Rien que nous deux (attention NC 17)

Titre : Rien que nous deux
Rating : NC17
Pairing : Jack et Ianto, mention du reste de l'équipe
Torchwood et ses personnages ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété de Russel T. DAVIES et de la BBC


La semaine avait été longue avec son lot d’incidents liés à la faille et aux Weevils qui ne voulaient décidément pas rester dans les égouts, problème de lune sans doute. Les membres de l’équipe étaient épuisés, en manque de sommeil, et tenaient grâce au délicieux café du Gallois. Owen commençait à être vraiment désagréable, plus qu’à son habitude, même Tosh paraissait excédée et Gwen était au téléphone avec Rhys lui assurant qu’elle rentrerait très bientôt.

Ianto comme à son habitude avait fermé l’office, nourri les pensionnaires pour la nuit, vérifié que tout était en ordre et remontait des archives. Il ramassa les tasses éparpillées un peu partout et leur proposa un dernier café. Gwen refusa poliment, elle avait hâte de rentrer retrouver son mari, Tosh lui fit un signe de la main et Owen grogna quelque chose comme «plutôt prendre un verre» et mit son blouson prêt à partir.

Jack lui sourit, il avait vraiment envie de gouter ce doux nectar et avait encore pal mal de rapports à signer. Cependant, la présence du plus jeune membre le détournait de ses obligations, il avait attendu toute la journée pour se rapprocher de lui. Il se leva et se plaça sur le seuil de son bureau, un sourire radieux sur le visage, Ianto avait quitté sa veste, retroussé ses manches et il pouvait voir sous la mince couche de tissu les courbes magnifiques de ce corps qui le faisait fantasmer.

Au moment où ce dernier se pencha pour ramasser des papiers tombés à terre, son envie se fit plus pressante, il ferma les yeux un instant, des pensées coquines lui traversèrent l’esprit et il avait hâte de les mettre en pratique. Il le voulait là maintenant tout de suite. Ne tenant plus, il se plaça derrière Ianto et l’enlaça, au diable les autres se dit-il. Ianto sursauta.

— Monsieur vous avez besoin de quelque chose, lui dit-il en souriant.
— Oui une tasse de ton délicieux café, et en se rapprochant de son oreille il murmura peut être un petit massage et après…
— Pour le café, je peux vous satisfaire, il est prêt, pour le massage laissez-moi y réfléchir un instant et expliquer « après »
— Je ne sais pas comme tu le sens, murmura Jack à son oreille.

Son souffle chaud dans le cou du Gallois le fit frissonner de plaisir. Il n’avait toujours pas desserré son étreinte, Ianto s’appuya un court instant contre le corps chaud de son patron et sentit une légère érection à son entrejambe. Un autre frisson parcourut tout son corps puis ils se séparèrent.

— Bien, je vous amène votre café bientôt, juste le temps de porter le sien à Tosh. Vous pourrez patienter, ajouta Ianto en lui faisant un clin d’œil.

Jack retourna à son bureau, la soirée allait peut-être bien commencer après tout. Quelques minutes plus tard, Ianto arriva avec un plateau ou se trouvaient 2 tasses et un biscuit pour Jack, un de ses préférés, il l’avait bien mérité. Ianto desserra sa cravate, retira sa veste. Ils étaient seuls maintenant et il pouvait laisser tomber les « Monsieur » et « Capitaine » même s’il savait l’effet que cela faisait à l’immortel. Ils dégustèrent leurs boissons en silence. Jack ne pouvait détacher ses yeux de son gallois adoré.

— Un penny pour tes pensées, lui dit Ianto.
— Je pensais que peut être, demain … on pourrait prendre un repos bien mérité, une journée de détente, enfin tu sais…
— Ce serait envisageable, c’est vrai tout est calme maintenant et demain c’est dimanche.
— Ok, j’envoie un mail à Gwen et Owen, tu préviendras Tosh, au faite ou est-elle, je ne l’ai pas vu partir.
— Elle était épuisée, je lui ai dit de rentrer.
— Tu as eu raison, je lui en envoie un également. Le centre peut bien rester fermé une journée.
— Bon je crois que je vais rentrer aussi, dit Ianto en bâillant.
— Tu sais, tu es le bienvenu. Tu ne veux pas rester ce soir, de plus je n’ai pas eu mon massage.
— C’est vrai, juste un petit, mais après je rentre, je n’ai plus de vêtements propres.

Jack ferma les yeux quand les mains de son amant se posèrent sur son corps, et se déplacèrent doucement sur sa peau en dénouant ses muscles meurtris, il était aux anges.

