintenant, il semblait paisible et le Gallois décida de le laisser se reposer. Il sortit du lit et s’habilla rapidement puis écrivit un mot qu’il laissa sur la table de nuit avant de quitter l’appartement pour se rendre au Hub.

Quand il y arriva, il se prépara un café, il n’avait pas voulu en boire un chez lui, de peur de réveiller le Capitaine. Lorsque les autres membres arrivèrent, Owen le regarda, surpris de le voir seul.

– Il y a un problème avec Jack ?
– Non, pas du tout, mais il a passé une mauvaise nuit et j’ai jugé préférable qu’il se repose.
– Tu as eu raison, je le verrai quand il arrivera, fit le médecin avant de se servir un café et de rejoindre son poste.

Le Gallois le suivit, il voulait savoir s’il pouvait reprendre les sorties sur les interventions et après qu’il l’eut examiné, il eut l’accord de son collègue, qui y mit cependant une condition, il devait rester en arrière, simplement couvrir le militaire qui, lui, était habilité à procéder aux arrestations plus ou moins musclées qui seraient nécessaires. Le jeune homme fut rassuré, l’inactivité commençait à lui peser et il promit de se conformer aux instructions.

Une heure plus tard, l’alarme se déclencha et il accompagna Neill, demandant à Tosh de prévenir l’immortel s’il arrivait avant son retour. Et effectivement, les deux hommes venaient à peine de quitter la base que le Capitaine fit son entrée.

Un rapide coup d’œil dans la zone lui apprit qu’une intervention était en cours et il s’approcha de la jeune informaticienne qui le salua rapidement avant de reprendre le guidage de l’équipe. Jack la fixait et sursauta lorsqu’il entendit la voix de son amant.

– Ianto est sorti ? demanda-t-il.
– Oui, Owen lui en a donné l’autorisation à condition de rester en couverture.
– C’est pas vrai ! lâcha-t-il avant d’aller rejoindre le médecin.
– Salut Jack, fit-il en le voyant arriver.
– Pourquoi l’as-tu laisser sortir !
– Hé, calme-toi ! Je l’ai examiné et s’il est prudent, il peut aider Neill, je ne peux pas toujours l’accompagner. Il va beaucoup mieux et m’a promis de faire attention.

Le Capitaine ne se sentait pas bien, il angoissait pour son amant et un vertige le prit. Il se rattrapa à la table et le médecin l’aida à s’asseoir.

– Tu devrais lui faire confiance, il sait ce qu’il fait et le garder ici ne serait pas bon pour lui. Il a besoin de se savoir utile, je l’ai senti la semaine dernière. Ne t’en fais pas, Neill va veiller sur lui comme tu le lui as demandé. La dernière fois, il a été blessé, mais ce n’était pas de sa faute, tu connais sa façon de conduire, il n’y a pas plus prudent que lui.
– Oui, tu as raison, mais n’empêche que je me fais du souci.
– Je te comprends, mais il avait besoin de reprendre sa place et tu ne pourras pas toujours le protéger.

L’immortel acquiesça sans rien dire et monta dans son bureau, pour s’occuper des dossiers qui attendaient sa signature. Plongé dans sa lecture, il sursauta lorsqu’il en entendit sonner son téléphone. Il décrocha rapidement en voyant le nom de son amant s’afficher.

– Ianto ! fit-il inquiet. Tout va bien ?
– Bien sûr, je voulais juste savoir si tu étais au centre. Ce matin, j’ai préféré te laisser dormir.
– Je suis arrivé il y a une heure environ. Comment s’est passé ta sortie ?
– Très bien, mais nous avons loupé la créature. Nous sommes sur le chemin du retour, nous devrions être à l’institut dans quinze minutes, juste le temps de s’arrêter prendre le déjeuner.
– Bien, alors à tout à l’heure.
– Nous faisons au plus vite.
– Ian ! appela l’immortel.
– Oui !
– Je t’aime, sois prudent.
– Bien sûr, comme toujours, fit-il avant de raccrocher.

Le Capitaine reposa son téléphone et reprit son rapport.

Quand le Gallois entra dans le bureau, il vit son amant, la tête posée sur ses bras repliés. Il s’était assoupi et semblait serein. Le jeune homme s’approcha et se plaça derrière lui, se penchant pour l’embrasser dans le cou, souriant en le sentant frissonner. Il remonta doucement vers la mâchoire puis la joue pour terminer par la tempe. Jack gémit dans son sommeil, mais n’ouvrit pas les yeux.

– Cariad, souffla Ianto.
– Hum…
– Cariad, je suis là…
– Hum…
– Tu sais, tu serais bien mieux allongé que plié en deux sur ton bureau.

Cette fois, il vit les yeux de son amant papillonner quelques instants avant de s’ouvrir et de se plonger dans les siens.

– Tu es rentré ?
– Oui, depuis quelques minutes.

Le Capitaine se redressa et le Gallois l’embrassa tendrement puis l’aida à se relever pour se rendre à la salle de conférence où les autres membres les attendaient déjà.

– Jack, fit le médecin en le regardant s’asseoir, tu vas bien ?
– Il dormait, répondit Ianto en ouvrant les boites du repas.

L’équipe mangea de bon appétit et l’immortel les prévint que la couturière et le tailleur avaient téléphoné pour leur demander de passer pour les essayages. Après avoir bu le café, chacun retourna à ses occupations et l’après-midi se passa tranquillement.

Le soir, les membres quittèrent la base pour rentrer chez eux et le Gallois insista pour aller à la maison, surveiller l’avancée des travaux. Jack l’accompagna et ils purent voir que la cuisine était pratiquement terminée et l’artisan promit la fin du chantier pour deux jours plus tard, il ne restait que quelques bricoles à parfaire et les peintures à terminer. L’alarme avait déjà été posée et pour le week-end, ils pourraient envisager de commencer à meubler les pièces.

Sur le chemin de l’appartement, ils s’arrêtèrent chez le tailleur et en profitèrent pour faire les essayages, ainsi ils seraient plus disponibles pour leur déménagement. Les costumes étaient de très bonne facture et après quelques retouches indispensables, l’artisan leur indiqua ils seraient prêts pour le début de semaine.

Quand ils arrivèrent chez eux, Jack alla prendre une douche pendant que le Gallois préparait le repas puis le jeune homme le rejoignit avant qu’il ne quitte la cabine, se collant à son dos et laissant ses mains caresser son torse et son ventre. Le Capitaine tourna la tête et lui offrit ses lèvres que son compagnon prit immédiatement. L’immortel lui fit face et glissa sa main dans sa nuque pour approfondir le baiser puis ils se séparèrent à bout de souffle, l’estomac du leader grondant bruyamment. Cela les fit rire et ils se séchèrent, s’enveloppant dans leur peignoir pour aller dîner.

Lorsqu’ils furent couchés dans leur lit, Ianto posa sa tête sur la poitrine de son amant, laissant ses doigts dessiner des arabesques sur les abdominaux qu’il lui tardait de voir s’arrondir.

– Tu sais, je crois qu’il serait bien de faire une petite fête lorsque nous aurons emménagé, fit-il.
– Si tu veux, mais avant, je pense que nous devrions nous concentrer sur nos cérémonies.
– D’accord, nous verrons ça fin février alors.
– Oui, ça nous laissera le temps de tout arranger comme nous le souhaitons, répondit l’immortel en lui caressant la nuque.

Il arrêta son geste au bout de quelques minutes, s’étant aperçu que la respiration de son compagnon avait changé, il venait de s’endormir. La sortie sur le terrain de la journée l’avait fatigué et il avait besoin de repos. Il déposa un baiser sur ses cheveux et sombra à son tour jusqu’au lendemain.

Les jours passèrent, rapprochant les trois couples de cette journée tant attendue. Dans les magasins, les vitrines se paraient de cœurs multicolores, annonçant la Saint Valentin. Ianto avait réservé les tables au Barocco, demandé qu’une décoration soit mise en place et rencontré le chef pour le choix des plats qui devraient être servis. Il était passé chez le pâtissier pour commander les pièces montées puis avait entraîné son amant chez le bijoutier pour choisir les alliances. Ils les laissèrent pour qu’elles soient gravées et rentrèrent chez eux.

En refermant la porte de la maison, Ianto soupira doucement. Depuis quelques jours déjà, ils avaient abandonné l’appartement qu’il envisageait de vendre et s’étaient installés à leur nouveau domicile qui avait été totalement meublé selon les goûts des deux hommes. Le Gallois avait profité de l’absence momentanée de l’immortel pour faire décorer la chambre aux couleurs gris, noir et rouge qu’ils aimaient et lorsque le leader était rentré de son déplacement à Londres, ils avaient longuement fait l’amour dans ce nouveau décor.

Au matin, Ianto s’éveilla le premier et regarda son amant dormir. Demain, il s’unirait à cet homme d’un autre siècle et une boule se forma dans sa gorge. Il était heureux, rien ne pouvait venir troubler son bonheur. Il vit l’immortel sourire en gardant les yeux fermés et il se pencha pour l’embrasser tendrement.

– Tu vas finir par te lasser, fit le leader dans un murmure.
– Jamais, tu peux en être certain.

Jack ouvrit les paupières et vrilla son regard dans le sien puis leva la main et lui caressa tendrement la joue sans rien dire.

– Comment te sens-tu ce matin, Cariad !
– Bien, très bien même, j’ai l’impression que mes nausées s’espacent. J’espère que demain tout ira bien.
– Il n’y a pas de raison, de toute façon, tu auras ton médecin avec toi. Si tu as besoin d’aide, il prévoit de prendre sa mallette.
– Tu nous imagines arrêter la cérémonie à cause d’un malaise ! Je pense que le Maire ne comprendrait pas vraiment.
– On pourra toujours lui dire que c’est l’émotion, fit le Gallois taquin.
– Pourquoi pas, répondit l’immortel en riant. Mon cœur, pourrais-tu me faire un thé ?
– Bien sûr.

Le jeune homme quitta le lit et enfila son peignoir avant de passer la porte, se retournant pour envoyer un baiser à son amant. Celui-ci tendit la main comme pour l’attraper et referma les doigts. Avec un petit rire, Ianto alla préparer les boissons et revint quelques minutes après avec les tasses. Il s’assit près du Capitaine et ils burent en silence, les doigts du leader glissant doucement sur sa jambe.

– Nous devons aller au Hub aujourd’hui, je dois terminer des dossiers, fit l’immortel. J’espère que demain, la faille restera tranquille.
– Je l’espère aussi, mais si ce n’est pas le cas, tu resteras sagement avec ces dames.
– Tu te moques de moi !
– Absolument pas !

Jack soupira et finit sa boisson. Depuis qu’il savait qu’il était enceint, son amant ne lui laissait plus prendre de risques et il supportait mal de devoir rester tranquillement à la base pendant que le Gallois allait sur le terrain.

Ianto capta ses pensées et passa ses doigts sur sa joue, le tournant vers lui pour le regarder dans les yeux.

– Je ne veux pas vous perdre, je ne le supporterais pas !

L’immortel acquiesça sans rien dire, le jeune homme avait raison et il le savait parfaitement. Demain, ils allaient unir leurs vies en compagnie de leurs amis et la journée promettait d’être mémorable.

– Tu as des choses de prévues aujourd’hui ? demanda le Capitaine.
– Oui, je dois aller chercher les bouquets et les boutonnières. Il faut également passer chez le bijoutier pour récupérer les alliances.
– Très bien, alors il faudrait que l’on se prépare, répondit le leader, tu ne crois pas ?
– Si bien sûr. Penses-tu que nous aurons droit à une lune de miel ? fit le Gallois le regard brillant.
– Malheureusement, il faudra te contenter de tous les moments que nous pourrons voler pendant que la faille sera sage. Nous ne pouvons pas nous absenter d’autant que je ne peux plus aller sur le terrain.
– Oui, je le sais bien. Allez, debout, répondit Ianto en le tirant pour qu’il se relève.

Ils s’embrassèrent tendrement puis allèrent s’habiller. En arrivant au Hub, le Gallois prépara le café et disposa les viennoiseries sur une assiette puis fit le tour des postes en saluant ses collègues déjà au travail.

– Ianto, c’est bien toi qui t’occupes du fleuriste ? demanda Eirian.
– Oui, je passerai chercher les commandes, vous pourrez les emporter ce soir. Par contre, veillez à laisser les fleurs au réfrigérateur.
– Pour quelle raison ?
– Il ne faudrait pas qu’elles soient fanées demain matin.
– Oui, c’est évident. Merci.
– Mais de rien, fit-il en s’éloignant pour aller voir son amant.

Quand il passa le seuil du bureau, l’immortel était penché sur une liasse de feuilles qu’il semblait étudier avec beaucoup d’attention.

– Tu as un problème ?
– Non, aucun, mais j’aimerais que tu signes ceci.
– C’est quoi ? s’enquit Ianto en déposant son plateau sur la table.
– L’acte de propriété de la maison. Je voudrais qu’il soit à nos deux noms.
– Tu sais ce que j’en pense !
– Oui, mais imagine qu’il m’arrive quelque chose, il faut qu’elle reste ton domicile.
– Pourquoi voudrais-tu…
– Ianto, le coupa l'immortel. Je t’en prie, fais-le pour moi, c’est tout ce que je te demande.
– Jack, que se passe-t-il ?
– Je n’en sais rien, j’ai un mauvais pressentiment depuis quelques semaines et je voudrais que tu sois à l’abri.
– Tu as entendu quelque chose ?
– Ce n’est pas clair, c’est juste des bribes de réflexions, je ne sais pas de quoi il s’agit exactement, mais je t’avoue que je suis inquiet.

Pendant quelques minutes, le Gallois resta silencieux, essayant de capter les pensées de son amant, mais celui-ci avait totalement fermé son esprit et il se retrouvait devant une porte close. Puis il soupira doucement et passa sa main sur la joue du leader, se penchant pour poser un baiser sur ses lèvres.

– Très bien, je ferai comme tu le souhaites.

L’immortel lui tendit le stylo et le regarda signer et parapher chaque page du document qu’il enferma ensuite dans le coffre-fort.

– Merci Ianto, fit-il en le serrant dans ses bras.

Après un tendre baiser, ils se séparèrent et le Gallois quitta la base pour aller faire les quelques emplettes qui étaient nécessaire pour le lendemain. Il revint pour l’heure du déjeuner avec le repas et tous s’installèrent dans la salle de conférence, mais brusquement, l’alarme se déclencha et Tosh se pencha sur l’ordinateur pour noter les coordonnées de l’activation. Rapidement, le Gallois sortit avec le militaire, jetant un coup d’œil à son amant après avoir perçu son angoisse.

Il devait aller sur le terrain, il n’avait pas le choix malgré son envie de rester auprès de son amant. Eirian descendit à la zone informatique et les guida.

Quand ils arrivèrent sur place, ils virent plusieurs ombres qui se déplaçaient au fond d’un entrepôt. Prudemment, ils s’avancèrent en sortant leurs armes.

– Fais gaffe Ianto, j’ai l’impression qu’ils sont nombreux, fit la jeune femme par l’oreillette.
– Peux-tu arriver à les compter ?
– J’active le scanner thermique, un instant.

Après quelques secondes, plusieurs points apparurent sur l’écran, ils étaient disséminés dans le bâtiment mais deux restaient côte à côte, ce devait être ses collègues.

– Ianto, j’en compte sept en dehors de vous deux.
– Très bien, ils sont où ?
– Ils vous encerclent et certains se rapprochent, mais il ne me semble pas que ce soit des aliens. L’activation était la même que lorsque…

Elle se tut, effectivement, l’anomalie était similaire à celle que Gwen avait déclenché pour capturer le Gallois. Elle leva les yeux vers le Capitaine qui s’était approché puis brusquement, celui-ci fit demi-tour et partit en courant vers le garage.

– Jack ! tenta-t-elle, mais il n’écoutait pas. Ianto, Ianto, tu m’entends ?
– Oui, qu’y a-t-il ?
– Jack est parti, j’ai l’impression qu’il vient vous rejoindre !
– Quoi ! Non, ce n’est pas possible, il avait promis ! Suis-le et dis-moi quand il sera là !
– Ok, fit-elle en faisant un signe à Tosh.

Les deux femmes se concentrèrent sur leur écran. Eirian continuait de suivre Ianto et Neill et la Japonaise s’occupait de Jack qui avait emprunté la voiture de son amant.

Dans l’entrepôt, le Gallois continuait sa progression et suivait les indications de sa collègue. Il était inquiet de savoir l’immortel sur le chemin pour les rejoindre mais il resta concentré. Au détour d’une allée, il vit le canon d’un fusil et se colla contre les caisses, tendant la main pour saisir l’arme qu’il abaissa brusquement. L’homme fut surpris et appuya sur la gâchette, tirant plusieurs fois. Ianto se tourna rapidement et lui envoya son poing dans la figure. Il s’effondra sans un cri et le Gallois se pencha sur lui.

– Ianto ! appela Eirian, j’ai entendu tirer, quelqu’un est blessé ?
– Non, tout va bien. J’ai l’impression que ce sont des militaires. Ils sont vêtus comme les forces spéciales.
– Tu en es sûr ? Ont-ils un signe distinctif ?
– Comme quoi ?
– Je ne sais pas, un écusson…
– Attends, la coupa-t-il. Celui-ci a un tatouage dans le cou, fit-il après avoir retiré la cagoule.
– Que représente-t-il ?
– Je n’en sais trop rien, on dirait un aigle.
– Tu en es sûr ?

Neill s’était rapproché et s’accroupit pour regarder à son tour.

– Eirian ! Il semblerait que ce soit un des hommes de la récupération.
– De la quoi ? demanda Ianto.
– Une unité qui s’occupe de la récupération d’aliens ou autres choses pouvant être intéressantes. Ils sont de l’Unit.
– Quoi ? Mais que font-ils ici ?
– Je n’en sais rien, mais mieux vaut être prudents.
– Ianto ! appela Tosh. Jack vient d’arriver.
– Il semblerait qu’il soit attendu, fit Eirian, ils ont tous convergé vers lui. Dépêchez-vous !

Les deux hommes se mirent à courir et le Gallois tenta de capter les pensées de son amant. Mais il n’entendait rien, il s’arrêta brusquement, laissant le militaire continuer son chemin. Il ferma les yeux et respira profondément, il devait se calmer.

– Jack, c’est un piège, protège-toi.
À suivre…
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MessageSujet: Re: L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17   L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17 - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Déc - 7:01

Chapitre 32
Il attendit une réponse, mais celle-ci ne lui parvint pas. Il reprit sa course, il avait terriblement peur qu’il arrive quelque chose à son leader. Ce matin, il lui avait parlé d’une inquiétude qui ne le quittait pas, il aurait dû être plus attentif.

Quand il vit Neill, Jack était près de lui et tous deux tiraient vers leurs agresseurs qui se cachaient derrière les caisses empilées. Ianto fit le tour et sortit son arme paralysante, il ne voulait pas les tuer, ils avaient besoin de réponse, il leur fallait savoir pourquoi l’Unit avait envoyé une équipe qui semblait n’être intéressée que par l’immortel.

Plusieurs fois, il tira, assommant les agresseurs. Quand ils s’aperçurent qu’ils ne pourraient pas mener leur mission à bien, ils se replièrent, mais l’un d’eux passa près du Gallois et le bouscula si violemment qu’il en perdit connaissance après avoir été projeté contre le mur. Quand il rouvrit les yeux, Jack était penché sur lui.

– Comment te sens-tu ?
– Ça va, j’ai l’impression d’avoir été percuté par un train, fit-il en essayant de se relever. Il faut les interroger, je voudrais savoir ce qu’ils voulaient.
– Il n’y a plus personne Ian, le temps que l’on te rejoigne, les autres les ont emmenés. Merci de m’avoir prévenu.
– Tu en aurais fait autant pour moi, mais peux-tu me dire ce que tu fais ici ?
– J’avais un mauvais pressentiment, tenta-t-il.
– Tu avais promis Jack !
– Oui, je le sais bien, pardonne-moi.

Ianto prit son visage entre ses mains et le regarda un instant avant de l’embrasser légèrement. Neill se rapprocha d’eux en parlant avec Eirian par l’oreillette. La jeune femme lui confirma qu’ils n’étaient plus que tous les trois dans le bâtiment et ils retournèrent aux véhicules.

– Je monte avec Jack, fit le Gallois. Tu nous suis !
– Ok !

Ils retournèrent à la base, le jeune homme était perdu dans ses pensées. Il ne comprenait pas ce que voulait l’Unit. Quand ils passèrent le sas, il continua vers la cuisine et Jack se rendit auprès des jeunes femmes. Il leur demanda de voir si elles pouvaient aller faire un tour dans les ordinateurs de l’institution afin de savoir ce qu’ils leur voulaient.

Ianto distribua les tasses et rejoignit l’immortel qui était monté dans son bureau. Il s’avança en le regardant, des pensées lui arrivant par flots continus. Le Capitaine était tellement perturbé par ce qu’il venait de se passer qu’il en oubliait de fermer son esprit. Il vint se placer derrière lui et posa ses mains sur ses épaules puis remonta doucement vers son cou. Jack posa sa tête sur le dossier, levant les yeux pour regarder son amant.

– Tout va bien ? lui demanda celui-ci.
– Je ne comprends pas. J’ai demandé à Tosh et à Eirian de voir si elles pouvaient trouver quelque chose.
– Tu devrais te détendre.
– Je…

Il se leva brusquement et se pencha au-dessus de la corbeille, vidant son estomac du peu qui le remplissait. Owen se présenta à la porte après avoir entendu son leader. Il fixa Ianto qui l’aidait à se relever et à aller s’installer dans son fauteuil. Le médecin s’approcha et prit les constantes de l’immortel puis hocha la tête.

– Ça va aller Jack, mais tu devrais t’allonger, tu as besoin de repos. Nous te préviendrons si elles trouvent quelque chose.
– D’accord, fit le Capitaine en se levant.

Ianto l’accompagna dans sa chambre et s’assura qu’il était bien installé avant de retourner dans la salle informatique.

Durant l’après-midi, chacun fit des recherches, mais les jeunes femmes ne trouvèrent rien de compromettant dans les bases de l’Unit et en firent part au Gallois. Quand il fut l’heure de se séparer, Neill vint le voir. Il était accompagné des autres membres qui étaient tout aussi inquiets que lui.

– Vous voulez que l’on vous accompagne ? demanda-t-il.
– Non, je pense que ça ira. Nous allons prendre le SUV, à moins que nous ne restions ici. Il est à l’abri, je verrai ce que nous devons faire, mais il dort, je ne veux pas le réveiller pour le moment. Si nous avons un problème, je vous contacterai. Allez vous reposer, demain, c’est le grand jour. Les filles, les coiffeurs seront chez vous vers 9 h 30 et vous leur donnerez ça, fit-il en allant chercher deux paquets qu’il leur tendit.
– C’est quoi ? demanda Tosh.
– Vos voiles, ils sont arrivés ce matin.
– D’où ? s’enquit Eirian en le tournant entre ses doigts.
– De France. Mais ne les ouvrez pas avant d’être seules. Il ne faut pas que vos futurs les voient avant que les chauffeurs ne vous aient déposées au pied du City Hall.
– Parce qu’en plus, elles auront des chauffeurs ! lâcha Owen.
– Eh oui, c’est leur privilège, vous devrez arriver avant elles, bien évidemment.
– Très bien, alors à demain, firent-t-ils avant de quitter la base.
– À demain, passez une bonne soirée.

Le Gallois se retrouva seul et en profita pour faire le ménage et descendre nourrir les pensionnaires puis il passa quelques minutes auprès de Myfanwy.

Lorsqu’il descendit dans la chambre sous le bureau, l’immortel avait toujours les paupières fermées. Il s’assit sur le bord du lit et le regarda dormir. Ses yeux glissèrent sur sa peau, il ne voulait pas le toucher de peur de le réveiller.

– Je t’aime.
– Jack ! fit-il après avoir entendu la pensée.

Le Capitaine bougea et ouvrit les bras pour l’inviter à se lover contre lui. Ianto s’allongea et posa sa tête sur son torse. Il sentait l’immortel lui caresser les cheveux et se redressa pour prendre sa bouche en un doux baiser.

– Je crois que nous devrions rentrer, proposa-t-il. Les autres sont déjà partis.
– Si tu veux, fit-il en se levant.

Après avoir mis les ordinateurs en veille, ils descendirent au stationnement et s’installèrent dans le SUV. Durant tout le trajet, Ianto ne cessa de surveiller les véhicules qui étaient derrière eux, mais il ne vit rien de suspect. En arrivant devant la maison, il déclencha l’ouverture du garage et entra la voiture. La porte bascula après leur passage, les dissimulant.

Ils pénétrèrent dans la cuisine en passant la porte communicante et le Gallois prépara le repas pendant que son amant allait se déshabiller et prendre une douche. Il avait besoin de se détendre et appuya ses mains sur la faïence en laissant couler l’eau sur sa peau.

Il sentit des doigts glisser sur son torse et soupira doucement. Ianto se colla contre son dos en déposant des petits baisers sur ses épaules et sur sa nuque. Ses lèvres continuèrent leur chemin sur sa colonne vertébrale pour aller se perdre sur ses reins. Se relevant, il tourna son amant vers lui et s’empara de ses lèvres pour un baiser tendre et délicat. Il avait envie de se fondre en lui, de lui faire ressentir tout l’amour qui le consumait.

Il le fixa quelques instants sans rien dire puis l’immortel l’attira contre lui et reprit sa bouche, glissant sa langue pour en obtenir l’ouverture qui se fit rapidement, laissant sa consœur venir à sa rencontre.

– Aime-moi Ianto.

Le Gallois sourit contre les lèvres et descendit ses mains sur les tétons qu’il pinça doucement avant que sa bouche n’aille les mordiller tendrement. Ses doigts se baladèrent sur les abdominaux qui se creusaient à leur approche. Il glissa sa langue dans le nombril, se gorgeant des gémissements de son amant. La coquine continua son chemin vers le bas-ventre puis se posa sur le bout du gland qui suintait légèrement. Elle dessina ensuite la longueur poursuivant jusqu’aux testicules que les lèvres suçotèrent doucement.

Appuyé contre le mur, le Capitaine gardait les yeux fermés, appréciant les attentions dont il faisait l’objet. La main de son amant se referma sur sa hampe tendue et la massa doucement avant de l’enfermer dans sa bouche, la caressant avec sa langue. Un râle s’échappa de la gorge du leader et celui-ci glissa ses doigts dans les cheveux du jeune homme, accompagnant le va-et-vient qui venait de débuter.

– Hum… oui…

Le Gallois passa sa main entre les cuisses qui s’écartèrent pour lui laisser le passage et titilla l’intimité désirée. Il en dessina les contours et sentit le corps se tendre lentement. Le sexe dans sa bouche vibrait doucement et quand il sentit les doigts se crisper sur sa chevelure, prémices de la jouissance, il glissa une phalange dans l’anneau de chair, provoquant la libération de l’immortel. Il continua de lécher le sexe, recueillant toute la semence jusqu’à ce que les spasmes se calment puis il quitta le membre radouci pour aller s’emparer des lèvres qui murmuraient son prénom.

Quand ils se séparèrent, le jeune homme attrapa une serviette et la donna à l’immortel après avoir éteint la douche. Le Capitaine ne comprenait pas, il avait envie que son amant vienne en lui mais celui-ci semblait vouloir en rester là.

– Nous serons mieux sur le lit, répondit Ianto en percevant ses interrogations. Je veux te regarder dans les yeux quand tu vas jouir.

Jack lui sourit et alla se coucher, attendant qu’il le rejoigne. Le Gallois s’allongea près de lui et reprit sa balade de baisers, effleurant à peine la peau sensibilisée. Il retourna agacer les tétons durcis qui se tendaient déjà vers lui comme dans une supplique muette de les martyriser amoureusement, ce qu’il se fit un plaisir de faire. Sa langue s’enroulait autour des bouts de chair puis les lapait doucement.

Le jeune homme s’installa entre les jambes de son partenaire, caressant l’intérieur des cuisses qui s’ouvrirent pour lui laisser le passage. Jack plia les genoux, lui donnant totalement accès à son intimité frémissante de l’attente. Ianto lui fit soulever le bassin et cala un coussin sous ses reins puis lécha doucement la hampe tendue, embrassant le bas-ventre de chaque côté du sexe désireux. Sa bouche alla goûter la peau tendre des bourses qu’elle happa tendrement puis les relâchant, elle poursuivit sa route jusque dans la fente qu’elle humidifia, laissant une traînée de salive.

L’immortel se tortillait sous les douces tortures, son esprit envoyait des signaux sans discontinuer mais le Gallois ne cédait pas, voir le plaisir de son amant décuplait le sien. Quand finalement il décida qu’il l’avait assez supplicié, il se redressa et attrapa la bouteille de lubrifiant, s’enduisant le membre généreusement avant de se poser contre l’anneau de chair, relevant les jambes de son compagnon pour les poser sur ses épaules.

Lentement, il se glissa dans le corps de son partenaire, sentant les chairs s’écarter sur son passage. Après une brève douleur, l’immortel commença à ressentir un début de plaisir qui alla en s’amplifiant au fur et à mesure que le Gallois avançait en lui. Enfilé jusqu’à la garde, Ianto s’arrêta quelques instants, caressant le torse du bout des doigts puis il plaça ses mains derrière les genoux du Capitaine et le bascula doucement tout en débutant de lents va-et-vient. À mesure que les coups de reins se firent plus rapides, le jeune homme poussait sur ses mains pour le pénétrer plus profondément.

– Oui, encore… soupirait Jack, s’agrippant aux draps qui glissaient sous ses doigts.
– Cariad, je ne vais… pas tenir…

Ianto accéléra encore le rythme puis lui fit poser un pied contre son épaule afin de pouvoir saisir le membre, le caressant à la même cadence. Il sentait que l’immortel équilibrait la poussée, venant à sa rencontre à chaque retour dans son corps. Dans un cri commun, les deux hommes se libérèrent en même temps, les yeux vrillés dans ceux de l’autre, se gorgeant de la jouissance qui venait d’exploser dans leur corps.

Le Gallois laissa son compagnon reposer ses pieds et porta sa main maculée de semence à sa bouche, la léchant doucement sans quitter le regard de son partenaire. Jack hoqueta sous la vision des plus érotiques et se libéra une seconde fois sur son ventre. Il eut un bref moment de surprise puis Ianto se pencha et prit ses lèvres, mêlant salive et sperme sur leurs langues.

Doucement, le jeune homme se retira et s’allongea sur lui, les jambes de chaque côté de ses hanches pour ne pas trop porter sur son ventre, par crainte de lui provoquer un malaise. Il déposa des petits baisers sur le visage de son partenaire, finissant par revenir prendre ses lèvres en un long baiser sensuel.

Quand ils se séparèrent, Jack prit son visage entre ses mains et planta son regard dans le sien. Le Gallois attendit qu’il parle, mais le leader restait silencieux de même que ses pensées.

– Qu’y a-t-il ?
– Rien, je me disais que j’avais de la chance de t’avoir auprès de moi.
– Elle est partagée, crois-moi ! Je ne pensais pas que je pourrais, un jour, être aussi heureux que je le suis aujourd’hui, surtout après ce que je vous ai fait, ce que je t’ai fait.
– C’est du passé Ianto, tout le monde peut faire des erreurs, la mienne a été de ne pas te comprendre.

Après un rapide baiser, le Gallois lui proposa d’aller dîner, ce qu’ils firent après avoir enfilé un peignoir. Pendant que le jeune homme préparait les assiettes, Jack alluma un feu dans la cheminée et s’allongea sur la peau étalée devant le foyer. Couché à plat ventre, il entortilla ses doigts avec les longs poils soyeux et ferma les yeux.

– Si tu restes comme ça, je ne suis pas certain que nous pourrons dîner chaud, fit Ianto en se mettant à califourchon sur lui.
– Pourquoi, tu es déjà prêt à remettre ça ?
– J’avoue que tu es très tentant allongé de cette façon.

Le Capitaine se retourna, le Gallois, à genoux, le laissa s’installer, puis il se pencha sur lui et l’embrassa tendrement.

– Je crois que finalement, nous devrions manger. Demain, nous avons une grosse journée, il faudrait aller se reposer.
– Tu as raison, aide-moi.

Le jeune homme se releva et lui tendit la main, le tirant à lui pour le mettre debout. Puis il le laissa s’installer sur le canapé et passa dans la cuisine pour rapporter les assiettes chaudes.

Quand il revint, l’immortel le remercia en prenant son plat, le posant sur la table basse pour profiter de la chaleur des flammes qui dansaient. Quand ils eurent terminé, ils allèrent prendre une douche et se couchèrent pour s’endormir rapidement après avoir vérifié que le feu était éteint.

Au matin, Jack se réveilla le premier et regarda son amant dormir. Dans quelques heures, il serait son époux et plus rien ne pourrait les séparer, mais son angoisse était toujours présente et il ne pouvait pas s’expliquer ce sentiment. Lentement, il glissa ses doigts sur sa joue, s’amusant des petits frissons qui naissaient sur son passage. Ianto soupira doucement puis ouvrit les yeux lentement.

– Salut toi, fit-il en s’étirant.
– Tu as bien dormi ?
– Comme un bébé et toi ?
– Moi aussi.
– Et eux ? s’enquit-il en posant sa main sur le ventre de son compagnon.
– Je pense que oui, pourquoi en serait-il autrement ?
– C’était juste une question, répondit le Gallois avant de poser ses lèvres sur les siennes. Bien, il faudrait se lever maintenant, nous avons encore des choses à faire avant 11 h.
– Mais, j’avais envie d’un gros câlin, fit l’immortel boudeur.
– Il faudra attendre ! Si nous voulons être à l’heure, nous n’avons pas le choix, à moins que te ne veuille plus te marier, fit-il tout à coup sérieux.
– Loin de moi cette idée ! répondit le Capitaine, et puis, tu as raison, levons-nous et la prochaine fois que je te ferai l’amour, tu ne seras plus seulement mon amant, mais mon âme sœur, mon époux devant Dieu et les hommes.
– Il me tarde d’être à ce moment-là, fit Ianto en se serrant contre lui.

Ils finirent par quitter le lit et prirent une douche rapide. Pendant que le leader se rasait de près, le Gallois alla préparer les cafés et les rapporta dans la chambre. Lorsque son amant sortit de la salle de bain, il lui tendit la boisson et entra à son tour.

Les vêtements étaient disposés sur le lit et quand Ianto revint dans la pièce, l’immortel finissait de s’habiller. Le jeune homme resta un moment en suspension devant celui qui allait devenir son mari, l’admirant sans rien dire, puis il s’approcha et l’aida à faire son nœud papillon. Le gilet de satin crème se fondait sur la chemise blanche, donnant un aspect d’élégance que renforcerait la veste noire.

– Attends, fit le Gallois en allant vers la table de nuit.

L’immortel le regarda, une interrogation dans les yeux puis il le vit revenir avec deux petites boites. Il ouvrit l’une d’elles et prit les boutons de manchette qu’elle contenait.

– C’est mon premier cadeau, souffla Ianto en les positionnant sur le tissu.

Quand ils furent en place, Jack les regarda puis il le prit dans ses bras et l’embrassa tendrement.

– Merci, ils sont magnifiques. Mais comment as-tu fait ?
– J’ai simplement donné le motif au bijoutier et il s’est débrouillé, ils sont en platine.

À nouveau, il les examina et vit qu’au centre du T stylisé, il y avait un J et il sourit en voyant la seconde paire qui, elle, présentait un I.

– Tu m’as bien dit du platine ? s’enquit le leader.
– Oui, pourquoi ? Tu n’aimes pas ?
– Si, mais ils ont dû te coûter une fortune !
– Ce n’est pas un problème, j’ai loué mon appartement et j’avais quelques économies.
– Ianto, tu aurais dû m’en parler.
– Pourquoi, je croyais que nous étions d’accord !
– Oui, bien sûr, mais tu sais ce que j’en pense. Je voudrais pouvoir tout partager avec toi, c’est tout.
– C’est ce que nous faisons, mais il y a certaines choses qui doivent rester comme elles le sont.
– Tu sais, je n’ai rien d’aussi beau à t’offrir, fit Jack en s’approchant jusqu’à se coller contre lui pour le prendre dans ses bras.
– Si !
– Comment ça ?
– Qu’y a-t-il de plus beau que l’amour que tu me donnes et n’oublie pas les enfants que tu portes ! Ça, fit-il en montrant la boite, ce n’est que peu de chose !

Le Capitaine posa ses lèvres sur les siennes et initia un langoureux baiser. Sa langue toucha la bouche qui s’ouvrit pour l’accueillir. Elles se goûtaient, se caressaient, dansant une lente sarabande. Ils finirent par se séparer pour reprendre leur souffle, puis Ianto jugea qu’il valait mieux qu’il s’éloigne, son corps avait commencé à réagir tout comme celui de l’immortel et ce n’était vraiment pas le moment de se laisser aller à leur désir.

Il s’habilla à son tour et planté devant la glace, il surprit le regard de son amant. Il lui sourit et termina de boutonner son gilet. Quand il fut prêt, il passa dans le salon et fut rejoint par le leader qui le laissa aller dans la cuisine d’où il revint avec une petite boite. Il sortit une boutonnière faite de petites fleurs blanches et la mit en place, reculant de quelques pas pour juger de l’effet.

– Tu ne mets pas la tienne ? demanda le Capitaine en le voyant se diriger vers la porte.
– Tout à l’heure. Nous devons passer au Hub pour nourrir les pensionnaires. Je la mettrai quand j’aurai fini, je ne veux pas l’abîmer.

Ils passèrent la porte communiquant avec le garage et le jeune homme enclencha l’alarme puis il s’installa au volant. Il leur restait une heure et demie avant la cérémonie, ils devaient se dépêcher.

Sitôt dans le parking de la base, ils descendirent dans le Hub et Ianto poursuivit son chemin jusqu’à la zone de détention pendant que l’immortel vérifiait ses e-mails et l’ordinateur de la faille. Celle-ci semblait calme et il espérait que cela durerait.

Quand le Gallois revint, son amant était au téléphone avec Owen qui prenait de ses nouvelles et il lui fit un signe pour lui indiquer que tout était prêt. Le temps que l’immortel termine sa conversation, il apposa sa boutonnière et s’assura qu’elle tenait bien.

– On peut y aller, fit Jack en s’approchant.
– Très bien, alors en route.
– Ian, je dois dire que tu es très élégant.
– Il en est de même pour toi et je pense que tu devrais mettre des costumes plus souvent.
– Tu sais ce que j’en pense !
– Oui, mais n’empêche que ça te va bien.
À suivre…
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MessageSujet: Re: L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17   L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17 - Page 2 Icon_minitimeVen 3 Déc - 7:13

Chapitre 33
Tout en parlant, ils retournèrent au SUV et s’engagèrent dans la circulation en direction du City Hall où devaient les attendre Neill et Owen.

Après avoir garé le véhicule, ils rejoignirent leurs amis. Tous deux étaient élégamment vêtus, ce qui changeait énormément leur aspect. Le médecin siffla doucement en voyant arriver le Capitaine.

– Eh bien, pour un peu, je ne t’aurais pas reconnu, fit-il en souriant. Qu’as-tu fait de ton manteau ?
– Ianto n’a pas voulu que je le prenne, répondit Jack avec une petite moue qui déclencha les rires de ses amis.
– Tu le retrouveras demain, ne t’en fais pas, je me doute bien que tu ne t’habilleras pas comme ça tous les jours, fit le Gallois taquin.
– Non, je me vois mal courir après les Weevils dans cette tenue.
– Je le fais bien moi, je ne vois pas où est le problème !
– Il n’y en a aucun, mais j’avoue que le costume te va très bien et encore mieux quand je peux te l’enlever, fit-il en baissant la voix pour que les passants ne l’entendent pas.

Un nouvel éclat de rire s’éleva du petit groupe devant le visage rougissant du jeune homme. Après quelques instants, ils reprirent leur sérieux et Neill remarqua les boutons de manchette. Il prit le bras du leader et les regarda plus attentivement.

– Eh bien, même le jour de ton mariage, tu penses au boulot !
– Ah non, c’est un cadeau de Ianto.
– Ouh, il te gâte.
– Eh oui, j’ai de la chance, fit-il en attirant son amant contre lui.

Le jeune homme se dégagea doucement en voyant arriver les deux limousines qui se garèrent le long du trottoir. Il alla ouvrir la portière et aida Tosh à descendre puis l’accompagna auprès de Owen sous les regards admiratifs des passants qui s’étaient arrêtés. Il s’approcha de la seconde voiture et fit de même avec Eirian. Les deux jeunes femmes étaient superbes, leurs robes étaient d’une rare beauté, l’un faite d’une multitude de petits drapés en organza et l’autre de forme sirène rebrodée de petites perles blanches. Le Gallois leur avait commandé un superbe voile court en dentelle de Calais et celui-ci leur tombait sur la taille. Pour les protéger du froid, il avait fait assortir les robes avec des boléros de lapin blanc.

Les futurs mariés en restèrent bouche bée et cette fois, ce fut Ianto qui se mit à rire. Owen s’approcha pour prendre le bras de sa fiancée, mais le jeune homme le repoussa gentiment.

– Eh non, c’est moi qui l’accompagne et Jack en fera de même avec Eirian. Il vous faudra attendre encore un peu. Mesdemoiselles, si vous le voulez bien, je crois que nous sommes attendus.

Ils se mirent en marche pour monter l’escalier qui les menait à la grande salle où le Maire devait officier. Quand ils passèrent les portes, une musique douce se mit à jouer et ils s’avancèrent jusqu’au bureau.

L’ordre de passage ayant été établi à l’avance, l’élu procéda au mariage de Tosh et Owen puis à celui de Jack et Ianto, pour finir par celui d’Eirian et Neill. Le Gallois était radieux et tournait entre ses doigts l’alliance qui le liait à son Capitaine. Celui-ci le regardait, des étoiles dans les yeux et le jeune homme se mit brusquement à rougir sous l’afflux de pensées qui lui parvenaient.

Tosh surprit la réaction de son ami et se rapprocha de l’immortel, posant sa main sur son bras pour attirer son attention. Celui-ci lui sourit et elle pinça les lèvres gentiment.

– Arrête un peu veux-tu ! Si tu continues, il ne va plus pouvoir bouger.

Après avoir entendu la pensée, le Capitaine reporta son regard sur son époux et vit qu’effectivement, celui-ci semblait avoir un gros problème à gérer. Il attendit qu’Eirian ait signé le registre pour se rapprocher du Gallois.

– Pardon, fit-il doucement, mais aujourd’hui, j’ai du mal à me contenir. J'ai des envies bizarres quelquefois. Heureusement que tu n’as pas ta chemise rouge, je t’aurais pris sur le bureau du Maire.
– Tu n’aurais pas osé quand même ?
– Euh… fit-il semblant hésiter. Après tout, non, je préfère la peau devant la cheminée.

Il l’enlaça tendrement et vrilla son regard dans le sien. Après quelques secondes, il posa ses lèvres sur les siennes pour un long baiser tendre.

– Jack, excuse-moi de te déranger, fit Owen, mais nous devons partir, le Maire a d’autres couples à marier. Et puis, gardes-en un peu pour ce soir, vous aurez toute la nuit pour ça.

Un nouvel éclat de rire accueillit les paroles du médecin et Ianto rougit encore un peu plus. Son époux l’entraîna vers la porte, suivi des deux autres couples. Quand ils arrivèrent dans l’escalier, ils furent accueillis par une salve d’applaudissements venant des personnes qui attendaient la cérémonie suivante. Après les avoir remerciés, ils quittèrent le bâtiment pour rejoindre leurs véhicules. Les limousines étaient reparties et Owen ouvrit la portière à Tosh qui s’installa, Neill en faisant de même pour Eirian qui était radieuse. Après un rapide baiser, il referma et alla prendre le volant. Ianto les regarda un instant avant de s’approcher du SUV et fut surpris de voir le Capitaine en faire de même.

– Monsieur Harkness-Jones, s’il vous plait !

Le Gallois lui sourit et s’assit à son tour, attendant que son époux prenne place à ses côtés puis les trois véhicules se dirigèrent vers le Barocco où un repas de noces les attendait. En entrant dans le restaurant, ils furent accueillis par le maître d’hôtel qui les accompagna jusqu’à leur table. Quelques secondes plus tard, trois serveurs déposèrent les apéritifs pendant que trois autres prenaient leurs manteaux. Les jeunes femmes avaient, quant à elles, des petits boléros de dentelle similaire à celle de leur voile. Ianto avait vraiment pensé à tout et Eirian le remercia à nouveau.