— Jack, je me disais … et bien.

Jack frémissait de plaisir et de désir. Le massage se fit plus doux, comme une caresse.

— Tu veux venir ?

Jack sourit, il avait tant espéré qu’il lui propose de l’accompagner chez lui. Il se leva et déposa un tendre baiser sur les lèvres de son compagnon.

— Allons-y !

Il prit sa main, attrapa son manteau et la veste de Ianto et ils quittèrent le HUB. Ianto habitait à quelques pâtés de maisons. Ils traversèrent la place, le vent commençait à se lever et le fond de l’air était frais. Jack posa son bras autour des épaules de Ianto pour le réchauffer et aussi parce qu’il aimait le contact avec son jeune corps. Il avait attendu toute la journée un prétexte pour le serrer dans ses bras, sentir sa peau, gouter son odeur.

Ianto plaqua Jack contre le mur de l’entrée à peine la porte franchie et s’empara de ses lèvres avec passion. Tout d’abord surpris, parce qu’en général c’était lui qui prenait les initiatives, Jack répondit à son baiser en pressant son corps contre le sien. Il glissa une main derrière la nuque du jeune homme qui émit un petit gémissement. Il commença à déboutonner la chemise de Jack.

— M. Jones vous avez changé.
— J’ai attendu toute la journée Monsieur !
— Tu aurais dû me le dire, j’aurais pu expédier la paperasse plutôt !
— Tais-toi Jack et embrasse-moi !
— À vos ordres !

La chemise de Jack était maintenant sur le sol. Il embrassa le cou de Ianto juste derrière l’oreille, là où il savait que cela ferait son petit effet. Il retira la cravate, déboutonna la chemise et mordilla les épaules nues et offertes. Jack gouta sa peau, s’imprégna de son odeur. Un râle s’échappa de sa bouche quand Jack lui mordilla le cou.

— Oh ! Ian tu me rends fou, J’aime ton corps. !

Lentement, il le dirigea vers le canapé, leurs corps soudés l’un à l’autre, leurs langues se mélangeant dans un doux ballet. À cet instant, plus rien ne comptait, ils n’étaient plus que deux amants qui se désiraient plus que tout. Les pantalons furent vite retirés, et Jack était heureux qu’il n’y ait pas de sous-vêtements à enlever.

Ianto se plaça à califourchon sur les cuisses de Jack. Il caressait son corps comme s’il le découvrait pour la première fois alors qu’il en connaissait chaque parcelle, chaque grain de peau. Jack titillait ses mamelons avec la langue, il entreprit de caresser le membre viril. Son érection était si forte qu’il paraissait sur le point de jouir. Ianto frémissait sous ses douces caresses.

— Jack ?
— Oui Ian.
— Je ne peux plus attendre !

Jack le saisi par les hanches et le bascula sur le canapé, leurs érections se pressèrent l’une contre l’autre. Jack reprit ses caresses sur son membre, il titilla le bout avec sa langue puis passa généreusement sa langue sur toute la longueur du pénis pour enfin l’engouffrer dans sa bouche. Ianto était sur le bord du précipite, son corps s’arquait de désir. Jack se redressa sur ses coudes pour admirer son amant, il était visiblement au bord de la jouissance. Il tendit la main pour attraper la petite bouteille de lubrifiant dans sa poche de pantalon.

— J’ai bien fait en fin de compte de la prendre.

Enflammé par son désir, Jack embrassa son amant si appétissant, tout en s’enduisant les doigts. Il lui souleva les jambes afin de les placer sur ses épaules, puis il glissa un premier doigt dans cette entrée si étroite. Sa respiration s’accéléra, Jack déposa un baiser dans son cou, puis glissa un second doigt. Jack continua ses va et viens sur son sexe et augmenta le rythme. Quand un 3e doigt entra dans la danse, Ianto poussa un petit cri de plaisir, il n’en pouvait plus d’attendre.

— Jack… je veux te sentir en moi maintenant !

Jack s’enduisit le sexe de lubrifiant et commença à le pénétrer lentement.

— Jack… vas-y !

Chaque coup de reins de Jack le rapprochait de l’extase. Soudain, son amant ralentit le rythme, il voulait faire durer le supplice, il avait attendu toute la semaine, une bien longue semaine.

— Non ne t’arrête pas, plus fort....hum… Oui.