Le repas se passa dans la bonne humeur générale et au moment du dessert, un musicien vint égrener quelques notes sur son piano. Les couples en profitèrent pour danser sur un tempo très lent. Les doigts entrelacés et la main posée sur son cœur, l’immortel respirait doucement le parfum de son époux, tendant de calmer le désir qui lui prenait les reins.

– Tu es certain que nous devons rester ?
– Tu n’as pas le choix, nous ne pouvons pas partir maintenant.

Jack soupira, mais l’envie qu’il avait de son époux était de plus en plus pressante. Il commençait à avoir des suées et le Gallois s’en rendit compte, l’attrapant juste avant qu’il ne s’écroule sur le sol. Owen s’approcha rapidement ainsi que le maître d’hôtel qui était inquiet. Après l’avoir rassuré, le médecin s’occupa de l’immortel. Quand celui-ci ouvrit les paupières, il vit Ianto penché sur lui, des larmes dans les yeux.

– Ian, que s’est-il passé ?
– Tu as perdu connaissance.
– Jack, je crois que vous feriez bien de rentrer chez vous. Tu as besoin de te reposer un peu, fit Owen.
– Mais non, voyons…
– Cariad, le coupa le Gallois, je crois qu’il a raison, tu prends du repos dans la journée d’habitude, mais aujourd’hui, tu n’en as pas eu le temps.
– Très bien, admit l’immortel, mais le week-end prochain, vous viendrez à la maison, nous continuerons la fête.
– Tout ce que tu veux, mais aujourd’hui, je voudrais que tu rentres. Demain, j’irai au Hub et après-demain, ce sera Neill. Cela te laissera du temps pour te remettre. À moins qu’il n’y ait une alerte, nous pouvons gérer. Alors repose-toi ! Ianto, je te le confie, en cas de problème, n’hésite pas à m’appeler.
– D’accord. Allez viens, nous allons partir, fit le jeune homme en aidant l'immortel à se relever.

Il prit les manteaux que lui tendait le serveur et enfila le sien pendant que Tosh tenait celui de son leader. Au moment de partir, les deux jeunes femmes les embrassèrent et leur souhaitèrent bon retour. Cette fois, ce fut le Gallois qui prit le volant sans que Jack ne s’y oppose. Il était effectivement fatigué, mais il avait également envie d’honorer son époux.

– Tu vas dormir un peu et ensuite… fit Ianto en le regardant avant de démarrer.

Jack lui sourit et posa sa main sur sa cuisse, la caressant doucement. Il ferma les yeux et se laissa bercer par le roulement de la voiture. Quand le Gallois le secoua, ils étaient arrivés et le garage était fermé, il s’était assoupi sans même s’en rendre compte. Ianto l’aida à sortir du SUV et le conduisit dans la chambre. Lentement, il lui ôta sa veste qu’il posa sur une chaise et défit le nœud papillon puis déboutonna le gilet. Quand le Capitaine voulut le prendre dans ses bras, il l’en empêcha et continua son effeuillage. Une fois en boxer, il l’incita à s’allonger et rabattit la couette sur lui. Le leader ne comprenait pas, mais il ne dit rien.

– Tu vas dormir pendant une heure ou deux et ensuite, seulement, tu feras ce que tu veux.
– Mais Ian…
– Han han, j’ai dit, tu dors, nous avons le temps, la nuit n’est pas finie, fit-il en l’embrassant légèrement. Je suis à côté, repose-toi, c’est important.
– Très bien, mais tu ne perds rien pour attendre !
– Mais j’y compte bien Capitaine, répondit le Gallois en se sauvant devant la main tendue. Dors un peu et ensuite, tu feras tout ce que tu veux de moi.
– Tout ? s’enquit son compagnon, le regard soudain brillant.
– Absolument tout, mais pour ça, tu dois dormir un peu.

Le leader ferma les yeux et Ianto sourit puis quitta la chambre en emportant son peignoir. Il alla se faire un café et téléphona à Owen pour le prévenir qu’il avait suivi ses directives puis il raccrocha et alluma un feu dans la cheminée. Il s’installa sur le canapé, les pieds jouant avec les longs poils de la peau soyeuse et but sa boisson par petites gorgées.

Une bonne heure plus tard, l’immortel sortit de la chambre et s’arrêta sur le seuil pour regarder son époux qui s’était assoupi. Il avait l’air si jeune, si vulnérable. Il savait qu’un jour, Ianto le quitterait sans retour possible, mais il se jura de le protéger de son mieux pour qu’il reste auprès de lui aussi longtemps qu’il le pourrait. Il voulait le voir vieillir près de lui et être là lorsqu’il s’éteindrait. Cette fois, il ne fuirait pas comme il l’avait fait auparavant avec Estelle. Savoir qu’il allait lui survivre lui avait déchiré le cœur, mais pour le Gallois, c’était différent. Il ne pouvait pas envisager de vivre sans lui, cela lui était impossible.

Maudite immortalité qui lui enlevait les êtres qu’il chérissait le plus. Il donnerait tout pour échapper à cette vie éternelle, mais il savait que ce n’était pas possible. Il lui faudrait donc continuer et laisser les autres partir.

Il finit par s’approcher et s’agenouilla devant lui, laissant son regard caresser son visage. Le jeune homme était d’une rare sensualité, sa bouche entrouverte appelait les baisers et Jack se laissa tenter. Doucement, il posa ses lèvres sur celles de son époux qui frémit sous le contact. Un léger soupir s’échappa du dormeur et l’immortel se recula, le fixant toujours. Puis il défit la ceinture du peignoir et l’écarta lentement, découvrant le corps nu qui se cachait en dessous.

Il goûta la peau du bout de la langue, écoutant les petits bruits que faisait son compagnon, le sentant se raidir doucement mais sans rien faire pour échapper à la balade humide. Il happa un bouton de chair qu’il mordilla légèrement et bientôt, il sentit des doigts se glisser dans ses cheveux. Il se redressa et croisa le regard bleu de son époux. Celui-ci, encore dans les brumes du sommeil, lui souriait. Il prit ses lèvres pour un baiser délicat qui s’intensifia lorsque les langues se rencontrèrent.

Ianto se rapprocha du bord du canapé et se laissa basculer, entraînant l’immortel avec lui. Celui-ci se retrouva allongé sur la peau et serra son compagnon dans ses bras sans cesser de l’embrasser. Ils roulèrent et le Gallois se retrouva sous son partenaire. Celui-ci lui caressa le flanc, remontant sa main pour agacer les tétons. Il quitta sa bouche pour se perdre dans son cou, descendant sur la clavicule pour aller rejoindre les doigts qui pinçaient doucement les boutons de chair.

– Hum, Jack…

Ianto se tendait peu à peu et l’immortel continua sa progression vers le bas-ventre et l’objet de son désir. Celui-ci se dressait déjà fièrement et appelait une attention plus soutenue. Le Capitaine donna un rapide coup de langue, recevant en retour une perle de plaisir et un gémissement. Lentement, il fit glisser le gland dans sa bouche et débuta un lent va-et-vient, jouant délicatement avec la peau sensible des bourses pleines de son époux. Puis il passa ses doigts entre les cuisses qui s’écartèrent pour lui laisser libre accès à l’intimité convoitée.

Il quitta le membre sous le grognement du Gallois et humidifia ses doigts pour ensuite passer sa langue sur l’anneau de chair qui se contracta. Il écarta un peu plus les jambes de son compagnon et fit pénétrer la pointe par petites touches, écoutant les râles de son partenaire.

Peidiwch Jack, um, ie, mae'n dda... mwy... (S'il te plait Jack, hum, oui, c'est bon... encore...)
– Que veux-tu ? Tu veux que je continue comme ça ? C’est bien cela ? demanda l’immortel. Dis-moi…

Ianto se sentait partir dans un autre monde, ce que lui faisait son époux était si agréable qu’il en redemandait.

Love fi ! (Aime-moi !)
– Tout ce que tu veux mon Amour, souffla le leader avant de reprendre son sexe en bouche.

Un doigt dessina l’intimité du jeune homme qui crispait ses mains dans les cheveux de son époux, bougeant le bassin pour plonger plus profondément dans la chaude cavité qui l’enserrait. La phalange finit par passer la barrière délicate et se mit à tourner doucement pour préparer la prochaine pénétration. Deux autres vinrent la rejoindre et le Capitaine toucha la prostate de son compagnon, qui se tendit sous l’afflux de plaisir que lui procuraient ces attouchements. Plusieurs fois, il recommença, percutant régulièrement la petite masse de nerfs. Ianto gémissait de plus en plus puis soudain, il se déversa dans la bouche de son partenaire qui avala la semence et continua de lécher doucement le membre radouci. Quand il le lâcha enfin, celui-ci avait déjà repris vie, prouvant que son propriétaire avait envie de plus.

Jack remonta vers son visage et butina les lèvres entrouvertes avant de les prendre avec fougue, introduisant sa langue dans la bouche de son époux, lui faisant partager son goût intime.

Ils se séparèrent pour reprendre leur souffle et Ianto posa ses mains sur les joues de son compagnon, vrillant son regard dans le sien.

– Je suis à toi pour toujours et à jamais.

Le Capitaine lui sourit et reprit ses lèvres puis il le fit se mettre à genoux face au canapé pour qu’il puisse s’appuyer et glissa sa main dans la fente de ses fesses jusqu’à l’intimité qu’il voulait investir. Il attrapa le lubrifiant dans la poche de son peignoir qu’il retira puis s’enduisit généreusement le sexe sous le regard du Gallois. Il se mit entre ses jambes et se posa sur l’anneau de chair. Lentement, il se glissa en lui, Ianto se cambrant pour mieux s’offrir, poussant sur ses bras pour venir à la rencontre du membre qui s’insinuait en lui.

Commencèrent de lents va-et-vient qui s’intensifièrent doucement. Jack finit par percuter la prostate du jeune homme qui laissa échapper un râle de plaisir. Les coups de reins s’accélérèrent et les deux hommes sentaient l’extase monter dans le creux de leur ventre. Ianto mouilla ses doigts et passa sa main entre ses jambes, s’en allant titiller l’intimité de son amant. Quand la phalange passa la barrière de chair, l’immortel eut un moment de surprise, mais bien vite, de nouvelles sensations s’insinuèrent en lui. Il était enchâssé dans le corps du Gallois tandis que celui-ci le pénétrait de ses doigts. La cadence s’accéléra et au bout de quelques minutes, Jack sentit qu’il n’allait plus tenir malgré son envie de prolonger ce plaisir. Il lâcha la hanche de son époux et se saisir de son sexe, le massant au même rythme que celui de son bassin.

Ianto se déversa dans sa main en criant son prénom et l’immortel le rejoignit bientôt, des spasmes le secouant durement. Les doigts toujours dans son intimité, le Gallois le sentait se contracter et en éprouvait un bonheur sans nom. Lentement, il retira sa main et s’appuya sur le canapé, gardant au fond de lui le sexe de son époux. Après avoir repris le contrôle de son corps, l’immortel se retira doucement et le tourna vers lui, prenant ses lèvres pour un baiser sulfureux.

– J’ai aimé, souffla-t-il en lui mordillant le lobe de l’oreille. Tu as d’autres choses dans le même genre ?
– Qui sait ! fit Ianto taquin. Tu as faim ?
– Oui, de toi.
– Moi aussi, mais je crois que nous devrions faire une pose, nous avons toute la nuit devant nous.
– Tu as sans doute raison !

Pendant que Ianto passait dans la cuisine, nu comme un ver, Jack ranima le feu, enfila son peignoir et ferma les volets derrière les rideaux tirés. Avec la lumière, il ne voulait pas que leurs voisins aient un spectacle d’ombres chinoises quelque peu osées.

Il alluma la lampe et s’assit sur le canapé, attendant que son compagnon revienne. Lentement, il caressa son ventre, laissant ses pensées vagabonder. Il lui tardait de serrer dans ses bras les deux enfants qui grandissaient en lui et surtout, de voir le Gallois dans son rôle de père.

– Ils vont bien ? entendit-il brusquement.

Il leva les yeux et croisa le regard de son époux qui venait de déposer les assiettes sur la table basse.

– Oui, mais j’ai hâte de les voir.
– Laisse-leur le temps de grandir, ils seront là bien assez tôt, crois-moi.
– C’est certain, mais il va nous falloir, dès maintenant, préparer leurs chambres et leur trouver une nourrice.
– Il n’est pas question que quelqu’un d’autre que nous s’occupent d’eux, fit Ianto. Je trouverai bien un moyen…
– Ian, comment veux-tu faire avec nos obligations ?
– Je n’en sais rien encore, mais je trouverai, répéta-t-il. Nous allons faire décorer les deux chambres à côté de la nôtre, ainsi, ils auront une jolie vue sur le jardin. Il faudra prévoir des sécurités pour qu’ils ne puissent pas ouvrir les baies vitrées.
– Je vois que tu as déjà pensé à tout !
– Il le faut bien, ils seront là dans six mois maintenant et il nous reste tant de choses à faire. Je vais déjà commencer par contacter les entreprises pour les chambres et ensuite, il nous faudra les meubler.
– Tu penses faire appel à celle qui s’est occupée de la cuisine ?
– Peut-être ! Mais je vais quand même rencontrer d’autres entrepreneurs pour des devis. C’est important pour faire jouer la concurrence !
– Je vois que c’est un trait de caractère chez toi, toujours avoir le meilleur.
– Effectivement, la preuve, je t’ai, toi ! fit-il en l’embrassant tendrement.
– Vu comme ça, je n’ai rien à dire, répondit l’immortel en lui rendant son baiser.

Ils finirent par se séparer et Ianto lui mit son assiette entre les mains. Il y avait disposé des petites bouchées salées toutes plus appétissantes les unes que les autres. Jack en prit une et la lui proposa, souriant en le voyant ouvrir la bouche. Quand il la referma, Ianto garda les doigts de son époux entre ses lèvres, le fixant amoureusement pendant qu’il les retirait. Une douce chaleur envahit le Capitaine qui sentit son désir se réveiller brusquement.

– Ian, souffla-t-il.

Le jeune homme s’approcha, le débarrassant de l’assiette et laissa ses lèvres divaguer sur son torse, le caressant du bout des doigts. Puis il se mit à genoux face à lui et s’assit sur ses talons, attendant que l’immortel vienne le rejoindre sur la peau. Celui-ci ne se fit pas prier et bientôt, ils se retrouvèrent enlacés, leurs virilités se touchant tandis que les langues bataillaient pour le contrôle du baiser.

Lentement, le Gallois le fit se coucher sans quitter sa bouche un seul instant. Il s’allongea près de lui, glissant ses doigts sur sa peau, allant titiller le nombril puis poursuivit son chemin vers le sexe dressé. Il finit par abandonner les lèvres pour mordiller les tétons durcis, écoutant les gémissements de son compagnon qui se soumettait aux douces tortures.

Ianto lécha le membre réactif, obtenant un peu de liquide qu’il s’empressa d’avaler. À genoux entre les cuisses de son partenaire, il posa ses mains de chaque côté de la hampe tendue, butinant la longueur, se gorgeant des râles qu’il provoquait. Il lui fit plier les jambes, passant un doigt humide sur les bords de l’anneau de chair. Puis lentement, il le fit pénétrer, prenant en même temps le sexe dans sa bouche. Pendant quelques instants, il s’appliqua à le sucer consciencieusement puis il stoppa et retira ses doigts après avoir plusieurs fois touché la prostate de son époux, lui envoyant des décharges de plaisir.

Ianto attrapa le lubrifiant et en étala sur son membre douloureux, puis il se posa sur l’intimité de son compagnon, poussant doucement pour passer la barrière de chair. L’immortel se cambra, laissant échapper un petit cri mais le Gallois s’arrêta et le caressa lentement, passant sa main sur son sexe et ses testicules. Peu après, il se mit à bouger, pénétrant par petites touches jusqu’à être totalement enfoui dans le corps de son partenaire. Là, il stoppa encore une fois, appréciant la chaude intimité qui l’entourait puis il reprit ses mouvements, tenant fermement les hanches de son époux.

Celui-ci se redressa pour l’attirer à lui et l’embrassa puis lorsqu’il quitta ses lèvres, il baissa les yeux et regarda son homme s’activer entre ses cuisses. Cette vision érotique provoqua une montée de plaisir intense et il ne pouvait détacher ses yeux de ce membre qui le fouillait de plus en plus rapidement. Brusquement, il se laissa retomber, la bouche ouverte comme pour reprendre de l’air, des gémissements discontinus sortant de sa gorge. Ianto le sentait sur le point de jouir et prit son sexe pour lui imprimer le même rythme que celui de ses reins.

– Viens, souffla-t-il, je voudrais que l’on jouisse ensemble.

Le Capitaine vrilla son regard dans le sien et leurs esprits se connectèrent. Au moment où l’extase les emportait, ils virent un immense feu d’artifice, symbolique de leur libération. Jack se déversa dans la main qui le tenait et Ianto au tréfonds de son corps, chacun hurlant le prénom de l’autre. Les muscles tétanisés, le Gallois tentait de reprendre son souffle, le leader lui caressa tendrement la joue et lui sourit, grognant quelque peu, lorsqu’il sentit le sexe quitter son abri. Ianto s’allongea près de lui et posa sa tête sur son torse, écoutant le cœur se calmer peu à peu.
À suivre…
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MessageSujet: Re: L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17   L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17 - Page 2 Icon_minitimeSam 4 Déc - 7:54

Chapitre 34
Après quelques minutes, l’immortel se rendit compte que son compagnon semblait s’être endormi. Il se dégagea doucement et le prit dans ses bras pour l’emmener dans la chambre. Il l’installa sous la couette et vint se blottir contre lui. Effectivement, Ianto dormait maintenant du sommeil du juste et le Capitaine se laissa sombrer à son tour.

Ils passèrent les deux jours suivants partageant leur temps entre s’aimer tendrement et recevoir les entrepreneurs pour les travaux des chambres. Ianto était satisfait, lors de leur précédente visite, il avait dû les recevoir seul, mais cette fois, l’immortel était à ses côtés et pouvait également donner son avis. Il était certain que la cuisine était plus le domaine du Gallois, mais il jugeait décisif que son époux puisse donner son avis pour certains aménagements.

Ils rencontrèrent également les postulants pressentis pour l’embauche au poste de réceptionniste de l’office de tourisme. Les critères étaient stricts, ils ne pouvaient pas se permettre de faire d’erreur, la personne devait être de toute confiance puisqu’elle préserverait leur couverture !

Owen leur téléphona pour s’assurer que tout allait bien et rappeler à l’immortel l’importance de prendre du repos, ce qu’il accepta sans rechigner. C’est ainsi qu’il s’astreignit à des moments de sieste au cours desquels il s’endormait, lové dans les bras de Ianto.

***
Quand il s’éveilla au matin, il regarda le jeune homme dormir, cela faisait maintenant trois longs jours qu’ils étaient mariés et il goûtait toujours à ce bonheur parfait. Lentement, il glissa ses doigts sur l’épaule nue du Gallois et le vit frémir. Ses yeux papillonnèrent un instant avant de s’ouvrir et de se fixer sur lui.

– Déjà réveillé Cariad, fit-il en s’étirant comme un chat.
– Oui, depuis un moment, en fait ! Je te regardais dormir.

Ianto se redressa et l’embrassa tendrement. La tête posée au creux de son épaule, il s’enivrait de son odeur si particulière et sentit son désir monter au point qu’il ne put s’abstenir de lui faire l’amour. Lorsqu’ils se séparèrent repus du corps de l’autre, ils allèrent prendre une douche et s’habillèrent. Aujourd’hui, ils reprendraient le chemin du Hub et leur travail au sein de l’organisation.

Après avoir bu un café, ils allèrent s’installer dans le SUV, enclenchant l’alarme après avoir verrouillé la maison. Sur le chemin, ils discutèrent de choses et d’autres puis, ils durent stopper. Un véhicule militaire barrant la route, Ianto n’eut d’autre choix que de s’arrêter. Un rapide coup d’œil à son compagnon lui fit comprendre qu’il redoutait ce qui allait se produire. Les hommes en arme s’approchèrent et l’un d’eux s’adressa à l’immortel.

– Veuillez descendre Capitaine.
– Que se passe-t-il ?
– Nous avons ordre de vous accompagner à Londres.
– M’accompagner, j’ai donc obligation d’y aller ? fit-il en ouvrant la portière.
– Oui Monsieur, nous sommes attendus.
– Qui veut me voir ?
– Le Général McFernan.
– Et ce Monsieur ne pouvait pas me téléphoner, il préfère envoyer une compagnie, c’est bien cela ?
– Nous suivons les ordres Monsieur. Veuillez venir avec nous.
– Jack, tu ne vas pas y aller ! tenta le Gallois.
– Avons-nous le choix ? Laisse la voiture ici, Owen viendra la reprendre.
– Non, Monsieur, il n’y a que vous !
– Comment ça ?
– Le Général nous a bien précisé : Le Capitaine Jack Harkness, sans tenir aucun compte des autres membres de l’agence.
– C’est bien dommage mais Ianto vient avec moi, vous n’avez pas le choix.
– C’est vous qui ne l’avez pas Monsieur, fit-il en faisant un signe à un homme qui se rapprocha du Gallois.

Jack essayait de réfléchir, mais ne trouvait pas de solution, pourquoi ce McFernan voulait-il le voir ? Pendant ce temps, Ianto cherchait un moyen de se débarrasser du militaire qui l’avait mis en joue.

– Jack, je fais quoi ?
– Ne bouge pas !
– Je ne peux pas les laisser t’emmener ! fit-il en ouvrant brusquement la portière, désarmant l’homme qui le visait.

Un second s’approcha rapidement et lui envoya un coup de crosse dans le visage. Le Gallois s’effondra face contre terre et le militaire posa son pied sur le haut de son dos, à la limite de son cou.

– Suivez-nous Capitaine ou on lui brise la nuque !

L’immortel était désespéré, il ne pouvait rien faire sans mettre son époux en danger. Il suivit le Lieutenant qui le fit monter dans le véhicule. Quand celui-ci s’éloigna, Jack vit Ianto se redresser.

– Je ne vais pas t’abandonner, entendit-il.

Il ferma les yeux et bloqua son esprit, la douleur de son compagnon lui faisait mal et il devait s’isoler.

Quand la voiture fut hors de vue, les autres militaires laissèrent le Gallois se relever et se dirigèrent vers leurs collègues.

– Quand va-t-il revenir ? demanda le jeune homme.
– À votre place, je l’oublierais, il ne sera pas libéré !
– Mais pourquoi ? Qu’a-t-il fait ?
– Vous devriez réfléchir à autre chose, répondit l’homme qui semblait en savoir long sur la question.
– Et à laquelle ?
– À ce qu’il est ! fit-il avant de prendre place dans le véhicule qui s’éloigna rapidement.

Les mots tournaient dans la tête de Ianto, quelqu’un avait découvert son secret, mais comment ! Et que savait-il exactement ? Cela concernait-il son immortalité ou…

Non, ce n’était pas possible ! Rapidement, il reprit le SUV et rentra à la base. En le voyant entrer seul, Tosh lui sourit et s’approcha de lui.

– Jack est resté se reposer ? fit-elle.
– Non, il a été arrêté par l’Unit !
– Quoi ? Mais explique ! Et que t’est-il arrivé ? demanda-t-elle en voyant la marque qu’avait laissé la crosse sur le visage de son ami.

En entendant la jeune femme, Owen vint les rejoindre, suivi par les deux autres membres. Ianto se tordait les mains, tentant de rassembler ses pensées, mais l’angoisse lui éteignait le cœur.

– Calme-toi, fit le médecin et explique-nous ce qui s’est passé !
– Nous étions sur la route et un véhicule s’est mis en travers pour nous obliger à stopper. Ils ont demandé à Jack de les suivre sur ordre du Général McFernan.
– Tu as bien dit McFernan ! intervint Neill.
– Oui, pourquoi, tu le connais ?
– Oui, c’est un homme qui a gravi les échelons en marchant sur les autres. Si Jack est entre ses mains, ce n’est pas bon du tout.
– Qu’allons-nous faire ? demanda Eirian.
– Je vais aller à Londres, lâcha Ianto, je vais le ramener.
– Ils ne te laisseront pas faire. Tosh, peux-tu trouver ce qu’il lui reproche ? Eirian, vois où ils l’ont emmené, Neill, vérifie les armes, on en aura bientôt besoin. Et toi, fit Owen en regardant Ianto, tu vas me prendre un décontractant et te calmer. Ce n’est pas le moment de craquer.
– Et s’ils savent pour les bébés, que vont-ils lui faire ?
– Nous allons tout mettre œuvre pour le sortir de là, ne t’en fais pas.

Le Gallois le suivit jusqu’à la baie médicale, il laissa le médecin lui mettre de la pommade sur le coup et prit le comprimé qu’il lui tendait puis il alla s’asseoir sur le canapé. Après quelques minutes, il s’endormit et Neill l’allongea pour qu’il soit plus confortablement installé.

L’équipe se mit au travail, cherchant tous les indices susceptibles de leur permettre de retrouver l’immortel. Owen s’inquiétait, dans son état, le Capitaine ne devait pas être soumis au stress.

***
Lorsqu’ils arrivèrent à Londres, Jack fut conduit dans le bureau du Général McFernan. Celui-ci l’attendait et demanda à ses hommes de poster deux d’entre eux devant la porte afin que personne ne vienne les déranger et surtout, pour éviter toute tentative de fuite de leur prisonnier.

L’immortel s’avança et resta debout devant la table derrière laquelle le militaire était assis, le détaillant comme un maquignon sur un champ de foire.

– Mais asseyez-vous donc Capitaine, fit-il finalement en lui montrant un siège.

L’immortel ne bougea pas, se contentant de le dévisager.

– Nous avons eu du mal à vous récupérer. Il y a quelques semaines, nous pensions vraiment avoir mis la main sur vous lors de cet accident, mais ce n’était que deux de vos collègues qui étaient dans le véhicule, dommage ! Notre seconde tentative dans l’entrepôt a été tout aussi inutile, malheureusement pour moi. Mais asseyez-vous, vous n’allez pas rester debout, ce n’est pas prudent dans votre état !

Jack sentit son cœur se serrer. Comment savait-il cela ?

– Bien, comme vous voudrez, fit McFernan en se levant. J’avoue que vous m’intriguez. Lorsque j’ai su que vous pourriez porter un enfant, j’ai été très surpris. Mais après avoir lu le rapport que l’on m’avait remis, il ne pouvait plus y avoir de doute. D’après les dossiers que nous avons ici, vous êtes chez Torchwood depuis bien longtemps, n’est-ce pas ! Cette grossesse serait-elle le seul secret que vous cachez ?

N’obtenant toujours pas de réponse, il appuya sur un bouton de son téléphone et une femme lui répondit.

– Oui Monsieur !
– Envoyez-moi le docteur Finley.
– Tout de suite Monsieur !

En attendant le médecin, le Général s’avança vers l’immortel et lui tourna autour en le regardant des pieds à la tête. Après les créatures venant de l’espace, il avait un humain à examiner. Mais était-ce bien un humain ? Il en doutait, les hommes ne pouvaient pas enfanter, donc, il devait venir d’un autre univers.

– C’est donc vous qui êtes responsable de l’accident de Ianto et de Neill ? demanda l’immortel.
– Eh oui, nous avions l’intention de vous faire disparaître de la circulation en provoquant un accrochage, mais vous n’étiez pas dans le véhicule. Il nous a fallu attendre une autre occasion, mais laisser passer du temps pour que vous n’ayez pas de soupçons.

Quand il entendit toquer, il se tourna vers la porte, les mains dans le dos.

– Entrez ! Ah Finley, fit-il en voyant le docteur passer la porte. J’ai quelque chose pour vous ! Vous êtes au courant du dossier du Capitaine Harkness ?
– Oui Monsieur !
– Eh bien, le voici. Vous pouvez en disposer, les deux soldats dehors vont vous accompagner à votre laboratoire. Je veux tout savoir de la physiologie de cet homme.
– Bien Monsieur. Y a-t-il des restrictions ?
– Aucune ! lâcha McFernan.
– Nous y allons, fit le médecin en prenant le Capitaine par le bras.

L’immortel le suivit sans réagir. Son esprit était en ébullition. Le Général voulait le transformer en rat de laboratoire, il fallait qu’il trouve un moyen de se sortir de là.

Encadrés par les militaires, ils descendirent dans les profondeurs du bâtiment et Finley ouvrit une double porte après avoir tapé un code. Il lui indiqua un siège et le Capitaine prit place.

– Bien, on va commencer par quelques questions simples et ensuite, nous passerons aux examens proprement dits, fit-il. Pourriez-vous me donner votre nom ?
– Il me semble que vous le connaissez, répondit le leader.
– Très bien. Quelle est votre date de naissance ?
– Peu importe !

Le médecin leva les yeux et le regarda, voyant une lueur danser dans ses prunelles.

– Il est inutile de chercher à vous enfuir Capitaine, vous n’iriez pas bien loin. Bien, on continue. D’où venez-vous ?
– D’ici et d’ailleurs !
– Êtes-vous humain ?
– Vous êtes là pour le déterminer, n’est-ce pas ?

Le docteur Finley lui posa d’autres questions, mais n’obtint plus de réponse. L’immortel écoutait les pensées des personnes présentes et ce qu’il percevait lui faisait froid dans le dos. Au bout d’un moment, le médecin se leva et appela deux aides puis conduisit Jack près d’une table d’examen. Après l’avoir fait déshabiller, il lui demanda de se coucher et les assistants lui attachèrent les poignets sur les bords du plateau.

Ils commencèrent par lui faire une prise de sang qu’ils mirent en analyse puis Finley approcha un scanner portable et l’installa au-dessus du Capitaine. Celui-ci, les yeux fermés, attendit que l’examen soit terminé et entendit l’un des hommes ricaner. Il entrouvrit les paupières et l’autre s’arrêta immédiatement en voyant son regard meurtrier.

Quand il eut fini, le docteur prépara l’appareil d’échographie. Il savait que l’immortel portait des enfants et il voulait en savoir plus. Il déposa du gel sur la sonde et la passa sur l’abdomen, regardant l’écran. Après une mise au point, il vit clairement les deux embryons et sourit. Il prit diverses mesures qu’il nota puis se tourna vers le leader de Torchwood.

– Eh bien dites-moi Capitaine, je suis stupéfait par ce que je vois. Je n’aurais jamais imaginé que cela puisse exister. Un homme portant des enfants, vous allez vous faire des amies chez les femmes ! Elles vont être soulagées de savoir que les hommes vont pouvoir les remplacer. Quoi qu’il en soit, nous allons suivre tout cela de très près, croyez-moi et quand ils seront nés, nous les étudierons d’autant plus qu’ils seront les premiers. Je pense que le plus intéressant sera le garçon, fit-il en regardant l’immortel.

Celui-ci ne bougeait toujours pas, mais les mots percutèrent son esprit. Le garçon avait-il dit, ce qui signifiait que le second était une fille. Une larme perla et glissa vers sa tempe. Avec un sourire satisfait, Finley fit un signe à ses aides qui détachèrent le prisonnier. Il lui tendit sa chemise et le fit conduire en cellule.

***
À Cardiff, l’équipe travaillait d’arrache-pied pour récupérer les informations qui leur étaient nécessaires, mais les jours passants, Ianto commençait à se dire qu’il ne reverrait jamais son époux. Comment l’Unit avait-elle découvert que Jack était enceint, car il s’agissait bien de cela. Tosh avait réussi à craquer divers dossiers et infiltré leur base de données et elle avait pu récupérer des indices précis.

Elle en avait parlé à Owen et lui avait montré le fichier. Celui-ci avait blêmi en voyant ce que Finley avait pu réunir, il s’agissait de l’échographie qu’il avait pratiqué à l’hôpital et s’en voulut de n’avoir pas pensé à l’effacer du serveur. Il fallait absolument sortir le Capitaine de leurs griffes car il pressentait un grand malheur.

– Ianto, on peut te parler, fit-il en voyant le Gallois traverser la zone, l’air complètement abattu.
– Oui, bien sûr, vous avez quelque chose, répondit-il plein d’espoir.
– Oui, mais pas ce que je voudrais. Assieds-toi, s’il te plait.
– Qu’y a-t-il ?
– Tosh a pu trouver pas mal de chose. Ils ont tout découvert semble-t-il. Il a eu droit à un certain nombre d’examens et je te passerai les détails.
– Ils ne l’ont pas tué au moins, souffla Ianto.
– Je ne le pense pas, rien n’est mentionné à ce sujet.

Le Gallois soupira doucement. Si Jack n’était pas mort, il y avait une chance pour que les bébés soient encore vivants.

– Que pouvons-nous faire pour le sortir de là ? demanda-t-il.
– J’ai une petite idée, mais il va nous falloir du monde et une bonne dose de Retcon.
– Je t’écoute !
– Non, pas maintenant, je préfère que Neill et Eirian soient là. En attendant, nous allons continuer avec Tosh. Il faut aussi que je finisse les analyses sur la pilule pour Jack. Il est hors de question qu’on le laisse entre leurs mains et il aura besoin de ce médicament après la naissance.

Ianto sentit les larmes lui monter aux yeux. Depuis une semaine, le Capitaine était retenu par le Général McFernan et son médecin pratiquait toutes sortes d’examens sur lui. Il se leva et passa dans la cuisine, suivi du regard par Tosh qui ne savait pas comment remonter le moral de son ami.

Owen retourna à la baie médicale et poursuivit ses analyses, revenant dans la zone informatique lorsqu’il entendit l’alarme du sas résonner.

– Salut, fit-il au couple qui venait d’entrer.
– Salut, comment va-t-il ? demanda Neill en allant déposer les viennoiseries.
– Pas bien ! Mais nous vous attendions, nous devons discuter de choses importantes. Tosh, prends ton dossier et retrouve-nous en salle de réunion.
– Ok, j’arrive, fit-elle en finissant d’imprimer ses documents.

Eirian vit Ianto sortir de la cuisine et croisa son regard submergé de douleur. Elle s’approcha et l’embrassa sur la joue.

Chacun prit sa tasse et tous se rendirent en salle de conférence. Ianto s’installa, laissant vide le siège de l’immortel. Depuis qu’il avait été emmené, le Gallois avait pris la direction de l’institut et tentait de soutenir ses amis dans leurs recherches, lui-même s’acquittant du travail de Jack en plus de ses tâches quotidiennes.

– Alors, si vous le voulez bien, fit Owen, nous avons certaines choses à vous dire. Ianto ?
– Oui, vas-y, fit-il en baissant les yeux sur sa tasse.

– Donc, voilà ce que nous avons trouvé. Tosh a pu s’introduire dans leur base et nous avons récupéré ça, fit-il en distribuant à chacun les quelques feuilles que la jeune femme avait imprimées. Vous verrez qu’il s’agit d’examens médicaux. Ils prennent Jack pour une bête de foire et je crains qu’ils n’en viennent à le tuer, même s’ils ne le souhaitent pas. Dans tout ce que nous avons pu lire, il n’est pas fait mention de son immortalité, donc, ils l’ignorent. Mais s’il venait à mourir, j’ai bien peur que les bébés ne survivent pas, fit-il en baissant la voix, tournant la tête vers le Gallois qui laissait couler ses larmes.

Tosh se leva et s’approcha de lui pour le prendre dans ses bras, le serrant contre elle pour le consoler. Owen se tut et s’assit, finissant de boire son café. Neill tenait la main d’Eirian qui semblait sur le point de s’effondrer, elle-aussi.

– On va le sortir de là Ianto, fais-nous confiance, fit Tosh doucement. Owen a un plan et je suis certaine qu’il va fonctionner.
À suivre…
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Chapitre 35
Le jeune homme hocha la tête en essuyant ses joues et lui sourit faiblement. Elle reprit sa place et le médecin continua ses explications.

– Bien, j’envisage une descente à l’Unit, fit-il brusquement.

Neill se redressa, visiblement surpris.

– J’espère que tu sais ce que tu veux faire ! fit-il. C’est un vrai bunker, on n’y entre pas comme ça et le plus difficile est d’en sortir !
– Je le sais bien et c’est pour cela que nous aurons besoin de toi. Tu m’as dit que c’était chacun pour soi, n’est-ce pas !
– Oui, personne ne risquera la peau pour aider quelqu’un !
– Et si on se servait de ça ! martela Owen.
– Explique !
– On pourrait faire courir certains bruits, semer la pagaille dans les rangs ! Tu sais comment sont les militaires. Connais-tu le Devonshire and Dorset Regiment ?
– J’en ai entendu parlé, mais que veux-tu faire, ce sont des marines !
– Je le sais bien, mais pendant mes études, j’en ai rencontré certains et même si nous ne nous voyons plus que très peu, la devise est toujours la même : Semper Fidelis !
– Je vois, tu veux donc leur demander de l’aide ?
– Oui. Je vais leur téléphoner et leur demander de me retrouver pour que nous puissions en discuter, mais je ne me fais pas de souci. Ils sont hyper entraînés et ne demanderont pas mieux que de sortir l’un des leurs d’un mauvais pas.
– Comment ça l’un des leurs ? demanda le militaire.
– Je suis certain qu’ils n’ont pas oublié que je leur ai sauvé la mise plus d’une fois. Et je n’aurais pas besoin de le leur rappeler, ne t’en fais pas.
– Alors, c’est ok pour moi, fit Neill. Ianto, tu en penses quoi ?
– Que c’est une très bonne idée, mais il va falloir étudier les plans du bâtiment, je veux éviter les pertes.
– Pour ça, il ne faut pas t’inquiéter, les pertes ne seront pas de notre côté, fit Owen en se redressant. Bien, je vais téléphoner, je vous tiens au courant.
– Owen, l’arrêta Ianto.
– Oui !
– Merci !

Le médecin hocha la tête sans rien dire et sortit de la salle.

– Alors Eirian, vous avez décidé de partir en voyage de noces, finalement ? demanda le Gallois.
– C’est prévu, mais avant, nous voulons que Jack revienne.
– Vous avez droit à une vie de couple, ne l’oubliez pas. L’institut sera toujours là quand vous reviendrez !
– C’est certain, mais nous ne changerons pas d’avis. Nous avons fait notre choix et il ne nous reste qu’à donner la date. Mais rien ne sera fait tant qu’il ne sera pas ici.

Ianto lui sourit puis se leva et récupéra les tasses pendant que ses collègues repartaient à leur poste. Quand il eut terminé, il monta dans le bureau de l’immortel et rangea les documents qui étaient déjà en place et s’assit dans son fauteuil, posant ses bras sur la table et son front dessus. Il était inquiet pour la santé de son amant et son sommeil s’en ressentait. Il se réveillait plusieurs fois par nuit, lui semblant l’entendre l’appeler.

– Ianto, tu vas bien ? fit Tosh en posant sa main sur son bras.

Il se redressa brusquement, passant ses doigts sur son visage. Il ne l’avait pas entendue entrer et fut surpris de la voir près de lui.

– Je dors mal, je suis fatigué, souffla-t-il.
– Tu devrais en parler à Owen, il pourrait t’aider. Si tu le souhaites, tu peux venir dormir à la maison, cela te fera de la compagnie.
– Non, merci, mais j’avais pensé que nous pourrions nous retrouver chez nous. Il y a de la place et vous pourriez rester dormir si vous ne voulez pas rentrer. Nous devons voir ce que nous pouvons faire pour Jack. Il faut absolument le sortir de là au plus vite, je crains pour lui.

Tosh le regarda, évidemment qu’il était inquiet, mais l’immortel ne risquait rien alors que les embryons étaient, eux, exposés à un réel danger. Elle le comprenait parfaitement et savait qu’il se faisait du souci pour eux trois.

– C’est une bonne idée, je vais en parler à Owen, fit-elle.
– Me parler de quoi ? s’enquit le médecin en entrant dans le bureau.
– Ianto nous a proposé de venir chez lui pour régler les détails de l’opération et je pense que nous devrions accepter, fit-elle en le voyant froncer les sourcils.
– Bien sûr, pourquoi pas. Il faudra voir avec Neill et Eirian.
– Je vais y aller, fit la jeune femme. Pourrais-tu voir avec lui, il a du mal à dormir la nuit, souffla-t-elle en passant près de son mari.

Le médecin acquiesça puis la regarda sortir. Il approcha un siège et s’assit près du Gallois. Il lui fit remonter sa manche et prit sa tension.

– Ok, tu as vraiment besoin de repos, fit-il. Quand nous irons à Londres, nous aurons besoin de toi, ce n’est pas le moment de nous lâcher.
– Ce n’est pas dans mes intentions.
– Très bien ! Quand veux-tu que nous venions chez toi ?
– Ce soir, de toute façon, je n’ai rien à faire quand je suis chez moi. Je voudrais m’occuper l’esprit, c’est tout.
– Ok, j’ai eu des nouvelles de mes amis, il va falloir réfléchir à la manière de procéder. Ils viennent me voir demain, d’ici là, il faut que nous trouvions un plan imparable. Nous n’aurons pas le droit à l’erreur.
– D’accord ! Cela te pose un problème que je rentre, je vais préparer le repas et les chambres pour le cas où vous voudriez rester.
– Tu peux y aller, mais je souhaite que Tosh t’accompagne.
– Je peux me débrouiller.
– Je le sais bien, mais elle est fatiguée, je voudrais qu’elle se repose.
– Si tu veux, elle est la bienvenue, fit Ianto en se levant. Owen, on va pouvoir le sortir de là, n’est-ce pas ? demanda-t-il en se retournant quand il arriva à la porte.
– Oui, ne t’en fais pas. Allez, rentre chez toi et évite d’y penser.

Le Gallois descendit l’escalier et se rendit auprès de Tosh qui discutait avec Eirian. Celle-ci lui sourit en le voyant arriver.

– Alors Ianto, tu nous invites !
– Oui, mais c’est aussi pour le boulot malheureusement.
– Ce n’est pas grave. Ça nous fait plaisir.
– Tosh, Owen voudrait que tu viennes avec moi, fit-il en se tournant vers son amie.
– Aucun souci.

Quand elle vit son mari descendre les marches, elle s’approcha de lui. En quelques mots, il lui expliqua qu’il ne voulait pas que le Gallois reste seul. Elle le rassura puis alla prendre ses affaires et suivit Ianto qui se dirigeait vers le parking. En arrivant, ils croisèrent Neill qui revenait d’une intervention et le jeune homme le mit au courant de ce qui était prévu pour la soirée. Le militaire accepta puis poursuivit son chemin pour aller enfermer la créature qu’il avait ramenée.

Assis derrière le volant, Ianto sortit du bâtiment et s’engagea dans la circulation. Quinze minutes plus tard, il se garait dans l’allée de sa maison. Il invita Tosh à entrer et lui proposa un café qu’elle accepta en détaillant le salon.

– Vous êtes bien installés, fit-elle.
– Oui, c’est Jack qui a trouvé ce bijou. Je n’ai rien gardé de mon ancien appartement, je voulais partir de zéro et de toute façon, c’était plus simple de le louer meublé.
– Tu ne l’as pas vendu ?
– Non, il va pouvoir servir lorsque nous aurons embauché quelqu’un pour l’office. Jack n’étant plus sur le terrain, je devrai sortir beaucoup plus souvent. Nous avons déjà quelques candidatures, mais le choix est difficile, l’enjeu est de taille.
– Je te comprends.

Tout en parlant, Ianto avait allumé une flambée dans la cheminée et Tosh fixait les flammes, se laissant envahir par la chaleur qu’elles dégageaient.

– Je vais me changer, tu m’excuses ?
– Bien sûr, vas-y. Ce feu est merveilleux, j’aimerais bien une cheminée moi-aussi.
– Je suis certain que vous trouverez votre bonheur, sinon tu demanderas à Jack quand il reviendra, il est doué pour ce genre de chose, finit-il la voix brisée.

Tosh tourna la tête vers son ami et se leva pour venir le prendre dans ses bras. La douleur de l’absence commençait à être insupportable et l’angoisse de savoir qu’il pouvait arriver malheur à son époux lui étreignait le cœur.