Jack s'empara du sexe de Ianto pendant qu'il le pénétrait doucement, puis avec brutalité, il malaxait, caressait, pénétrait, ils parvinrent à la jouissance en même temps, criant leur amour l'un pour l'autre. Voulant faire durer ce plaisir, en faire un instant d’éternité, Jack ne sortit pas tout de suite, allongé de tout son poids sur Ianto, respirant son odeur, goutant sa peau.

Leurs corps enfin détenus, Jack se retira lentement et se laissa glisser à côté de lui. Ianto se blottit contre lui et l’embrassa tendrement. «Je t’aime», murmura-t-il, un sourire se dessina sur le visage de Jack. Et ils s’endormirent dans les bras l’un de l’autre au petit matin.


Chapitre corrigé le 27 mars 2011

deuxième partie

Ianto se réveilla le premier, Jack était derrière lui, encore endormi. Il entendait sa respiration, les battements de son cœur. Il sentait son souffle sur son cou, son bras entourait sa taille, si bien qu’il évita de bouger. Jack d’habitude ne dormait pas beaucoup et il paraissait paisible dans son sommeil.

Il ferma les yeux et sourit à nouveau en repensant à la nuit dernière. Il avait besoin de réfléchir, il avait enfin admis ses sentiments à voix haute et se demandait qu’elle serait la réaction de Jack aujourd’hui. Ianto sursauta quand il sentit les doigts de Jack lui caresser le ventre.

— Bonjour, murmura Jack en l’embrassant dans le cou.

Ianto se tourna pour lui faire face, il plongea son regard dans celui de son amant. Puis il se rapprocha et le fit basculer, Jack se retrouvant sur le dos.

— Tu as bien dormi ? Demanda-t-il en frottant son nez contre la joue de Jack.
— Oui, étrangement je n’ai jamais aussi bien dormi.

Ianto ferma les yeux et posa sa tête contre l’épaule de Jack qui l’embrassa sur le front.

— Que veux-tu faire aujourd’hui mon amour ?
— Je ne sais pas, du moment que je suis avec toi, enfin si tu me fais un bon café, je te suivrais n’ importe où. Et toi que veux-tu faire mon ange ?
— Eh Bien, j’ai un peu faim, tu m’as épuisé hier soir, répondit Ianto en riant. Je prépare le café et tu t’occupes du reste !
— Oh ! Et encore, tu n’as rien vu, je pourrais planifier une autre journée très prochainement, une journée ensemble rien que toi et moi, peut être même un week-end, qu’en dis- tu ?
— Un week-end rien que tous les deux, ce serait vraiment génial.
Ianto s’assit sur le bord du lit prêt à se lever quand il fut emprisonné entre les bras de Jack.
— Je n’ai pas droit à un baiser avant ?

Ianto se retourna et embrassa son amour tendrement. Ensuite, une fois le café prêt, les toasts grillés, le bacon et les œufs cuits, ils déjeunèrent en silence les yeux dans les yeux. Quand le repas fut fini, Ianto ramassa les couverts et commença à les laver sous le regard concupiscent de Jack. Ce dernier se leva et se plaça derrière lui.

— Jack, je n’ai pas fini de faire la vaisselle !
— Je peux peut-être t’aider ?
— Si tu restes là, je crois que je ne pourrais pas continuer, mais si tu veux te rendre utile va faire couler l’eau pour la douche, il faut un moment pour qu’elle soit chaude.

Jack entra le premier dans la cabine, bientôt suivi par Ianto qui avait vite expédié la vaisselle, car il avait en tête d’autres projets pour son amant. Jack se tourna vers lui avec un regard coquin.

— Tiens, je pense que je pourrais bien expérimenter un de mes fantasmes sous la douche.

L’eau était maintenant à la bonne température, ni trop chaude, ni trop froide. Ianto prit le gel douche et commença à savonner Jack. Ce dernier, appuyé contre le mur, se laissait faire, son esprit ailleurs, il avait rêvé de Ianto sous la douche tellement de fois. Il soupira quand Ianto lui prit le visage entre les mains.

— Que veux-tu Jack ? Que veux-tu maintenant plus que toute autre chose ?
— Toi. Je te veux toi !
— Oh ! Mais tu dois être plus précis que ça Jack, tu m’as déjà eu encore et encore, que veux-tu vraiment, que veux-tu que je te donne ?

Jack le regarda dans les yeux, c’était le moment où jamais, de laisser libre court à son fantasme.

— Je veux que tu me fasses l’amour, j’ai envie de toi en moi, murmura Jack.