– Vas-y pleure, ça te fera du bien, fit-elle doucement en lui caressant la nuque.
– J’ai… peur… hoqueta-t-il entre deux sanglots. Je ne veux pas… le perdre.
– Nous sommes là pour t’aider à le ramener. Owen m’a parlé de ses amis et d’après ce qu’il m’en a dit, ils ne sont pas commodes, mais il n’y a pas plus efficaces.

Après quelques minutes à tenter de se reprendre, le Gallois s’écarta en murmurant des excuses et se sauva dans sa chambre. La jeune femme le regarda partir, impuissante à pouvoir le consoler. Décidément, ces deux-là ne seraient jamais tranquilles. Jack avait failli perdre Ianto par la faute de Gwen qui avait finalement été tuée et maintenant, l’immortel était aux mains de l’Unit qui n’avait aucune intention de le laisser s’en aller. Deux âmes solitaires que le destin avait rassemblés, mais que les hommes tenaient éloignés !

Quand il revint, le Gallois portait un simple pantalon de jogging et un T-shirt marqué du T stylisé de l’institut. Tosh le remarqua et s’approcha.

– Je veux le même, fit-elle boudeuse.

Sa mine de petite fille fit sourire son ami.

– Aucun problème, j’en ai fait faire plusieurs.
– Je blaguais, j’avais envie de te voir un peu plus enjoué.
– Peut-être, mais moi, j’étais sérieux, j’en ai de plusieurs couleurs, tu pourras faire ton choix. J’aime beaucoup ce dessin, il me ramène à tellement de choses. À Londres, ils ne s’étaient pas fatigués, c’était un simple T entouré d’un octogone, le même motif que l’agence de Cardiff en 1869 quand ils ont recruté Jack.
– Et qu’est-ce qui a fait évoluer le design ?
– Jack ! Il m’a expliqué qu’un jour, il griffonnait sur un papier en écoutant un compte-rendu de mission et que ce dessin était apparu sous son stylo. Il l’a un peu arrangé et a décidé d’en faire le logo de l’institut. Il n’avait jamais été en phase avec Londres et ça lui a permis de se démarquer.
– J’avoue qu’il est doué.
– Oui. Je sais que ce que j’ai fait pour intégrer l’agence n’était pas du meilleur goût et que je vous ai fait beaucoup de mal. Mais je pense que si je ne l’avais pas rencontré, Dieu sait ce qui aurait pu se passer !
– Arrête de penser à ça Ianto. Tu aimais Lisa, tu as essayé de la sauver. J’avais vraiment de la peine pour toi et puis, j’ai vu Jack qui changeait doucement à ton contact. Il était un peu plus posé, il avait enfin quelqu’un à s’occuper.
– Comment ça ?
– Il te protégeait et en même temps, il voulait que tu le laisses venir à toi. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé pour que votre rapprochement se produise, mais je peux te dire quand c’est arrivé !
– C’était juste avant que Gwen ne nous envoie dans cet univers glacé, souffla-t-il en se remémorant le bonheur qu’il avait éprouvé, lorsque l’immortel lui avait fait l’amour la première fois.
– C’est bien ça, quand vous êtes arrivés ce matin-là, il rayonnait. Je ne l’avais jamais vu ainsi et j’étais heureuse pour vous deux.
– Merci Tosh. Tu vas devoir m’excuser, il faut que j’aille préparer le repas pour ce soir, mais je t’écoute, fit-il en déverrouillant le panneau masquant la cuisine.

La jeune femme le regarda faire et lorsqu’il eut terminé, elle se trouvait devant une cuisine américaine parfaitement aménagée. Elle se rapprocha et détailla l’endroit, s’émerveillant de la façon dont la pièce était occultée en cas de besoin.

– C’est super, fit-elle.
– Oui, ça, c’était mon idée. Je voulais continuer à participer aux discussions tout en étant aux fourneaux. J’en ai fait un croquis et nous l’avons fait réaliser. Si nous le souhaitons, la pièce peut rester fermée, mais nous avons la possibilité de faire glisser les panneaux pour l’ouvrir entièrement et ainsi profiter de nos invités.
– Tu as gardé ton modèle ? demanda-t-elle admirative.
– Oui, il est dans un dossier, pourquoi, tu veux la même ? répondit-il en souriant.
– Elle serait parfaite ! Tu nous prépares quoi ? fit-elle en le voyant sortir des victuailles.
– Un Cawl, avec le temps qu’il fait, il vaut mieux quelque chose qui tienne au corps.
– Tu as raison. C’est une spécialité galloise ?
– Oui, en fait, c’est un ragoût. Tu peux le faire avec divers ingrédients, mais je le préfère à l’agneau.
– Tu me donneras ta recette ?
– Pourquoi, tu n’y as pas encore goûté, cela ne te plaira peut-être pas ! fit-il taquin.
– Ça, j’en doute. Si tu es aussi doué en cuisine que tu l’es pour faire le café, je n’ai aucun souci à me faire. Ianto, ça va ? demanda-t-elle vivement en voyant des larmes dans les yeux de son ami.
– Oui, simplement, tu as fait la même réflexion que Jack. Je suis désolé.

Il tentait de cacher sa peine et la jeune femme ne savait pas quoi faire. Elle sortit de la cuisine, le laissant continuer à préparer le repas et retourna s’asseoir sur le canapé, fixant son attention sur les flammes qui dansaient.

Au bout d’un quart d’heure, Ianto s’approcha et lui proposa un verre de jus de fruits qu’elle accepta d’un sourire. Il s’installa près d’elle et but par petites gorgées, laissant son regard glisser sur la peau étalée sur le sol. Voyant son attention focalisée, Tosh se pencha et toucha les longs poils soyeux.

– Ça me dit quelque chose, fit-elle.
– Oui, Jack m’a dit qu’elle m’avait sauvé la vie, tout comme toi.
– Tu en aurais fait autant.
– C’est évident. Tiens, je crois qu’ils arrivent, dit le Gallois en se levant.

Effectivement, en arrivant à la porte, il perçut les voix de ses collègues et leur ouvrit, les invitant à entrer. Il les débarrassa de leurs manteaux et partit dans la cuisine leur servir un verre. Quand il revint, Tosh était calée dans les bras de son époux et Eirian se chauffait les mains devant le feu. Neill s’était assis sur un fauteuil et la regardait apprécier la flambée.

– Je n’aurais jamais pensé que votre maison serait si agréable, fit la jeune femme en se détournant de la cheminée.
– Comme je l’ai dit à Tosh, c’est Jack qui l’a trouvée. Elle est vraiment magnifique. Nous avons quatre grandes chambres, un bureau, un garage pour deux voitures, un grand jardin et ce salon qui est assez spacieux.
– J’aime beaucoup l’espace cuisine, fit Owen.
– Normalement, c’est une pièce fermée, répondit sa femme.
– Comment ça ?
– Ianto en a dessiné les accès. Il y a des panneaux qui glissent pour la fermer.
– C’est une excellente idée, ça te permet de rester avec tes invités, fit le médecin.
– Oui, effectivement et je te préviens tout de suite, Tosh m’en a demandé les plans, dit-il avec un sourire.
– Tu as l’intention de faire des travaux dans la cuisine ? demanda-t-il en la regardant.
– Non, mais quand nous aurons trouvé un autre logement, ça pourrait être envisagé, non ?
– Pourquoi pas !
– Si vous voulez passer à table, fit le Gallois, tout est prêt.
– Tu as besoin d’un coup de main ? demanda Eirian.
– Non, prenez place, j’apporte les plats.

Tous allèrent s’installer et Ianto les laissa se servir. Tosh fronça le nez au-dessus du ragoût et se tourna vers son ami, le regard pétillant.

Ils dînèrent de bon appétit, félicitant le cordon bleu qu’était leur hôte. À la fin du repas, il servit le café accompagné de petites douceurs que les jeunes femmes apprécièrent. Puis ils s’installèrent sur le canapé pour déguster leur digestif.

– Bien, si on passait aux choses sérieuses, fit Owen. J’ai contacté mes amis et ils sont d’accord pour venir nous donner un coup de main. J’ai quelques idées sur la manière de procéder, mais il faudrait finaliser l’opération.
– Tu penses à quoi ? demanda Neill.
– Eh bien, Jack m’avait demandé de travailler à une nouvelle formule pour le Retcon. Nous nous sommes aperçus que certaines personnes arrivaient à récupérer leur souvenir et il ne voulait plus que cela se produise.
– Tu veux parler de Gwen ? demanda Eirian.
– Effectivement, quand nous l’avons connue, il lui en a donné, mais elle a réussi à contrecarrer les effets et nous a retrouvés. Elle n’a pas eu l’occasion de le tester, mais j’ai eu une idée. Le produit est au point, ça ne fait aucun doute et nous pouvons nous en servir pour sortir Jack des griffes de l’Unit.
– Et tu comptes t’y prendre comment ? demanda Ianto.
– La nouvelle formule peut être déclinée en version liquide, ce qui est plus discret et plus facile à utiliser. Il va falloir que Tosh et Eirian bloquent tout le monde à l’intérieur du bâtiment. Nous allons verser du Retcon dans toutes les bombonnes d’eau et obliger les employés à en boire sous prétexte d’hydratation due au stress.
– Donc, tu comptes jouer les bons samaritains en leur permettant de se désaltérer, c’est bien ça ? fit Neill.
– Oui ! Pendant ce temps, Ianto et moi irons chercher Jack. Pour le localiser, nous comptons sur vous les filles. Neill dirigera l’équipe d’intervention. Il ne faut pas que quelqu’un puisse sortir et tout individu désirant entrer doit être appréhendé. Il est possible qu’il soit au courant des dossiers en cours et nous ne devons laisser personne se souvenir de Jack.
– Ce qui veut dire que nous devrons tout effacer, fit Eirian.
– Effectivement et s’assurer que rien ne pourra être retrouvé.
– Ça marche ! Et nous aurons combien de temps ? demanda Tosh.
– Autant qu’il vous en faudra, une fois dans la place, nous ne partirons que lorsque le ménage sera fait. Neill, je compte sur toi pour coordonner les hommes. Ils sont très professionnels, mais tu connais l’Unit mieux que personne.
À suivre…
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MessageSujet: Re: L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17   L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17 - Page 2 Icon_minitimeLun 6 Déc - 8:17

Chapitre 36
Effectivement, le militaire était le mieux placé pour diriger l’équipe d’intervention. Il réfléchit quelques instants avant de hocher la tête.

– Oui, donner un coup de pied dans la fourmilière va être intéressant, je dirais. Et pour Jack ?
– Avant d’investir les lieux, Tosh cherchera où il se trouve pour que nous ne perdions pas de temps. Tu as toujours la fréquence qu’il t’avait donné pour retrouver Ianto ? demanda-t-il à sa femme.
– Oui, pourquoi ?
– Elle te servira à le localiser, son émetteur est dans son bracelet.
– Tu crois qu’ils lui auront laissé ? fit le Gallois.
– Je n’en sais rien, mais je pense qu’ils vont l’étudier et avec un peu de chance, dans la même pièce. Ianto, il va falloir que tu arrives à te reposer correctement, il ne faudrait pas nous lâcher quand nous aurons commencé, dit le médecin.
– Je n’ai pas l’intention de vous laisser tomber, mais je dors très mal. Je me réveille souvent avec l’impression que l’on m’appelle.
– Ne penses-tu pas que ce serait Jack qui essayerait de communiquer avec toi ? demanda Neill.
– C’est possible, mais je ne capte pas grand chose, juste des impressions, pas de mots. J’avoue que c’est un peu angoissant en plein milieu de la nuit.
– Je m’en doute, mais je voudrais que tu prennes quelque chose pour te détendre. Je t’ai amené ce qu’il faut, c’est très léger, ne t’en fais pas, fit-il en voyant son ami ouvrir la bouche pour répliquer. Si besoin est, je pourrais même rester ici si tu le souhaites.
– Ce n’est pas un problème, nous avons de la place. De toute façon, pour ce soir, je vous ai préparé une chambre, il est tard, autant en profiter.
– D’accord, fit Eirian et demain, nous commencerons les recherches. Je suis certaine que nous pourrons intervenir rapidement.
– J’ai rendez-vous avec mes amis en début d’après-midi. Je vais leur expliquer ce que j’attends d’eux et ils auront le temps de se préparer, répondit Owen. Je dirais que dans une semaine, tout au plus, Jack sera de retour chez lui.
– Tu m’as l’air bien sûr de toi ! fit Ianto.
– Je connais mes amis, c’est tout et j’ai confiance en eux.
– Très bien, Messieurs, ce n’est pas que cette conversation m’ennuie, mais nous avons du boulot demain. Il serait temps d’aller nous coucher, vous ne croyez pas ? fit Tosh.
– Si, bien sûr, répondit le Gallois. Je vais vous montrer vos chambres.

Les deux couples le suivirent dans le couloir et fermèrent leur porte après lui avoir souhaiter une bonne nuit. Ianto retourna dans le salon et termina de ranger les tasses et les verres restés sur la table basse puis alla dans sa chambre. Avec un soupir, il regarda le lit vide et se déshabilla pour aller prendre une douche. Derrière ses paupières closes, il voyait le sourire de son époux et pouvait imaginer la douceur de ses doigts sur sa peau. Des larmes coulèrent sur ses joues et de brusques sanglots le secouèrent. Quand il finit par se reprendre, il termina de se laver et s’essuya, fixant la glace qui lui renvoyait son image. Les yeux rougis, il tentait de calmer la douleur qui lui vrillait les entrailles.

Il alla se glisser sous la couette après avoir pris le comprimé prescrit par Owen et se coucha sur le côté, regardant l’oreiller vide. Il ferma les paupières, se laissant glisser dans le sommeil. Sa nuit fut agitée et des voix lui parlaient mais il ne voyait pas les visages. Il se réveilla en sueur et passa sa main sur sa figure en soupirant. Même les médicaments du médecin ne pouvaient rien pour lui ! Finalement, il se leva et alla dans le salon en fermant son peignoir. Il alluma la cheminée et s’assit sur la peau dont il caressa les longs poils.

Au matin, Tosh le trouva endormi, pelotonné devant les dernières braises et n’osa pas le réveiller. Elle attendit que son mari vienne la rejoindre et lui laissa le soin de s’occuper de leur ami pendant qu’elle allait préparer du café.

– Ianto, fit Owen en le secouant doucement. Ianto, réveille-toi.
– Hum…
– Ianto, peux-tu me dire ce que tu fais là ?
– J’ai mal dormi, même avec tes comprimés, fit-il en se redressant.
– Tu es resté là toute la nuit ?
– Non, j’y suis depuis deux heures du matin.
– Ok, il va falloir trouver autre chose, ça ne peut pas durer comme ça !
– Tiens, fit Tosh en lui tendant sa tasse. Tu veux que l’on reste avec toi ce soir ?
– Non, vous aurez besoin de repos, vous aussi, nous n’avons pas beaucoup de temps. Ça ira Owen, je te le promets.
– Très bien, alors dès que tout le monde est prêt, on y va.

Neill et Eirian vinrent les rejoindre et Tosh leur servit leur café. Après avoir bu le sien, Ianto alla s’habiller et vérifia que tout était en ordre avant de sortir à leur suite et de verrouiller la maison. Il enclencha l’alarme et alla s’installer dans le SUV. Le médecin l’attendait et le Gallois démarra. Sur le trajet, ils discutèrent de choses et d’autres puis la conversation glissa sur l’opération qui devait leur permettre de libérer l’immortel.

En arrivant dans le garage, ils retrouvèrent les autres et tous s’engagèrent dans le couloir en direction du Hub. Sitôt le sas passé, Ianto lança l’habituelle tablette de chocolat au ptérodactyle qui les avait accueillis avec un cri strident. Quand il fut remonté dans son antre, le jeune homme releva le filet pendant que Tosh allumait les ordinateurs. Owen s’installa à son bureau et reprit ses recherches sur la pilule destinée à l’immortel.

Le Gallois fit la première tournée de café puis déposa les tasses près de ses collègues et alla s’isoler dans les archives. Depuis que le Capitaine avait été arrêté, beaucoup de travail était resté en attente, mais les artéfacts entassés demandaient à être répertoriés et classés avant qu’il n’arrive un problème. Avec toutes les technologies aliennes qu’ils avaient récupéré, il avait des heures d’occupation !

Au bout d’une heure, il finit par s’asseoir puis posa sa tête sur ses bras croisés et sans s’en apercevoir, il s’assoupit.

Une grande salle blanche, éclairée par des allogènes qui rendaient l’endroit surréaliste. Au milieu, une table sur laquelle était couché le Capitaine. Autour de lui, des hommes en blouse se démenaient. Le Gallois s’avança et Jack porta son attention sur lui puis se redressa, tendant les mains dans sa direction, le regard désespéré. Il essaya de parler, mais aucun son ne fut audible puis le jeune homme vit l’un des médecins approcher du ventre de son époux un appareil ressemblant à un stylo et une lumière verte en sortit, découpant les chairs. L’immortel eut un sursaut de douleur et s’effondra sur la table, les bras en croix.

Ianto se réveilla en hurlant, il voulut se lever, mais ses jambes ne le portaient plus et il s’effondra. Peu après, Neill entra dans la pièce, jetant un regard rapide puis s’agenouilla près de son collègue.

– Ils veulent lui prendre les bébés, hoqueta le Gallois en s’accrochant à son bras.
– Comment le sais-tu ?
– Il me l’a montré ! Il a utilisé mes rêves pour me faire voir ce qu’ils allaient lui faire.
– Tu crois qu’ils ont déjà commencé ?
– Non, son ventre était bien rond, ça sera sans doute pour la naissance.

Le militaire ne savait que penser, mais il décida que le plus urgent était de remonter Ianto à la baie médicale afin que Owen puisse l’examiner. Il l’aida à se relever et ils quittèrent la pièce pour se rendre dans la zone principale.

En les voyant arriver, Tosh s’inquiéta et appela son mari qui vint la rejoindre. Quand il vit le Gallois, il alla près de lui.

– Il a dû faire un cauchemar, il a dit que l’Unit voulait prendre les enfants de Jack. À mon avis, il a réussi à capter une pensée. Je crois que ça urge !
– Oui, je le pense aussi, mais il faut que l’opération soit bien préparée, il ne faudrait pas que ça foire ! Viens Ianto, tu vas t’allonger un peu. Reste ouvert, il risque de te contacter à nouveau.
– Il a peur, murmura le Gallois.
– Je m’en doute, mais tout à l’heure, je dois voir mes amis, ne t’en fais pas, nous le sortirons de là.
– Merci.
– Tu n’as pas à me remercier, je le ferai pour n’importe lequel d’entre vous. Bon, maintenant, tâche de te reposer un peu, fit Owen en se levant.
– Je vais aller commander le repas, proposa Eirian, que souhaitez-vous ?
– J’aimerai bien chinois, fit Tosh.
– Ok, chinois pour tout le monde ?

Après avoir reçu l’assentiment de tous, elle partit téléphoner puis monta récupérer les paquets quand le livreur se présenta à l’office.

Tout en déjeunant, ils firent le point sur le travail en cours et Owen informa Ianto que la fabrication de la pilule était sur la bonne voie. Quand ils eurent fini, le Gallois leur apporta le café et nettoya quand tous furent repartis à leur poste. Le médecin récupéra ses affaires, embrassa sa femme et sortit rejoindre ses amis.

– Comment te sens-tu ? demanda Neill en s’asseyant près de son ami.
– Je n’arrive pas à oublier cette image. J’ai peur que l’on arrive trop tard.
– Nous ne laisserons pas tomber. Les armes sont prêtes et dès que Owen nous donne son feu vert, nous organiserons tout pour que ça se fasse le plus rapidement possible. Moi aussi, je n’aime pas le savoir entre leurs mains, mais il faut s’assurer que tout roule. Imagine que l’on se fasse piéger, ce serait bon ni pour lui, ni pour nous. Si ces marines sont ne seraient-ce que moitié moins efficaces qu’il le pense, tout devrait bien se passer. Je connais la réputation du Devonshire and Dorset Regiment et je pense que c’est notre meilleur atout.
– Je te remercie Neill.
– Mais de rien, quand je t’ai entendu crier tout à l’heure, tu m’as inquiété. Bien, repose-toi, dès que Owen revient, je pense qu’il y aura des choses à voir. Je vais descendre au stand de tir avec Eirian, elle a encore besoin de parfaire sa technique, on ne sait jamais, on pourrait avoir besoin d’elle.
– D’accord. Je vais essayer de dormir un peu.

Le militaire se releva et passa près de Tosh, lui demandant silencieusement de garder un œil sur le jeune homme puis entraîna sa femme vers la zone de tir.

Quand Owen passa le sas deux heures plus tard, il avait le sourire. Il se rendit auprès de son épouse et chercha le Gallois des yeux.

– Il est à l’office, il avait besoin de bouger un peu, fit-elle.
– Très bien, il faudrait qu’il descende, tu peux l’appeler ?
– Oui, dit-elle en décrochant le téléphone. Ianto, Owen est arrivé et il voudrait que tu viennes.
– J’arrive dans quelques minutes, juste le temps de fermer.
– On t’attend en salle de réunion, fit-elle avant de raccrocher.

Elle appela Neill et quelques minutes plus tard, tous étaient installés autour de la table.

– Alors voilà, fit le médecin en prenant la parole. Nous ne pouvons compter que sur huit hommes mais je pense que ce sera suffisant. Je leur ai expliqué ce que j’attendais d’eux et ils m’ont certifié qu’il n’y aurait aucun souci. Pour le matériel, ils s’occupent de se fournir eux-mêmes. Ils vont agir à la manière des unités spéciales et seront cagoulés, donc aucune chance pour qu’ils soient identifiés. Mais il faudra quand même vérifier pour le cas où.
– Allons-nous les rencontrer avant l’opération ? demanda Ianto.
– Si tu le souhaites, je peux leur demander de venir, ce n’est pas un souci.
– Très bien, mais je préfère que tu les invites à la maison, ainsi nous attirerons moins l’attention que si tous se présentent ici.
– Bien. Quel jour ?
– Mettons demain soir, ce n’est pas trop tôt ?
– Je te confirme ça tout de suite, fit Owen en composant un numéro de téléphone.

Après quelques minutes de discussion, rendez-vous fut pris pour le lendemain et le médecin communiqua l’adresse puis raccrocha. Satisfait, le Gallois le remercia.