Ianto pressa son corps contre le sien et l’embrassa tendrement. L’eau coulait sur leurs peaux. Quand le baiser devint plus chaud, Ianto se colla à lui « caresse-moi. » Jack mit ses bras autour de la taille du jeune homme et commença à lui caresser le dos pour descendre progressivement vers ses fesses. Ianto tout en continuant de l’embrasser sur le torse et dans le cou, saisit le membre dressé de Jack et le caressa en murmurant « Est-ce que c’est bon, tu en veux plus ?»

— Oui, Ian s’il te plait ne t’arrête pas !

Ianto continua le mouvement de sa main aidée par l’eau savonneuse. C’était une douce torture pour Jack, jamais il n’aurait pensé que Ianto pourrait faire cela. Il fallait qu’il garde le contrôle de la situation, il avait toujours eu le contrôle. Ianto se glissa à genoux et lécha le gland avec sa langue en taquinant la pointe. Les mains de Jack avaient glissé derrière sa tête et agrippaient sa nuque. Ianto s’arrêta et dit en riant :

— Est-ce que c’est ce que tu veux ? son souffle chaud sur la chair de Jack.
— Tais-toi, et fais-le, gémit Jack.
— A vos ordres, Monsieur !

Sa bouche chaude engloutit le membre dressé. Les hanches de Jack se mirent à trembler et Ianto dut le saisir avec les mains pour l’immobiliser. Ensuite, une main posée sur son ventre et l’autre sur son sexe il continua, de plus belle. Jack perdait le contrôle. Ianto sourit, il voulait faire ressentir à Jack toutes les sensations qu’il avait lui-même ressenties la nuit précédente.

Sa main quitta le ventre pour glisser entre les cuisses et commença à taquiner son anneau de chair, un doigt glissa à l’intérieur rapidement et à plusieurs reprises jusqu'à ce qu’un deuxième rejoigne le premier et entre dans la danse. Jack se contracta et laissa échapper un long gémissement. Ianto continua à engloutir sa virilité au même rythme que ces doigts qui s’enfonçaient dans son intimité. Jack se cambra de plus belle, il était au bord de l’orgasme. Il agrippa sa tête pour que son amant le prenne plus profondément.

— Ne t’arrête pas Ian, gémit-il.

Ianto ajouta un troisième doigt dans l’antre chaud en augmentant son rythme. Jack se mit à trembler, le corps secoué de secousses et il libéra sa semence dans la bouche de Ianto en scandant son prénom. Il cria une dernière fois avec la dernière secousse. « Mon Dieu Ian ! »

Ianto était encore à genoux dans la douche, l’eau était maintenant froide.

— J’aime quand tu perds le contrôle, dit-il en levant la tête pour fixer son regard.

Le souffle de Jack se ralentit, son corps était encore en transe, son cœur prêt à exploser dans sa poitrine quand il réalisa qu’il avait utilisé la bouche de son amant pour son propre plaisir.

— Ian je suis désolé !

Ianto se leva et l’embrassa et lui dit « moi je ne le suis pas ».

— Tu as été extraordinaire, je ne m’y attendais pas.

Ianto éclata de rire. L’eau lava les traces de leur récente activité. Il arrêta la douche, prit la main de Jack et l’attira à l’extérieur de la cabine. Il commença à le sécher, Jack se laissa faire, il était encore secoué par l’expérience qu’il venait de vivre.

— Mon Dieu il est doué, au cours de ma longue vie je n’ai jamais perdu autant le contrôle.

A suivre (la fin est pour bientôt et avec une petite surprise )

Chapitre corrigé le 27 mars 2011

3ème partie et fin

Ianto l’emmena dans la chambre, l’embrassa fougueusement et le poussa vers le lit. Jack était maintenant étendu, nu, offert.

— À nous deux maintenant ! déclara Ianto en regardant Jack.

Il se pencha et l’embrassa sur le ventre. Son érection frottait contre la cuisse de Jack. Ce dernier écarta les jambes pour qu’il puisse se placer entre elles. Ianto se trouva ainsi, à genoux entre les cuisses de Jack, assis sur ses talons. Il attrapa un coussin pour le caler sous les reins de son partenaire, puis attrapa ses jambes pour les poser sur ses épaules. Une fois assuré d’être dans la bonne position, il répandit une quantité généreuse de lubrifiant sur son érection. Il pénétra dans l’intimité de Jack lentement s’arrêtant à mi-chemin pour voir la réaction de son amant.