– Tu penses leur donner du Retcon ?
– À mon avis, ce serait plus prudent, je leur fais confiance, mais il faut éviter toute erreur.
– Très bien. Je pense que vous devriez rentrer chez vous, fit-il. Je vais nourrir les pensionnaires et j’en ferai de même.
– Ok, alors à demain, répondirent-ils en se levant.

Tosh et Eirian s’approchèrent et l’embrassèrent sur la joue puis suivirent leurs époux respectifs. Ianto resta assis quelques instants puis lorsque l’alarme du sas se fut tue, il descendit dans les voûtes pour s’occuper des aliens et passa un moment auprès de Myfanwy. Depuis que Jack était absent, il essayait de rester auprès de l’animal afin qu’il ne se sente pas trop seul et ce soir, il décida de dormir dans la chambre du Capitaine. Il n’avait pas le courage d’affronter sa solitude dans la grande maison vide.

Quand ses collègues arrivèrent le lendemain matin, il était dans la cuisine et préparait le café. Tosh vint le voir et eut un sourire un peu triste en se doutant qu’il n’avait pas quitté le Hub. Elle prit sa tasse et retourna à son poste.

La journée se passa dans le calme, une seule intervention étant nécessaire pour mettre fin à un début de panique dû à une mousse poisseuse qui avait envahi certaines rues du centre-ville. En fait, il s’avéra qu’une entreprise avait déversé, par inadvertance, un produit dans les égouts. Une fois le problème réglé, l’équipe se re-concentra sur la préparation de l’opération de sauvetage prévue.

Le soir, Ianto quitta le Hub, accompagné par Eirian et rentra chez lui, s’arrêtant chez le traiteur acheter le repas.

Quand les invités arrivèrent, le Gallois les laissa s’installer et leur proposa un apéritif que tous acceptèrent. Les deux jeunes femmes étaient assises près de la cheminée et profitaient de la chaleur du foyer. Les amis de Owen semblaient être de bons vivants, plaisantant bruyamment des blagues qu’ils pouvaient se raconter. Le jeune homme essayait de faire bonne figure, mais cachait difficilement sa tristesse.

– Je m’appelle John, fit l’un d’eux en lui tendant la main. Owen nous a dit que vous aviez besoin de nous.
– Oui, je vous remercie pour votre aide.
– C’est votre patron, c’est bien ça !
– Oui, mais aussi mon époux, souffla Ianto.
– Oh, alors je comprends beaucoup mieux les secrets de notre ami commun, fit le marine.
– Il ne vous avait rien dit ?
– Non, je pense qu’il préférait que vous le fassiez. Ne vous inquiétez pas, vos inclinations ne nous posent aucun problème, le principal est que nous le sortions de là.
– Merci.
– Je peux vous poser une question ?
– Oui, bien sûr !
– Il y a longtemps que vous aimez les hommes, vous ne semblez pas fait pour eux pourtant.
– Ce ne sont pas les hommes qui m’attirent, c’est lui, juste lui et je ne me l’explique pas.
– Et c’est comment avec lui ?
– Novateur, limite avant-garde !
– Ah bon !
– Oh oui, fit-il les yeux pleins d’étoiles avant de se reprendre et de quitter la pièce.

John le regarda partir et sourit devant tant d’amour. Il avait rarement connu des personnes qui transpirait autant ce sentiment et il fut heureux d’apporter son aide pour que ces deux hommes puissent être réunis.

La soirée fut animée et lorsque tous partirent, laissant le jeune homme seul, l’opération était programmée pour le surlendemain aux premières heures de la matinée. Ianto rangea le salon et la cuisine et alla prendre une douche puis se coucha, ouvrant largement son esprit aux éventuelles pensées que son amant pourrait lui adresser. Mais le lendemain, à son réveil, rien n’était venu perturber son sommeil. Avec un profond soupir, il quitta la chaleur de son lit et se prépara pour se rendre au Hub.

Sur le trajet, il acheta le petit déjeuner de l’équipe. En passant le sas, il vit Myfanwy posée au centre de la zone informatique et s’approcha doucement en murmurant des mots dans sa langue maternelle. L’animal le regarda avancer, ne manifestant aucune crainte ni agressivité. Ianto s’arrêta à un mètre de lui et tendit la main doucement. Le ptérodactyle fixa les doigts avant de poser le bout de son bec sur le sol, se laissant gratter le sommet de la tête. Le Gallois sourit et s’accroupit lentement, se mettant à sa hauteur. La bête fit quelques pas et posa son goitre sur l’épaule du jeune homme qui glissa sa main sur son dos, la caressant entre les ailes.

En sortant du couloir venant du parking, Neill s’arrêta, surpris par la scène qui se déroulait devant lui. Il n’osait pas fait un geste de peur que le dinosaure ne s’en prenne à son ami. Eirian le rejoignit et il la stoppa, posant sa main sur sa bouche pour l’empêcher de parler, lui montrant du menton Ianto et Myfanwy. Finalement, le ptérodactyle se dégagea des caresses et le Gallois lui donna sa tablette de chocolat. L’animal s’envola avec son butin et le jeune homme releva le filet. Quand il se redressa, il vit ses deux collègues le dévisager et sursauta. Il ne les avait pas entendus arriver et fut surpris de les trouver là.

– Comment as-tu fait ? demanda le militaire. Personne ne peut l’approcher.
– Je ne sais pas, c’est la première fois qu’elle me laisse venir si près. Je pense qu’elle se sent seule. Je vais faire le café, fit-il pour éviter d’autres questions.

À ce moment-là, l’alarme du sas retentit et la lourde porte bascula, laissant passer Owen et Tosh. Neill les mit rapidement au courant après les avoir salués et le médecin se rendit auprès du Gallois.

– Salut Ianto. Comment s’est passée ta nuit ?
– Calme. J’en viens presque à regretter mes réveils intempestifs. Je n’ai rien capté, j’espère qu’il ne lui est rien arrivé.
– Tosh a trouvé quelque chose, il faut que tu vois ça, fit-il en prenant sa tasse. J’ai également de bonnes nouvelles pour mes recherches.
– Très bien, je vous retrouve en salle de réunion.

Owen retourna dans la zone principale et convia ses collègues qui allèrent s’installer en attendant le Gallois. En pénétrant dans la pièce, il surprit quelques coups d’œil mais ne dit rien. Il déposa les boissons et s’assit à sa place.

– Ok, fit le médecin. Déjà, une chose concernant Jack, Tosh a trouvé à quel endroit il est retenu. Il faudra descendre au quatrième sous-sol mais ça ne devrait pas poser de problème. J’ai prévenu mes amis et ils ont les plans du bâtiment. Aujourd’hui, ils vont peaufiner leur intervention et ils passeront me voir ce soir pour me tenir au courant du déroulement. Autre chose, demain matin, nous nous retrouverons ici à 5 h au plus tard. Il nous faut environ deux heures pour être à Londres. J’aurais préféré que l’on dorme près de l’Unit, mais ça aurait attiré l’attention, donc départ aux aurores.
– Vous savez qu’il y a toujours la possibilité de dormir ici, intervint le Gallois. Neill et Eirian ont toujours leur chambre en bas. Vous pouvez sans doute vous y installer.
– Pourquoi pas, fit le militaire. Je n’ai rien dit car je pensais que tout avait été enlevé.
– Non, j’ai juste fait le ménage et recouvert les lits. Vous pouvez les utiliser, moi, j’irai en bas, fit-il sans rien ajouter.
– Effectivement, je pense que c’est le mieux. Les filles, vous irez chercher nos affaires et nous allons finir de rassembler le matériel dont nous aurons besoin.
– D’accord, fit Tosh. En tout cas, une chose est certaine, cette nuit, Myfanwy ne se sentira pas trop seule, il va y avoir du mouvement.
À suivre…
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MessageSujet: Re: L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17   L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17 - Page 2 Icon_minitimeMar 7 Déc - 8:06

Chapitre 37
Ianto leva les yeux et croisa son regard malicieux. Il soupira doucement et finit son café sans rien dire. Owen demanda aux autres de les laisser quelques minutes et tous trois sortirent de la pièce. Le médecin s’approcha et prit un siège.

– J’ai terminé la pilule pour Jack, fit-il en montrant son fauteuil du menton.
– Crois-tu qu’il en aura besoin ?
– Évidemment ? Quand les enfants seront là, il ne faudrait pas qu’il retombe enceint tout de suite. D’après ce que j’ai pu comprendre tes petits bonhommes étaient particulièrement actifs !

Ianto rougit, n’osant pas le regarder et le médecin posa sa main sur son bras.

– Il va avoir besoin de toi quand il sera revenu, mais il faudra te montrer patient. Tosh a pu craquer certains fichiers concernant les examens qu’ils lui ont faits et ce n’est pas joli joli, fit-il doucement. Je ne sais pas comment ils arrivent à le maîtriser, mais crois-moi, si j’étais à sa place, je ne me laisserais pas faire.
– Ont-ils noté s’il était mort ?
– Non, rien là-dessus et j’espère qu’ils n’ont pas été jusque là car s’ils l’ont vu revenir, Dieu sait ce qu’ils peuvent lui faire. De plus, je crains pour les fœtus, il ne faudrait pas qu’ils viennent à manquer d’oxygène. De toute façon, ne t’en fais pas, je prévois une échographie dès que ça sera possible.
– Je te remercie pour tout ce que tu fais, murmura Ianto.
– Tu n’as pas à le faire, c’est à cause de moi que c’est arrivé et je m’en veux.
– Tu ne pouvais pas savoir qu’ils récupéraient les images de l’échographe.
– Non, mais j’aurais dû être plus prudent. Bon, je vais te laisser, il faut que je contacte le fournisseur pour mettre la pilule en production. Il en aura besoin d’une chaque jour, il m’en faut une bonne réserve, fit-il arrivant à tirer un sourire de son ami.
– Oui, j’espère simplement qu’il en aura l’utilité, souffla le Gallois.
– Positive Ianto, c’est important ! Bien sûr qu’il les utilisera, il t’aime et vous arriverez à surmonter tout ça. Regarde où vous êtes déjà arrivés, crois-tu que ça a été facile pour lui comme pour toi !
– Non, je le reconnais. Merci encore.

Ils finirent par quitter la pièce, le jeune homme emportant les tasses qui restaient. Les préparatifs se poursuivirent durant la journée et après le déjeuner, Tosh et Eirian allèrent ensemble chercher des affaires de rechange pour le lendemain et retournèrent au Hub où le Gallois avait commandé le repas.

Après un dernier café, ils allèrent se coucher bien avant minuit, voulant être au mieux de leur forme pour le lendemain.

Quand Ianto ouvrit les yeux au matin, il se sentait étrangement serein et alla prendre une douche rapide avant de s’habiller. Il prépara le café pour ses collègues qui ne tardèrent pas à le rejoindre. Le téléphone de Owen sonna et il répondit puis après avoir raccroché, il prévint ses amis que les marines venaient de prendre la route.

Quelques minutes plus tard, ils descendirent au parking et s’installèrent dans le SUV, Ianto au volant. Les deux heures de route furent vite avalées et un peu avant 7 h, ils se garaient à côté des voitures des militaires qui venaient, eux-aussi, d’arriver. Un briefing rapide les mit au courant du déroulement de l’attaque et chaque binôme se dirigea au point d’entrée qui lui avait été assigné. À sept heures tapantes, ils pénétrèrent dans le bâtiment et Tosh bloqua les entrées en pianotant sur l’ordinateur portable que lui tenait Eirian.

Après un instant de panique, le personnel déjà présent se laissa accompagner dans le self et chacun s’assit, priant pour qu’il n’y ait pas de blessé. Deux marines furent délégués à la surveillance de la salle et les autres partirent à la recherche des employés déjà dans leur bureau, les déplaçant pour tous les rassembler.

– Bravo 2 à Bravo 1, fit un marine.
– Oui Bravo 2, je t’écoute, répondit Owen.
– Nous avons trouvé l’objectif. Il est sécurisé.
– Ok, nous arrivons, fit le médecin en prenant le bras de Ianto. Ils ont trouvé Jack, murmura-t-il, et tous deux partirent en courant.

Quand ils entrèrent dans la pièce, le Gallois se précipita vers la table où était allongé son compagnon. Un tube était enfoncé dans sa gorge, sans doute pour lui permettre de respirer, mais le Capitaine ne semblait pas en avoir besoin. Précautionneusement, Owen le lui retira mais le leader n’eut aucune réaction.

Ianto se pencha sur son époux et lui caressa tendrement la joue, l’immortel ne bougeait pas et des larmes coulaient de ses yeux.

– Owen, mais que lui ont-ils fait ?
– Je n’en sais rien, dit-il en s’approchant.

Il l’examina rapidement et découvrit une petite aiguille fichée dans la moelle épinière. Il se redressa et regarda le Gallois.

– Je pense qu’ils ne voulaient pas l’endormir, alors ils l’ont paralysé.
– Quoi !
– Avant de le déplacer, il faut enlever ça, dit-il en lui montrant l’objet.
– Ok, alors que faut-il faire ?
– Nous devons le retourner pour que je puisse avoir de la place, mais préviens à Neill que nous avons besoin d’un peu de temps.
– Très bien. Neill ? fit le jeune homme par l’oreillette.
– Oui !
– Nous sommes auprès de Jack, mais Owen ne peut pas le déplacer tout de suite, ils lui ont placé une aiguille qui le paralyse et il veut l’enlever.
– Aucun souci, nous avons la situation en main. John est allé verser le Retcon dans les bonbonnes d’eau et nous devons nous assurer que tout le personnel en boira.
– Très bien. Ensuite, n’oubliez pas de les enlever, il ne faudrait pas qu’ils perdent plus que les quarante jours que nous voulons effacer.
– C’est prévu.
– Nous pouvons y aller, fit Ianto en s’adressant au médecin.

Le Gallois se plaça sur le côté et bascula son amant vers lui, vrillant son regard dans le sien.

– Aie confiance, fit-il.
Ian, je ne peux plus bouger.
– Je le sais, Owen s’en occupe. Tout va aller pour le mieux. Dès que cette aiguille sera retirée, nous te sortirons d’ici.
– Ils ne me laisseront jamais en paix.
– Ne t’inquiète pas pour ça, nous nous en occupons et avant de partir, j’irai voir McFernan pour lui dire ma façon de penser.
– Il va te faire arrêter !
– Aucune chance, mais je pense qu’après ça, il devra se trouver un autre boulot !

Le médecin avait préparé l’extraction et leva les yeux vers le Gallois. Il vit que les deux hommes conversaient silencieusement et attendit quelques instants.

– Ianto, fit-il doucement.
– Oui.
– Je vais l’enlever, surtout maintiens-le, quand l’aiguille sera retirée, il retrouvera sa liberté de mouvement.
– Tu peux y aller, fit-il en resserrant sa prise.

Prudemment, Owen ôta la tige et l’immortel s’affaissa, soutenu par son époux. Celui-ci murmurait une douce litanie de mots gallois que le Capitaine écoutait les yeux fermés. Ce flot de paroles l’apaisait et il se sentait bien. Après avoir nettoyé le point d’entrée, le médecin posa un léger pansement et fit le tour de la table. Il mit sa main sur l’épaule de son ami et lui demanda d’allonger le leader.

– Je peux te le confier ? s’enquit le jeune homme.
– Oui, bien sûr, mais où vas-tu ?
– Un boulot à finir ! Je t’envoie Neill pour qu’il t’aide à le sortir d’ici, je vous retrouve dehors.
– Très bien, sois prudent, fit-il en voyant le Gallois quitter la pièce.

En se rendant auprès du Général, il s’arrêta dans la salle informatique pour s’assurer que Tosh et Eirian avaient bien effacé tout ce qui concernait le Capitaine, ainsi que les données des quarante derniers jours. Puis il poursuivit son chemin et pénétra dans le bureau du militaire. Celui-ci était sous la surveillance de deux marines et ne disait pas un mot. Il avait bien tenté de les intimider, mais il s’était vite rendu compte qu’il n’arriverait à rien.

Sur un signe de tête de Ianto, les deux hommes sortirent et se postèrent devant la porte. Le Gallois s’approcha, le regard dur et posa ses mains sur la table, se penchant vers l’homme qui le dévisageait.

– Si je vous disais Semper Fi, que comprendriez-vous ? demanda le jeune homme.
– Que vous êtes fidèles à vos amis !
– Donc, vous savez pourquoi nous sommes ici !
– Vous ne pourrez pas l’emmener ! Nous vous en empêcherons !
– C’est trop tard, il est déjà dehors.
– Nous vous retrouverons, siffla le Général.
– Nous oui, sans doute, quoi que… mais pas lui et c’est le principal. Vous étudiez les créatures que vous capturez, vous les faites souffrir, mais Jack est un humain, pas de notre siècle, je vous l’accorde, mais c’est un humain quand même. Dans trois mille ans ou peut-être moins, les hommes pourront enfanter, mais vous êtes trop obtus pour admettre ça. Les choses que vous ne comprenez pas, vous les détruisez, mais pas Jack, vous en avez terminé avec vos magouilles, je vous en fais la promesse.
– Parce que vous croyez que vous me faites peur ! se rengorgea McFernan.
– Ce n’est pas dans mes intentions, fit Ianto en parlant calmement. Vous savez, l’Unit a un autre dossier sur un homme qui l’intéresse au plus haut point, commença-t-il.
– Vous voulez parler du Docteur ?
– Effectivement, mais lui aussi, vous ne le trouverez jamais. Il faudra vous contenter des Weevils et je pense que vous allez vite vous lasser.

Il se déplaça vers la table où étaient disposés des verres et en remplit deux avec un fond de whisky, puis il s’approcha du militaire et lui en tendit un.

– Sans rancune Général, fit Ianto, aujourd’hui vous perdez, mais qui sait, dans quelques temps, vous pourriez très bien gagner.
– Vous avez mis quoi là dedans ?
– Mais rien ! Oh, vous préférez peut-être celui-ci ! répondit-il en lui proposant l’autre verre. Vous m’avez bien vus les servir et j’ai le même que vous, fit Ianto en buvant une gorgée.

Après une hésitation, McFernan avala le liquide d’un trait sous le regard brillant du jeune homme. Celui-ci finit son verre et le posa sur la table puis il attendit que le militaire s’affaisse sur son siège et avec un sourire, il quitta le bureau.

Rapidement, il sortit du bâtiment, suivi par les deux hommes qui l’avaient attendu. Sur le parking, les véhicules étaient prêts à partir et Tosh pianota sur son ordinateur puis releva la tête d’un air satisfait.

– Les dernières vidéos ont été effacées, il n’y a plus aucune trace de nous, fit-elle.
– C’est parfait, répondit Ianto, beau boulot les filles. Opération menée à bien en un temps record !

Elles lui adressèrent un sourire et montèrent dans le SUV avec Neill qui prit place à l’avant, laissant le volant à Owen.

Le Gallois s’assit près de son époux et le prit dans ses bras, l’immortel posa sa tête au creux de son épaule et ferma les yeux. Le jeune homme le sentait trembler et glissa doucement sa main sur son ventre, rencontrant celles du Capitaine qui semblait vouloir protéger les petites vies qu’il portait en lui. Leurs doigts s’emmêlèrent et Jack releva la tête, croisant le regard bleu de son époux. Celui-ci se pencha et posa ses lèvres sur les siennes.

Tout en conduisant, Owen avait surpris le baiser et sourit, ils avaient récupéré le leader et il ne semblait pas blessé, mais il aurait besoin d’un examen approfondi pour être certain qu’il n’avait pas été malmené au-delà du concevable. Deux heures plus tard, en arrivant dans le parking, il gara le SUV et descendit aider l’immortel. Neill approcha un transbordeur et Jack accepta de s’allonger.

– Et pour les autres ? demanda le militaire, ils nous attendent au point de rendez-vous.
– Je le sais, vas-y et dis-leur que je n’en ai pas pour très longtemps, une heure, deux tout au plus et je les rejoindrai, fit Owen.

Neill prit sa voiture et alla retrouver l’équipe. Tosh et Eirian étaient déjà descendues dans le Hub et s’assuraient que tout se passait bien dans les ordinateurs de l’Unit. Quand l’alarme du sas retentit, elles s’approchèrent et regardèrent le médecin et Ianto pousser le brancard sur lequel se trouvait l’immortel. Lorsqu’il fut installé sur la table d’examen, la Japonaise s’approcha et lui caressa la joue puis l’embrassa sur le front.

– Heureuse de te revoir Jack, fit-elle doucement.

Le Capitaine ouvrit les yeux et la fixa quelques instants avant de lui sourire.

– Tu m’as manqué, mon rayon de soleil, répondit-il dans un murmure.

La jeune femme rougit un peu et s’écarta pour laisser son mari faire son travail. Elle s’approcha de Ianto et mit sa main sur son bras.

– Ça va aller, ne t’en fais pas.

Elle allait quitter l’infirmerie lorsqu’elle se ravisa.

– Au fait Ianto, tous les dossiers ont été effacés, ils n’ont plus rien sur Jack ni sur le Docteur. Les données des quarante derniers jours n’existent plus et nous avons mis un programme de surveillance qui nous préviendra s’ils arrivent à retrouver quelque chose, que ce soit par accident ou par recherche.
– Je te remercie. Je vous remercie tous, je ne sais pas ce que j’aurais fait sans votre aide.
– Rien, c’est évident, fit Owen sur le ton de la plaisanterie.
– Tu as raison, murmura l’immortel.

Ianto s’approcha et lui prit la main. Il semblait dans un bon état physique, mais le médecin n’avait toujours pas fait son rapport.

– Tout va bien, ne t’en fais pas, fit-il en voyant le regard angoissé du Gallois. Il est fatigué, mais ils vont très bien… tous les trois.
– Je te remercie, il peut rentrer chez nous ?
– Oui, mais il lui faut du repos, c’est impératif.
– D’accord, il va rester alité quelques jours, je vais essayer de trouver quelqu’un pour l’aider, fit Ianto, en caressant la joue de son époux qui avait à nouveau fermé les yeux.
– Je vais t’accompagner au SUV et ensuite, nous rentrerons, répondit le médecin. S’il y a un problème, n’hésite pas à me téléphoner, je ne sais pas ce qu’ils lui ont fait, mais j’ai vu certaines traces pas très catholiques, si je puis m’exprimer ainsi. Tiens, quand il sera couché, tu lui donneras ça, ce n’est pas un somnifère, fit-il rapidement en voyant que son collègue allait répliquer. Ce n’est qu’un léger décontractant et méfie-toi de ses réactions quand il se réveillera. Je vais également prévoir une échographie, mais cette fois, je la ferai avec un appareil portatif, ainsi il n’y aura aucune chance pour que les images soient vues par quelqu’un d’autre.
– Je te remercie. Jack, peux-tu te lever, nous allons rentrer.

L’immortel acquiesça et tenta de se redresser, mais les longues heures d’immobilisation lui avaient noué les muscles et il grimaça en se rallongeant.

– Ok, on va y aller doucement, intervint le médecin. Commence par mettre des jambes sur le côté, Ianto, prépare-toi à le retenir. Jack, je vais te redresser. Tu es prêt ?

Le Capitaine hocha la tête et assura sa prise sur les poignets de son époux, celui-ci se plaçant contre la table.

– Un, deux, trois… compta Owen avant de le soulever.

Tosh et Eirian s’approchèrent afin de retenir leur leader pour le cas où Ianto ne pourrait le stabiliser mais tout se passa pour le mieux et Jack retrouva la chaleur des bras de son compagnon. Il posa sa tête sur son épaule, le nez dans son cou et l’embrassa délicatement, faisant frémir le jeune homme. Cela faisait quinze longs jours qu’il n’avait pas senti les lèvres de son amant sur lui et une partie de son anatomie se réveilla.

– Jack, je t’en prie, arrête, nous ne sommes pas seuls, tenta-t-il.
– Tu m’as manqué.
– Toi aussi, mais j’aimerais que nous rentrions à la maison. Merci Owen, Jack, tu vas poser les pieds sur le sol et t’appuyer sur nous. C’est quand tu veux.
– J’ai mal partout, se plaignit le leader.
– C’est normal, tes muscles sont tétanisés, ça ira mieux dans quelques heures. Ianto, je te conseille de lui faire un massage pour le dénouer, ça lui fera du bien.
– Ok, j’avais prévu qu’il prenne un bain chaud, qu’en penses-tu ?
– Ce serait parfait, mais reste près de lui et ensuite, le massage et beaucoup de repos.
– D’accord ! Allez Jack, on y va, fit le Gallois en lui enfilant son manteau. Nous irons à ton rythme, si tu veux t’arrêter, dis-le-nous.

Lentement, ils traversèrent la zone informatique et descendirent dans le garage. Arrivée au véhicule, Tosh ouvrit la portière passager et laissa son collègue installer le leader. Une fois la ceinture bouclée, il les remercia et se mit au volant, agitant la main en quittant le sous-sol.

– Eirian, peux-tu raccompagner Tosh, je dois aller voir mes amis pour leur dire que tout s’est bien passé et leur donner le Retcon.
– Bien sûr, vous n’aurez qu’à dîner avec nous ce soir.
– Pourquoi pas ! fit le médecin en embrassant sa femme. Bon, j’y vais, ils m’attendent.

Les deux véhicules sortirent du parking, chacun prenant une direction différente.

En arrivant devant la villa, Ianto entra le SUV dans le garage. L’immortel s’étant assoupi, il alla ouvrir la porte communicante puis revint chercher son époux, le réveillant doucement.

– Cariad, nous sommes arrivés.

Le Capitaine ouvrit les yeux et se fixa sur le regard de son amant. Un léger sourire étira ses lèvres et il déboucla sa ceinture. Lentement, ils se dirigèrent vers la cuisine et Ianto poussa la porte du pied sitôt qu’ils furent entrés. Continuant jusque dans la chambre, il aida son époux à s’asseoir sur le lit et lui retira son manteau.

Accroupi entre ses jambes, le Gallois lui caressa tendrement la joue avant de poser ses lèvres sur les siennes. Le baiser se fit très doux, l’immortel entrouvrant la bouche à la demande de la langue taquine. Après quelques instants, ils se séparèrent et posèrent leur front l’un contre l’autre.

– Bienvenue chez toi, souffla Ianto.

Jack soupira doucement et releva la tête pour regarder le jeune homme. Celui-ci se redressa et passa dans la salle de bain, préparant la baignoire et les serviettes.

– J’ai ouvert le battant, fit-il en revenant, ce sera plus facile pour toi.

Avec des gestes doux, il déboutonna la chemise après avoir fait glissé les bretelles puis lui ôta son T-shirt. Il l’aida à se lever puis défit le bouton du pantalon, se penchant pour embrasser le ventre de l’immortel qui sourit en sentant les lèvres le goûter. Le vêtement tomba et Ianto lui retira son boxer puis le fit rasseoir pour lui ôter ses chaussures et ses chaussettes.

– Ian, souffla le Capitaine.

Le Gallois se redressa et l’interrogea du regard.

– Tu as besoin de quelque chose ?
– Tu es bien là ? murmura-t-il. Je ne rêve pas ?
– Non, tu es chez nous et je vais m’occuper de toi. Viens, fit Ianto en l’aidant à se lever. Tu vas prendre un bain et ensuite, je te masserai comme l’a demandé Owen. Il faut dénouer tes muscles, tu te sentiras mieux après.
– D’accord.

À petits pas, ils se rendirent dans la salle de bain et le leader s’installa dans la baignoire. Ianto referma le battant et s’assura de l’étanchéité puis il fit couler l’eau, ajoutant des sels d’Epsom. Il passa une éponge douce sur le torse de son époux qui ferma les yeux pour apprécier le bien-être qui commençait à l’envahir.
À suivre…
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MessageSujet: Re: L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17   L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17 - Page 2 Icon_minitimeMer 8 Déc - 8:02

Chapitre 38
Pendant de longues minutes, Ianto fit couler l’eau en pressant l’éponge à quelques centimètres de la peau de son compagnon, puis quand elle eut trop refroidi, il vida la baignoire et ouvrit le battant pour lui permettre de sortir. Il l’enveloppa dans un peignoir et le frictionna doucement puis l’accompagna dans la chambre et le fit s’allonger sur le lit.

Il prit une petite bouteille et fit sauter le bouchon. L’immortel, couché sur le ventre, le regardait frotter ses mains enduites de liquide. Devant son regard interrogateur, le Gallois sourit.

– C’est un mélange que je fais moi-même, fit Ianto. J’utilise de l’huile de Gaulthérie, de menthe poivrée et d’arnica, pour leurs propriétés anti-douleur et anti-inflammatoire, que j’ajoute aux huiles de lavandin et de romarin à camphre, pour leurs vertus décontracturantes. Tu vas voir, tu te sentiras un homme neuf quand j’aurai fini.

Lentement, il commença à étaler le produit, commençant par le cou et les épaules, descendant doucement sur la colonne vertébrale, sentant les muscles se détendre progressivement sous ses doigts. Il poursuivit en direction des reins puis s’arrêta quelques instants pour changer de position, venant s’asseoir près de l’immortel qui soupirait doucement.

Il prit un bras et le massa lentement, passant sur toutes les zones jusqu’au poignet pour finir par le bout des doigts et posa la main pour aller s’occuper de l’autre membre qui eut droit à la même attention. Avant de s’intéresser aux jambes du Capitaine, il se pencha et l’embrassa tendrement.

– Comment te sens-tu maintenant ?
– Très bien, tu as des doigts de fée, je confirme.

Ianto sourit puis s’assit près des jambes de son époux et commença son massage, descendant lentement jusqu’au mollet puis la cheville pour finir par les orteils. Il releva la tête en entendant le leader rire.

– Tu me chatouilles, fit-il sans bouger.
– Désolé.
– Ce n’est rien, continue, souffla-t-il.

Le Gallois obéit et s’occupa de la seconde jambe. Quand il eut terminé, il alla se laver les mains puis revint près de l’immortel qui n’avait toujours pas bougé.

– Tu devrais te retourner, tu seras mieux installé, fit-il doucement.

Il l’aida à changer de position puis rabattit la couette sur son corps.

– Est-ce que tu as faim ?
– Un peu, mais je ne sais pas si je vais pouvoir avaler quelque chose, j’ai la gorge irritée, ça ira mieux demain.
– Tu avais un tube dans la gorge, sais-tu pourquoi ils te l’avaient mis ?
– Non, je n’en ai aucune idée, mais je priais pour qu’ils ne me tuent pas, souffla le Capitaine, des larmes dans les yeux.
– Ok, c’est fini, tout va bien maintenant, fit le Gallois pour rassurer. Pour manger, je peux te proposer un potage, ça devrait descendre tout seul.
– Je veux bien.

Ianto posa un baiser sur son front et partit dans la cuisine. Il prépara le bol pour son amant et mélangea quelques gouttes du décontractant que Owen lui avait donné puis il repartit vers la chambre. Assis auprès du leader, il l’aida à boire puis le rallongea.

– Maintenant, tu vas dormir un peu et demain, je resterai avec toi. Owen et Neill pourront se débrouiller.
– D’accord, fit Jack en fermant les yeux, se laissant envahir par une douce torpeur.

Ianto s’assura qu’il était bien couvert et sortit de la chambre. Tout en se préparant un plat, il téléphona au médecin pour le rassurer et le prévint que le lendemain, il resterait avec son époux.

Après avoir dîné et pris une douche rapide, il se coucha près de son compagnon et celui-ci vint se lover contre lui. Le Gallois lui caressa tendrement les cheveux et posa un baiser sur son front, puis se laissa gagner par le sommeil.

Au milieu de la nuit, il fut brutalement réveillé par un hurlement. Il se redressa et vit le Capitaine plié en deux sur le lit, les mains croisées sur son ventre.

– Jack, qu’y a-t-il ? demanda-t-il inquiet.

Mais le leader ne répondait pas et gardait les yeux fermés, le visage crispé par une douleur lancinante. Le jeune homme ne savait pas quoi faire et il décida d’appeler le médecin.

– Ianto, fit Tosh en décrochant.
– Excuse-moi de vous déranger, il faut que je parle à Owen.
– Bien sûr, je te le passe, fit-elle en secouant son mari.
– Oui Ianto, qu’y a-t-il ? répondit le médecin après quelques instants de silence.
– C’est Jack, je ne sais pas ce qu’il a, mais il semble souffrir. Je ne sais pas ce que je dois faire.
– Très bien, j’arrive, je n’en ai pas pour longtemps, fit son collègue en se levant rapidement. Peux-tu me dire s’il a de la fièvre.
– Il ne me semble pas, répondit le Gallois après avoir passé sa main sur le front de son époux.
– Je suis chez toi dans dix minutes.

Il raccrocha et s’habilla rapidement. En sortant de la salle de bain, il vit que Tosh était, elle aussi, vêtue et qu’elle l’attendait.

– Tu aurais dû rester couchée.
– Non, je viens avec toi, tu peux avoir besoin de moi, fit-elle en lui tendant son blouson.
– Ok, on y va.

À cette heure de la nuit, les rues étaient dégagées et ils arrivèrent très vite à la villa. La jeune femme sonna et le Gallois vint rapidement leur ouvrir, les faisant pénétrer dans le salon.

– Il s’est un peu calmé, mais il semble souffrir, fit Ianto.
– Je vais voir ça.

Le médecin se rendit auprès du leader et l’examina consciencieusement. Quand il eut terminé, il se tourna vers son ami qui attendait de savoir ce qu’il se passait.

– Bien, il n’a pas l’air d’avoir de souci particulier, je pense qu’il a fait un cauchemar avec tout ce qui lui est arrivé. J’ai trouvé la trace d’un produit hallucinogène dans son sang. Je pense qu’ils ont fait toutes sortes d’expériences sur lui et ont pu lui faire croire n’importe quoi. Tu devrais rester prudent et à son écoute. Les effets vont disparaître mais il faudra être patient.
– D’accord, mais les petits vont bien ? demanda Ianto.
– Oui, tu pourras le lui dire, je pense que ça le rassurera. Bien, nous allons te laisser et appelle-moi en cas de besoin.
– Je vous remercie d’être venus. Je suis désolé de vous avoir dérangés en pleine nuit.
– Ne le sois pas, fit Tosh, c’est bien normal, crois-moi. Je te téléphone demain pour avoir des nouvelles et veille sur lui.

Elle posa un baiser sur sa joue et ouvrit la porte pour aller à la voiture. Le médecin le salua et Ianto referma derrière lui puis retourna dans la chambre. Il s’allongea près de son époux et celui-ci retrouva rapidement l’abri de ses bras. Le Gallois ferma les yeux, écoutant la respiration régulière de son compagnon et finit par s’assoupir.

Au matin, Ianto s’éveilla le premier et regarda son époux dormir. L’opération s’était bien passée et ils avaient réussi à le tirer des griffes de ce Général qui se prenait pour Dieu le Père ! Il approcha sa main, mais suspendit son geste en voyant le Capitaine se crisper dans son sommeil. Durant sa captivité, il avait subi des examens qui avaient mis son organisme à rude épreuve mais sa solide constitution avait pu en palier les effets. Restait à savoir comment les fœtus avaient supporté les divers actes auxquels l’immortel avait été soumis.

Il finit par renoncer à le toucher et quitta le lit pour aller se faire un café. En sortant de la chambre, il ferma doucement la porte après un dernier coup d’œil au leader. Il alluma la cheminée et s’assit devant en buvant sa boisson. Son téléphone vibra sur la table basse et il le saisit, voyant le nom du médecin s’afficher.

– Salut Owen, fit-il
– Bonjour Ianto. Alors, comment ça va ?
– Il dort encore, je n’ai pas voulu le réveiller, mais je m’inquiète. Il semble faire des cauchemars assez régulièrement. Que puis-je faire pour l’aider ?
– Pour le moment, rien du tout ! Contente-toi d’être près de lui, il faut qu’il se sente soutenu. Je passerai cet après-midi pour l’examiner.
– D’accord. Vous vous en sortirez au centre ?
– Ne t’en fais pas pour ça. Nous sommes quatre, on arrivera à gérer. Occupe-toi de lui, il en a besoin.
– Merci, fit-il avant de raccrocher.

Il se leva et alla dans le bureau, il lui fallait contacter l’artisan qui devait venir décorer les chambres des enfants. Le début du chantier était prévu pour la semaine suivante et il préférait repousser de quelques jours, voire quelques semaines. L’entrepreneur comprit parfaitement sa position et accepta la nouvelle échéance. Ianto l’informa qu’il recevrait une compensation et l’homme l’en remercia après avoir essayé de l’en dissuader.

Quand il passa devant la porte de la chambre, il entendit des gémissements et ouvrit doucement. L’immortel se débattait dans les draps, le visage en sueur et le jeune homme se précipita à ses côtés. Il s’assit sur le bord du lit et lui caressa tendrement le visage, laissant dérouler une longue litanie de mots gallois qui eurent pour effet de calmer son époux. Avec un soupir, il se détendit et continua de dormir. Cependant, quand Ianto voulut se lever, il se rendit compte que son poignet était fermement tenu par le Capitaine qui crispait ses doigts par moments. Il tenta de se libérer, mais n’y parvenant pas, il se déplaça et se coucha près de lui.

Au bout d’une heure, Jack ouvrit doucement les yeux et croisa le regard de son époux. Ianto se redressa et l’embrassa tendrement puis il s’écarta avant retrouvé sa liberté de mouvements, attendant que son compagnon lui parle. Mais aucun son ne sortit de sa bouche, visiblement, il cherchait à savoir s’il était dans un rêve ou si son Gallois était bien près de lui.

– Parle-moi Jack. Dis-moi ce qui ne va pas.

L’immortel sursauta, les paroles s’étaient glissées dans son esprit et il pensa qu’il était toujours dans les mains de l’Unit. Une larme coula le long de sa joue et son époux s’inquiéta.

– Non, ne pleure pas, je t’en prie, tout va bien. Tu es chez nous, tenta Ianto.

Le regard perdu, le leader essayait de se focaliser sur la voix qu’il entendait. Il sentait l’odeur de son compagnon et la caresse de sa main sur sa peau. Il ne rêvait donc pas, à moins que le Général ne lui ait, de nouveau, fait injecter ce produit qu’il lui donnait régulièrement.

Le jeune homme ne savait plus quoi faire, puis brusquement, il eut une idée. Il s’installa à califourchon sur son époux qui ne le quittait pas du regard et prit son visage entre ses mains. Il ferma les yeux un instant pour trouver, au fond de sa mémoire, tous les détails de l’image qu’il voulait lui montrer, puis il se connecta à son esprit et vrilla son regard dans le sien. Peu à peu, il vit les prunelles azur étinceler doucement et un soupir s’échappa des lèvres entrouvertes.

– Rappelle-toi, Jack, souviens-toi de cette plage que tu m’as fait découvrir. Qui d’autre que moi pourrait la connaître ?
– Ianto ?
– Oui Cariad, je suis là, fit le Gallois en posant un léger baiser sur ses lèvres.

Jack passa sa main derrière sa nuque et l’attira à lui pour approfondir l’échange, il voulait se persuader qu’il ne rêvait pas. Non, il en était maintenant certain, c’était le cas. Aucun de ses rêves n’auraient pu reproduire toutes les sensations que faisaient naître ce corps qui se pressait contre le sien, cette langue qui caressait la sienne, cette odeur qui s’insinuait dans ses narines, ces doux mots gallois qui lui étaient murmurés dès que leurs lèvres se séparaient.

Après un long moment, il ouvrit les yeux et plongea dans ceux de son époux qui lui souriait. Le téléphone sonna, obligeant le jeune homme à quitter rapidement les bras de son amant. Il alla répondre puis revint quelques minutes plus tard avec un café qu’il posa sur la table de nuit.

– C’était l’électricien pour les alarmes de porte. Je lui ai demandé de repousser son passage à la semaine prochaine. Je veux que tu te reposes, c’est important.
– Ian…
– Oui Cariad.
– Depuis combien de temps…
– Nous t’avons récupéré hier, mais tu as été absent quinze jours.

Visiblement, l’immortel tentait de se souvenir de ce qu’il s’était passé pendant qu’il était retenu, mais il n’arrivait pas à tout se rappeler.

– Comment…
– Comment nous avons fait ?
– Oui.
– Owen a demandé à des amis militaires de nous donner un coup de main. Il a terminé la formule du Retcon qu’il a décliné en version liquide. Nous avons investi l’Unit et obligé tout le monde à s’hydrater, ainsi, ils en ont tous pris. Nous avons effacé les quarante derniers jours de leur mémoire et détruit tous les fichiers te concernant. Ils n’ont plus rien sur le Docteur également, il va être tranquille.
– Pourquoi quarante ?
– C’est le temps qu’ils ont eu depuis le moment où le Général a reçu la copie de ton échographie. Owen ne savait pas que les images étaient conservées dans le serveur, il a donc fallu faire table rase de tout ce qui aurait pu les ramener à toi. Je me suis également occupé de McFernan, il ne faut pas t’inquiéter. Quand ils se sont réveillés, je pense qu’ils ont dû avoir quelques soucis, mais Tosh et Eirian surveillent les ordinateurs. Si quelque chose n’est pas normal, elles le sauront rapidement. Quand tu iras mieux, on contactera Martha pour qu’elle prévienne le Docteur.
– Elle n’était pas à l’Unit ?
– Non et de toute façon, elle n’aurait pas eu droit au même traitement que les autres. Elle est de notre côté, n’est-ce pas ?
– Oui, souffla l’immortel.
– Tiens, tu devrais le boire avant qu’il ne soit froid, fit le Gallois en lui mettant la tasse dans les mains.

Il le regarda boire par petites gorgées et passa tendrement ses doigts dans ses cheveux. Le Capitaine gardait les yeux fermés, se raccrochant à la douceur du geste. Après tout ce qu’il avait subi, il avait l’impression d’être au paradis.

– Merci, fit-il en rendant le mug.
– Tu devrais te reposer maintenant, Owen va venir ce soir pour t’examiner.
– Reste avec moi, le supplia-t-il.
– Si tu veux, répondit le Gallois en s’allongeant près de lui. Viens.

Son époux se lova dans ses bras et attrapa sa hanche, s’ancrant dessus comme à une bouée en mer. Peu à peu, Ianto le sentit se détendre puis sa respiration se fit plus régulière, l’immortel venait de s’endormir.

Quand son estomac commença à gronder, le jeune homme se dégagea doucement et quitta la chambre, laissant la porte entrouverte. Il se prépara un plat qu’il mangea devant la cheminée, regardant danser les flammes qu’il avait ranimées. Un léger bruit lui fit tourner la tête et il vit son époux venir à lui d’un pas incertain. Il se leva et alla lui proposer son bras pour l’accompagner jusqu’au canapé où il s’installa.

– Veux-tu manger quelque chose ?
– Je n’ai pas très faim.
– Je m’en doute, mais il faut que tu penses à te nourrir correctement et n’oublie pas que pour eux, fit-il en posant sa main sur son ventre, c’est la même chose.
– Tu es sûr qu’ils sont toujours là, je n’ai plus de sensations, je ne….
– Ne t’en fais pas, le coupa-t-il, si ça peut te rassurer, je vais demander à Owen de te faire passer ton échographie aujourd’hui.
– Tu ferais ça ?
– Évidemment, ne bouge pas, je vais chercher le téléphone, fit-il en se levant.

L’immortel ne le quittait pas des yeux et le jeune homme revint s’installer près de lui. Il contacta le médecin qui fut heureux de savoir que son leader était debout. Il promit de venir avec l’appareil et le Gallois lui proposa de rester dîner. Un couple à la fois n’allait pas trop fatiguer le Capitaine, le lendemain, il en ferait de même avec Neill et Eirian. Il estimait qu’il était important que chacun voie qu’il allait mieux et pour cela, il fallait qu’il se sente entouré par ses amis.

Avant de reposer le combiné, il téléphona au traiteur, passant commande pour se faire livrer vers 18 h des mets préférés de l’immortel. Celui-ci ne le quittait pas du regard, écoutant la voix de son époux. Elle lui avait tellement manqué tout au long de ces quinze jours de séparation !

– Veux-tu aller faire quelques pas dans le jardin ? demanda le Gallois, je pense que ça te ferait du bien.
– D’accord.
– Ok, ne bouge pas, je vais chercher ton manteau et tes chaussons, ce n’est pas la peine d’attraper la mort.
– Tu sais bien qu’elle ne veut pas de moi ! essaya-t-il d’ironiser.