Jack poussa un gémissement en se contractant. Ianto poursuivit sa progression jusqu’au bout. Il commença un lent va-et-vient en accélérant progressivement le rythme, ce qui provoqua un râle rauque de la part de Jack. Leurs deux corps soudés se balançaient en rythme. Ianto attira Jack vers lui pour pouvoir glisser plus profondément en lui. Jack s’agrippa à ces épaules les jambes enroulées autour de sa taille. Ils ne faisaient plus qu’un. Jack caressait, griffait, gémissait. Ils étaient tous les deux au bord de la jouissance. Jack jouit en premier suivi, quelques secondes plus tard, par Ianto.

Ils restèrent soudés ainsi quelques instants, les temps de retrouver leur souffle. Jack s’allongea finalement et Ianto put se retirer et glisser sur le côté. Il était épuisé, mais ravi de lui avoir donné autant de plaisir. Jack se rapprocha de lui et posa la tête sur sa poitrine. Il entendait battre le cœur de son amant et ferma les yeux.

— Mon Dieu, je l’aime tellement. Ian, je…

Il commença à parler puis s’arrêta cherchant ses mots, la façon de lui exprimer ce qu’il ressentait à cet instant précis. Ianto se tourna sur le côté pour lui faire face. Jack se leva précipitamment et alla chercher une petite boite qu’il avait mise dans la poche de son manteau la veille au soir en quittant le Hub. Ianto, intrigué, le regarda faire. Jack revint et s’agenouilla devant lui en lui tendant l’écrin.

— Depuis que je t’ai rencontré, non seulement tu as bouleversé mon monde, mais tu es devenu la personne la plus importante pour moi et je voudrais partager ma vie avec toi. Ianto Jones, je t’aime, veux-tu m’épouser ?

Ianto resta sans voix, des larmes au coin des yeux. Jack l’enveloppa dans ses bras, Ianto enfouit son visage dans le torse de Jack. Ce dernier ne dit rien jusqu'à ce qu’il se calme puis il le tira en arrière pour étudier son visage.

— Donc c’est un oui ?
— Oui, répondit Ianto, oui Cariad, je veux partager ma vie avec toi, je veux t’épouser, je t’aime tellement.

Jack se pencha en avant et captura ses lèvres dans un doux et tendre baiser. Puis il ouvrit l’écrin et sortit une chaine qui se trouvait à l’intérieur. Au bout de celle-ci se trouvaient deux anneaux en or. Il passa la chaine autour du cou de son futur époux en souriant.

— Garde-les précieusement là près de ton cœur mon amour.

Ianto pressa la chaine contre sa poitrine.

— Je les garderais au péril de ma vie, chuchota Ianto à son oreille.

Ils passèrent le reste de la journée au lit, ils parlèrent comme jamais ils ne l’avaient fait auparavant, se confiant leurs secrets et leurs désirs. Ils s’endormirent dans les bras l’un de l’autre. Ianto était heureux, enfin. Le lendemain, ils arrivèrent ensemble au bureau en se tenant la main comme de jeunes amoureux. Gwen fut la première à remarquer le changement, elle avait le nez pour ça.

— Hé les gars ! Dit-elle soupçonneuse, quelque chose à changer entre vous ?

Jack convoqua son équipe dans son bureau. Ses yeux pétillaient et son visage rayonnait de bonheur. Il tenait toujours la main de Ianto qui était à côté de lui.

— L’équipe, Ianto et moi avons une annonce à faire !
— Je ne veux pas accoucher votre bébé, répliqua Owen en chahutant.

Jack le regarda amusé. Le docteur Harper avait toujours le chic pour sortir des réflexions de ce type, rien que pour voir l’effet que cela faisait au plus jeune qui se mit à rougir.

— Je ne suis pas enceint, bien que peut-être dans quelque temps… répondit-il en admirant son amant.

Ianto glissa la main dans sa chemise et dévoila la chaine avec les anneaux d’or.

— Nous sommes fiancés, annoncèrent-ils ensemble.
— Oh ! Mon dieu, félicitations ! S’exclama Gwen en les embrassant.
— Je suis heureuse pour vous deux, dit Tosh ravie elle aussi.
— Merci Tosh, répondit Ianto en souriant, sa main toujours dans celle de Jack. Il refusait de la lâcher.

Owen leur donna une légère tape sur l’épaule, mon dieu je ne vais plus pouvoir l’appeler Tea Boy maintenant.

— Il va falloir organiser une fête de fiançailles, déclara soudainement Gwen.
— Oui répondit Jack, oui nous ferons une grande fête et il embrassa l’homme qui allait bientôt devenir son époux.


Fin

Chapitre corrigé le 27 mars 2011