Ianto lui sourit, son époux tentait de paraître détendu, mais il sentait bien que ce n’était pas simple. Il se rendit dans la chambre et rapporta également des chaussettes. Agenouillé devant lui, il les lui passa et le laissa mettre ses pantoufles puis il lui tendit son manteau, l’aidant à l’enfiler. Après que le Gallois se soit également bien couvert, ils passèrent la baie vitrée et firent quelques pas sur le chemin de dalles qui courait sur la pelouse à moitié recouverte de la neige fine qui était tombée la nuit précédente.

L’air froid leur tira des volutes de vapeur, mais ils restèrent quelques minutes à regarder les oiseaux qui cherchaient leur pitance sur le tapis blanc. Ianto fit demi-tour et rentra dans la maison, revenant quelques secondes plus tard avec du pain émietté qu’il leur lança. Les volatiles, toujours plus nombreux, se jetèrent littéralement sur cette manne et repartirent aussi vite qu’ils étaient arrivés.

– Nous devrions rentrer maintenant, il faut que tu manges quelque chose, insista le Gallois.

Ils retournèrent à l’intérieur et le jeune homme aida son époux à retirer son manteau puis le laissa s’installer sur le canapé. Dans la cuisine, il fit réchauffer un bol de sa soupe préférée et la lui apporta.

– Tiens, bois ça, ça va te faire du bien.
– Je…
– Ah non, je ne tolèrerai pas un refus. Tu dois te nourrir, vous en avez besoin… tous les trois.

Les larmes au bord des yeux, l’immortel abdiqua et avala le liquide par petites gorgées. Ianto ranima le feu et vint s’asseoir près du Capitaine. Quand celui-ci eut terminé, il lui prit le bol et le posa sur la table puis s’appuya sur le dossier, ouvrant les bras pour que son leader vienne s’y réfugier, ce qu’il fit sans hésitation.

– Mon Dieu, Jack, mais que t’ont-ils fait pour que tu sois dans cet état.

Il leva les yeux et fixa le Gallois sans rien dire, l’azur de ses yeux emprunt d’une grande tristesse.

– Aime-moi, Ianto, fais-moi me sentir vivant.

Le jeune homme s’écarta doucement en captant la pensée et vrilla son regard dans le sien. Son époux semblait complètement perdu et il ne savait pas si sa demande était pertinente dans son état, mais pouvait-il refuser ? Lentement, il approcha son visage et posa ses lèvres sur celles de l’immortel, glissant sa main dans son cou et sur son épaule, descendant sur son torse en écartant le peignoir.
À suivre…
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MessageSujet: Re: L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17   L'éternité près de toi... - Torchwood - Jack/Ianto - NC 17 - Page 2 Icon_minitimeJeu 9 Déc - 8:05

Chapitre 39
Par petites touches délicates, il picora la peau, goûta les boutons de chair, mais les abandonna en sentant que la réaction attendue ne se faisait pas. Il regarda le Capitaine qui était adossé, les yeux fermés, la bouche légèrement entrouverte, mais aucun son, aucun gémissement n’en sortait. Son visage restait impassible, totalement inexpressif alors que d’habitude, il suffisait au jeune homme d’effleurer sa peau pour le voir se cambrer de plaisir. Ianto reprit sa balade, glissant la langue dans le nombril de son époux puis il dégagea le tissu qui recouvrait encore l’objet de son désir. Il s’arrêta un instant, en constatant que là aussi, il ne semblait pas y avoir d’effet positif.

Lentement, il passa sa langue sur la longueur, s’appliquant à faire ressentir du plaisir à son partenaire, mais il stoppa en entendant des sanglots. Il leva la tête et vit des larmes rouler sur les joues de son homme. Il se redressa et le prit dans ses bras, lui caressant la nuque, sentant l’humidité de ses pleurs sur son épaule.

– Ce n’est rien Jack, ne t’en fais pas, ce n’est pas grave. Après ce que tu as subi, c’est tout à fait normal. Chuuuuuut…
– Pardon.
– Tu n’as pas à t’excuser. Je sais que ce n’est pas évident, mais je pense que lorsque tu verras les enfants, tu seras un peu plus rassuré. C’est ça, n’est-ce pas ? Tu crains qu’il ne leur soit arrivé quelque chose !

Le Capitaine se redressa et baissa les yeux, il ne voulait pas que le Gallois voit la détresse de son regard.

– Oui, souffla-t-il.
– Je m’en doutais. Owen ne va pas tarder à arriver. Il te fera l’examen dès que possible, en attendant, je voudrais que tu t’allonges et que tu profites du feu. Tu veux bien ?
– Oui.

Le jeune homme l’aida à s’installer et alla lui chercher des oreillers et un plaid. Il s’assit près de lui et passa sa main sur sa joue, essuyant du pouce les larmes qui avaient coulées.

L’immortel finit par s’endormir et Ianto se rendit dans la cuisine, laissant s’épancher son chagrin. Il se maudissait d’avoir mis aussi longtemps pour sortir son époux des griffes de l’Unit, mais il voulait faire tout ce qui était possible pour qu’il oublie cette mauvaise expérience. Savoir que les fœtus allaient bien serait déjà une bonne chose et pourrait lui redonner le moral.

Quand le Capitaine ouvrit les yeux, il croisa le regard de Tosh, installée dans le fauteuil face à lui. Il lui sourit et elle s’approcha pour poser un baiser sur sa joue.

– Salut Jack, comment te sens-tu ?
– Vidé !
– C’est normal, mais ne t’en fais pas, nous allons te remettre sur pied.

Elle s’écarta pour laisser son époux s’approcher. Il prit ses constantes et lui fit une prise de sang puis s’éloigna pour préparer l’échographe portable qu’il avait amené. L’immortel chercha le Gallois du regard et s’inquiéta de ne pas le voir. Il essaya de se relever, mais la jeune femme l’en empêcha.

– Il est dans la cuisine, il nous prépare un café, fit-elle.

Quand Ianto revint dans le salon, il vit que son compagnon était réveillé et s’accroupit devant lui. Il l’embrassa tendrement, voyant ses prunelles s’illuminer et perdre cette lueur d’angoisse qu’il y avait surpris.

– Jack, nous allons voir comment se porte ce petit monde, fit Owen.

Tosh s’écarta et le Gallois posa une serviette sur le bas-ventre nu de son époux. Le médecin étala le gel et commença à examiner les images. Il se tourna avec un sourire et montra l’écran. Tous pouvaient y voir les battements de cœur des deux fœtus. Il fit les mesures et imprima les photos qu’il tendit à Ianto.

– Bien, alors nous avons… Au fait, vous voulez savoir ?
– Savoir quoi ? demanda le jeune homme.
– Non, je sais, répondit le Capitaine.

Owen le fixa puis leva les yeux vers son collègue. Celui-ci venait de comprendre la question et attendait que son époux donne la réponse. Mais voyant qu’il ne disait rien, il se baissa.

– Comment le sais-tu ?
– Finley me l’a dit.
– Ai-je le droit de savoir ?

Après un instant, il acquiesça et attira son compagnon près de lui.

– Nous aurons le choix du roi, souffla-t-il à son oreille.

Ianto se redressa et lui sourit largement, ses yeux pétillaient et il l’embrassa passionnément sous le regard de ses deux collègues.

– Et moi, on ne me dit rien ? demanda Tosh.

Le Gallois se tourna vers elle après avoir obtenu l’assentiment silencieux de son époux.

– Une fille et un garçon, fit-il.
– Mais c’est merveilleux ! Vous en êtes sûrs ? Owen, c’est ce que tu as vu ?
– Effectivement. Bien, alors tu en es à 17 semaines. J’en ai mesuré un à 14,3 cm et l’autre à 15,7 cm, ce qui est très bien. Je pense que bientôt, tu devras changer tes pantalons, fit-il en regardant l’immortel.
– C’est déjà fait, il n’a pas eu le choix, répondit le jeune homme encore tout à sa joie d’être le futur père de deux enfants de sexes différents. Comment te sens-tu maintenant ?
– Mieux, je l’avoue. Pardon encore pour tout à l’heure.
– Que s’est-il passé ? demanda le médecin.
– Eh bien… commença Ianto en tournant les yeux vers sa collègue qui comprit sa demande muette et s’éloigna. Il a voulu que nous…
– Oh, d’accord ! Et ?
– Je pense que l’incertitude pour les bébés lui a coupé ses moyens et il s’en voulait.
– C’est tout à fait normal Jack, il ne faut pas te faire de bile pour ça. Ce sont tes hormones qui te travaillent et ce ne sera pas la dernière fois !
– Je m’en doute. Tu crois que nous pouvons continuer…
– Bien sûr ! le coupa Owen, simplement, évite le poids sur ton ventre, tu vas être bientôt moins à l’aise. Je peux faire autre chose, fit-il en regardant son appareil.

Devant le regard étonné des deux hommes, il sourit et poussa un bouton. Un bruit rapide résonna soudain dans le salon et Ianto eut un pincement au cœur.

– C’est…
– Oui, mais les deux sons se chevauchent, ce n’est pas simple de savoir qui est qui, répondit le médecin, et avec cet appareil, c’est moins précis, mais c’est surtout plus prudent. Je vous les enregistre et ensuite, j’effacerai la mémoire pour éviter de nouveaux ennuis.

Pendant quelques minutes, il laissa la sonde en place puis il éteignit l’appareil et transféra les photos et le son sur une clé USB que lui avait confié le Gallois. Celui-ci la serra sur son cœur lorsqu’il la lui rendit et regarda son époux.

– Maintenant, tu peux être certain qu’ils sont avec nous, fit-il doucement en lui mettant l’objet dans la main.

Owen lui laissa la place et vida la mémoire de l’échographe. Il était heureux pour ses amis et cette bonne nouvelle allait contribuer à rassurer son leader.

Ianto se redressa et leur proposa un apéritif en attendant la livraison du repas. Tous acceptèrent et il revint quelques minutes plus tard avec un plateau. L’immortel eut droit à un jus de fruits et chacun se servit dans les gourmandises disposées sur les assiettes.

Les discussions allèrent bon train et Owen fit un rapport de la journée. Aucune sortie n’avait été nécessaire et il avait réceptionné la seconde livraison de pilules pour Jack, tout ayant été enfermé dans les archives.

– Demain matin, je vais faire un saut au Hub, fit Ianto.
– Pourquoi ? s’enquit l’immortel.
– N’oublie pas qu’il y a que nous qui pouvons nous occuper de Myfanwy. Il lui faut un minimum d’attentions.
– D’accord, mais ne reste pas trop longtemps.
– Aucun risque, mais tu n’as pas le choix, tant que tu resteras ici, je devrai y aller au moins une fois par jour.
– Pour aujourd’hui, ça ne sera pas utile, dit le médecin. Nous lui avons laissé sa nourriture au milieu de la zone informatique après avoir tout protégé.
– Très bien, mais il faut quand même que je passe la voir.
– Tu sais, fit Tosh en s’adressant à son leader, nous pourrions venir à tour de rôle avec Eirian, ainsi Ianto s’occuperait des dossiers à signer. Je sais qu’il le faisait quand tu n’étais pas là.
– Oui, mais… commença le Capitaine.
– C’est une excellente idée, le coupa le Gallois, ainsi, nous n’aurions pas besoin d’engager quelqu’un pour rester auprès de toi. De plus, il faut que je reçoive les postulants pour l’office, nous ne pouvons pas le laisser fermé indéfiniment !
– Mais… tenta de nouveau l’immortel.
– Tosh, peux-tu installer une liaison entre le Hub et la maison, ainsi il pourrait tout suivre en visioconférence, demanda le jeune homme poursuivant visiblement sur l’idée qu’il trouvait excellente.
– Oui, bien sûr. Je vais m’en occuper dès demain, fit-elle ravie.
– Voilà, tu vois, il y a toujours une solution. Je serai à la base et tu pourras rester en contact avec nous. Est-ce que cela te convient ?
– Oui, souffla-t-il.

À ce moment, la sonnerie de la porte d’entrée retentit et le jeune homme alla ouvrir. Il paya la commande et emporta le tout dans la cuisine. Il disposa les assiettes puis il revint dans le salon et étala une nappe sur la table. Tosh l’aida à tout préparer et attendit que ses hôtes l’invite à s’installer.

– Allez Cariad, on y va, fit le Gallois en aidant son époux à se lever.

Il le laissa s’asseoir et regarda la jeune femme en faire autant. Elle semblait heureuse d’être là et souriait. Owen passa sa main dans son cou et elle leva la tête au moment où il se penchait pour l’embrasser tendrement.

– Bien, j’ai fait simple, dit Ianto, je n’ai pas eu le temps de cuisiner, j’ai pris italien, ça vous convient ?
– C’est parfait, répondit le couple.

Le jeune homme déposa les assiettes devant chacun et glissa ses doigts sur la nuque de l’immortel qui frémit.

– Mange pendant que c’est chaud et ensuite, tu pourras aller t’allonger.

Le leader acquiesça et goûta son plat. Il n’avait pas faim mais faisait visiblement des efforts pour se nourrir. Owen s’en rendit compte et croisa le regard anxieux de Ianto. Il hocha la tête en restant silencieux, il devait donner des vitamines à son leader pour tenter d’équilibrer les pertes qu’il avait subies pendant sa détention.

Après le repas, le jeune homme servit le café et la discussion glissa sur le voyage de noce de ses collègues. Il était prévu qu’ils aillent au Japon où Toshiko voulait présenter son époux à sa famille. Un peu avant minuit, ils prirent congé des deux hommes et quittèrent la villa. Ianto ferma les volets et tira les rideaux, puis il s’assura que les braises étaient éteintes et entraîna son compagnon vers leur chambre.

Jack semblait un peu mieux, il avait participé à la conversation et son regard était plus lumineux. Le Gallois s’approcha de lui et l’aida à se déshabiller puis il le regarda se diriger vers la salle de bain. Avant de passer la porte, le leader se tourna vers lui et le fixa un instant avant de rentrer dans la pièce.

Ianto avait perçu sa demande, mais il hésitait. Et si l’immortel avait la même réaction que plus tôt dans la journée ? Il n’était pas certain que cette fois, il ne ferait que laisser couler ses larmes. Finalement, il le rejoignit et se glissa derrière lui dans la cabine, passant ses mains sur son torse et ses abdominaux sous lesquels il devinait le fruit de leur amour.

Patiemment, il déposa des baisers sur la nuque et l’épaule de son partenaire, caressant toujours la peau du bout des doigts. Cependant, il perçut cette fois un léger soupir et Jack se colla à lui, ondulant légèrement pour sentir la virilité déjà réveillée de son époux. Ianto poursuivit sa balade, goûtant la peau et laissant des petites marques. Il dessina les hanches du Capitaine et se perdit dans l’aine, effleurant l’épiderme sensible.

Cette fois, un gémissement passa la barrière des lèvres aimées et le Gallois le tourna face à lui, prenant délicatement sa bouche, la caressant du bout de la langue pour en obtenir l’ouverture qui se fit dans l’instant. Sa consœur vint à sa rencontre et elles entamèrent une danse sensuelle connue d’elles seules. Ianto descendit sa main et glissa ses doigts sur le sexe réactif. Il sourit contre les lèvres de son époux, se disant que cette fois, il pourrait lui donner le plaisir qu’il souhaitait recevoir.

Il quitta la bouche pour aller lécher le membre et obtint une perle de désir. Les mains du Capitaine se perdirent dans ses cheveux, accompagnant le mouvement de va-et-vient qu’il venait de débuter en prenant la hampe dans sa bouche. Les râles et gémissements se faisaient plus nombreux, le corps se tendait vers lui, l’incitant à le prendre plus profondément. Il mouilla ses doigts et s’en alla titiller l’intimité de l’immortel. Celui-ci écarta les jambes pour lui laisser le passage et baissa les yeux sur son époux qui besognait sur sa virilité.

Son regard s’embruma devant la vision érotique de son homme qui le fixait tout en le suçant avidement. La bouche ouverte, il cherchait désespérément l’air qui semblait lui manquer. Lorsque la phalange pénétra son anneau de chair, il explosa dans la bouche chaude qui l’enserrait, criant le prénom de son amant. Le temps que les spasmes se calment, le Gallois se délecta du nectar ainsi offert puis se redressa pour s’emparer de ses lèvres, glissant sa langue chargée de semence à la rencontre de celle de l’immortel, lui faisant partager son goût intime.

– Tu veux continuer ? murmura le jeune homme.
– Oui, aime-moi, soupira le leader.

Ianto le laissa quelques secondes pour aller chercher le lubrifiant et revint, le faisant se tourner face au mur. Il enduisit ses doigts et son sexe de gel et glissa une phalange pour préparer la pénétration, mordillant la peau délicate du cou et s’emparant des lèvres qui s’offraient à lui. Un second puis un troisième doigt se glissa dans son corps, cherchant la prostate qu’ils finirent par trouver, faisant se cambrer l’immortel sous le plaisir ressenti.

– Ça te plait ? souffla Ianto.
– Oui, continue… hummmm… hannnnn

À chaque fois que le jeune homme touchait la petite glande, son époux se répandait en râles et gémissements. Finalement, il décida qu’il était tant d’investir ce corps désiré et il retira ses doigts, présentant son sexe douloureux devant le tunnel d’amour dans lequel il se glissa doucement. Quand il fut totalement engainé, il stoppa, caressant les flancs de son époux et dévorant sa bouche, puis il commença à bouger par petites touches. Le Capitaine se cambra pour mieux s’offrir et raffermit sa position sur le mur, écartant les mains pour un meilleur appui. À chaque fois que le Gallois revenait en lui, il poussait son bassin pour mieux le ressentir. Le plaisir montait rapidement et les coups de reins s’accélérèrent.

Les peaux claquaient, la sueur perlait, les gémissements résonnaient dans la petite pièce. Ianto se sentait partir, il n’allait pas tenir encore bien longtemps. Il lâcha la hanche de son époux et empoigna son membre, le caressant en cadence jusqu’à ce qu’il se libère dans sa main dans un long râle rauque. Après quelques mouvements supplémentaires, le Gallois se déversa à son tour, poussant toujours plus son sexe dans ce corps qui l’enserrait. Tremblant, il s’agrippa à son partenaire, restant enfoui au plus profond de lui, ne voulant nullement quitter l’abri douillet de cette intimité soyeuse. Mais finalement, Dame Nature fit son œuvre et il dut se retirer. Son époux se tourna vers lui et l’embrassa tendrement, se collant à lui comme pour se fondre dans sa peau.

– Merci, souffla l’immortel.
– Mais, pour quoi ?
– Pour tout. Je t’aime tellement.
– Je t’aime aussi Cariad et ne l’oublie jamais. Maintenant, nous devrions prendre notre douche, fit-il en allumant le jet d’eau.

Il savonna généreusement le corps du Capitaine puis le laissa se rincer et sortir de la douche. Quelques minutes après, il le rejoignit alors qu’il se glissait dans le lit. Ianto se sécha et se coucha près de lui, ouvrant ses bras pour qu’il vienne s’y blottir. Après un tendre baiser, Jack posa sa tête sur son torse et ferma les yeux, se laissant bercer par les battements de son cœur. Quelques minutes plus tard, ils étaient tous les deux dans les bras de Morphée.

Au matin, le Gallois quitta silencieusement la maison après avoir laissé un message sur son oreiller, il devait aller à la base, mais ne comptait pas s’absenter longtemps.

En passant le sas du Hub, il fut accueilli par le cri strident du ptérodactyle. Il lui lança sa tablette de chocolat et alla chercher sa nourriture qu’il monta déposer dans son antre. Il resta quelques minutes à regarder l’animal engloutir la gourmandise puis il descendit faire un tour dans la zone de détention.

Quand il repassa dans la salle informatique, ses collègues n’étaient pas encore arrivés. Il leur prépara une tournée de café et retourna au parking prendre sa voiture et laisser le SUV, l’équipe risquait d’en avoir besoin. Sur le chemin du retour, il réfléchissait à l’achat d’un nouveau véhicule. Son coupé n’était pas l’idéal pour transporter deux enfants en bas-âge et il devait en parler avec l’immortel.

Arrivé devant le garage, il ouvrit le battant avec la télécommande et pénétra, croisant le regard du Capitaine qui l’attendait adossé au mur. Il lui sourit et descendit de voiture, saisissant le sachet de viennoiseries qu’il avait acheté en chemin.

– Bonjour Cariad. Il y a longtemps que tu es réveillé ?
– Une heure je dirais, fit-il avant de l’embrasser passionnément.
– Je crois que nous devrions rentrer, il ne faut pas que tu attrapes froid.

Ils retournèrent dans la cuisine et Ianto s’arrêta pour préparer deux tasses de boisson chaudes. Il rejoignit son époux qui s’était assis dans le canapé, regardant les flammes du feu qu’il avait allumé un peu plus tôt. Il lui donnait son thé au moment où son téléphone se mit à sonner et il prit la communication, souriant en voyant le nom de Tosh.

– Salut Ianto ! fit-elle.
– Bonjour, comment vas-tu ce matin ?
– Bien, très bien même depuis que j’ai vu que tu nous avais fait du café. Tu aurais dû nous attendre, on l’aurait bu ensemble.
– Jack était seul et je ne voulais pas m’attarder. Je me suis occupé de Myfanwy et des pensionnaires.
– J’ai vu que tu avais laissé le SUV !
– Oui, vous en aurez plus besoin que nous.
– Je vais m’occuper de la liaison aujourd’hui. Neill te donnera la marche à suivre pour la connexion en attendant de faire une liaison permanente.
– Tu penses le faire par webcam ?
– Oui, provisoirement. Tu connais un bon électricien ?
– Oui, nous avons ça.
– Très bien, alors il faudrait que tu lui demandes d’installer un câble dans ton bureau. Nous le relierons à un poste dédié au Hub, je te mettrais un accès et tu pourras piloter les installations de chez toi.
– Très bien. Je te remercie. Au fait, Jack t’embrasse, fit-il en voyant l’immortel lui faire un geste.
– Fais-le aussi pour moi. Owen a analysé la prise de sang qu’il lui a fait hier. Le produit qui lui avait été injecté n’est plus décelable et les tests qu’il a fait pour savoir s’il y aurait une incidence sur les fœtus étaient négatifs. Vous n’avez donc rien à craindre. Eirian a dit qu’ils seraient chez vous vers 19 h, ce n’est pas trop tard ?
– Non, c’est parfait. Allez, bonne journée, dit-il avant de raccrocher.
À suivre…
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